Le dernier acte se jouera cependant à Rome. Saint-Simon nous le rappelle - et l'on sent le plaisir anticipé qu'il prend à mettre le cardinal de Bouillon de côté, pour de prochaines aventures :

"... ... La cour de Rome eut une extrême joie de se voir déférer cette cause à juger en première instance par les premiers prélats d'un royaume jusqu'alors si attachés à des maximes plus anciennes, et elle triompha de les tenir en suppliants à ses pieds. Cette affaire y fit grand bruit. Elle fut renvoyée à la congrégation qui examinait un ouvrage dogmatique du feu cardinal Sfondrat, abbé de Saint-Gall, qui avait été déféré au Saint-Siège, qui, sur cette même matière et sur d'autres, était, disait-on, fort étrange, mais que la pourpre de son auteur, quoique mort, protégea. Il faut les laisser travailler à Rome, et y arriver le cardinal de Bouillon, qui passa par Cluny et y emporta la coadjutorerie pour son neveu, qu'il fit confirmer à Rome. ... ..."