Le Thème :

Alexandre Amand est enseignant-chercheur à Nice où il mène une vie tranquille avec sa famille. Malheureusement, à la veille de Noël, un terrible drame va bouleverser son existence.

Meurtri au plus profond de sa chair, il décide de rejoindre son vieil ami, le père Estran, qui habite en Avignon. Au cours de nombreuses péripéties, ils découvriront ensemble un manuscrit, écrit par un vieux moine, qui évoque une mystérieuse prophétie. Alexandre commencera alors une longue quête spirituelle. Il accèdera aux limites de l'esprit humain, et sa conception du monde en sera totalement transformée.

Découvrira-t-il la vérité sur cette inquiétante prophétie ? Décryptera-t-il les visions qui le tourmentent ? Seul, il devra lutter pour réussir l'impossible...

Le récit est bien construit en dépit de quelques erreurs flagrantes de syntaxe et l’intrigue en vaut bien une autre. D’où vient alors qu’il m’a été foncièrement impossible d’y adhérer ?

Je l’avoue sans fard, le ton général, qui sombre souvent dans le larmoyant (surtout au début), y est pour beaucoup. Et puis, quand un drame aussi épouvantable que celui évoqué dans les premiers chapitres du roman frappe un homme (ou une femme), il trouve, pour s’exprimer, d’autres termes que des clichés tout faits. Quoi ! Cet homme voit sa fille et sa femme disparaître dans la nuit, happées par un chauffard, et le lecteur n’a droit qu’à des analyses de sentiments des plus convenues ? … Je suis désolée et peut-être suis-je trop exigeante mais il m’en faut plus, beaucoup plus pour croire à la profondeur de sa douleur, mieux : à la sentir.

Attention ! Je ne rejette pas l’invraisemblable mais je veux qu’il parvienne malgré tout à me convaincre de ses qualités. Or, ce mélange de SF et de mystique qui, je le répète, en vaut pourtant bien d’autres, ne m’a absolument pas convaincue. Je n’y ai vu que superficialité, un surf supplémentaire sur la vague « Prophéties en tous genres. » Je n’ai rien contre : mais pareil exercice se doit ou d’être particulièrement étançonné, ou particulièrement poétique. Et ce ne fut pour moi ni l’un, ni l’autre.

Il reste entendu que je parle pour moi seule et je conçois que mon opinion ne soit pas partagée par tous, voire qu’elle demeure minoritaire. Il faut de tout pour faire un monde et c'est tant mieux. ;o)

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