Dans med en ängel Traduction : Anna Gibson

Le thème de ce roman policier se veut extrêmement alléchant : un jeune Suédois est assassiné, de manière particulièrement sadique, dans sa chambre d'hôtel. Les voisins n'ont rien entendu, n'ont rien vu. Pourtant, il y a du sang partout et, selon les indications relevées, il y a gros à parier que le ou les assassins ont filmé la scène.

Peu de temps après, un jeune Anglais est assassiné dans les mêmes conditions, mais à Goteborg, la ville où travaille le commissaire Erik Winter.

Evidemment, tout le monde - à commencer par le lecteur - se pose des questions : les deux jeunes gens se connaissaient-ils ? étaient-ils homosexuels ? pourquoi leur agonie a-t-elle été filmée ? etc, etc ...

Pendant ce temps, l'enquête débute et prend sa vitesse de croisière. Nous suivons les démélés téléphoniques de Winter avec sa mère (heureusement exilée à Marbella) ainsi que ses amours discrètes avec sa maîtresse - qui est aussi médecin. On le suit même à Londres où il rencontre son homologue britannique, Mc Donald.

Se produit un nouveau crime - mais, pour être franche, je ne me rappelle plus si c'est en Angleterre ou en Suède mais croyez-moi, au finish, ça n'a aucune importance ! ;o)

Au bout de 420 pages environ, arrive la fin - une fin improbable qui implique le meilleur ami de Winter (ils allaient au lycée ensemble). Il aurait monté toute l'affaire pour prouver à Winter qu'il était plus intelligent que lui. Pour des raisons inexpliquées, il "assassinait" de concert avec un second type (qui ne connaît pas Winter). Voilà, voilà. Ah ! oui ! S'il filmait, c'était sans doute pour prouver ses dires à Winter. Du moins, le lecteur en est-il réduit à le supposer parce qu'il n'aura pas vraiment d'explication là-dessus.

Bref, pour moi, "Danse avec l'Ange" constitue une magnifique promenade en bateau avec, de temps à autre, un ou deux petits arrêts - très soft - dans les milieux des peep-showsanglais et suédois. Dommage que ce soit le lecteur qui paie l'addition ... ;o)