Le Thème :

En constante communication avec la jumelle de la Terre, Méline y découvre sa maman, disparue quelques mois après l'avoir mise au monde. Dans ce dernier volet de la trilogie, l’altruisme de Prudence ne faillit pas. Elle n’hésite devant rien pour répondre aux appels au secours. Une nouvelle et terrible aventure l’attend. Elle s’interroge : pourquoi tant de personnes - après avoir débité des mots dans une langue inconnue - attentent-elles à leur vie ? Les curieux dessins de Méline apportent un élément de réponse : une grave menace plane au-dessus de la tête de sa petite protégée. Un fabuleux voyage mènera Prudence vers Cristal, Erret et L.A.C. Le nœud inextricable se dénoue, la lumière s’impose, elle va tout savoir.

Dernier volet de la trilogie mise en ligne par l'auteur, "La Naine du Sagittaire" poursuit dans la même veine que les deux précédents opus mais, si je puis m'exprimer ainsi, nous passons ici - comme d'ailleurs nombre des personnages de ce roman - à un stade véritablement ultime et supérieur.

C'est donc toujours du roman populaire mais les connotations mystiques y atteignent au summum. Certains s'en agaceront, d'autres s'en raviront, certains - comme moi - trouveront tout simplement que, de toutes façons, ce n'est là que bonne logique.

Combien de fois ai-je entendu, à propos de tel ou tel film surtout : "C'est idiot, ces bons sentiments qui finissent par triompher ! Etc ... etc ..." Eh ! bien ! peut-être. Mais les mauvais sentiments l'emportent si souvent dans notre monde de misère ou, en tous cas, ils y causent tellement de maux avant de s'avouer vaincus, que c'est tout de même bien agréable de voir primer les idées de bonté, de sérénité, de triomphe du Bien et du Pardon.

Le seul risque, c'est de n'être pas crédible, de ne pas être naturel. Mais ce risque, jusqu'ici en tous cas, Mary J'Dan ne l'a jamais couru parce que, outre un réel sens de la construction littéraire, elle écrit tout naturellement (enfin, je ne doute pas qu'elle travaille son style mais l'écriture, chez elle, est un Don. Elle n'y peut rien, nous non plus : c'est comme ça et tant pis pour ceux à qui ça ne plaît pas : ces choses-là ne s'expliquent pas.) Par conséquent, s'il joue le jeu, le lecteur n'est pas dépaysé et savoure lui aussi cette fin à la hauteur des deux volumes précédents.

Les autres ... Que voulez-vous que je leur dise ? ... Sinon peut-être que, si ça ne leur plaît pas, qu'ils nous proposent donc à leur tour quelque chose plus à leur goût - et qui soit aussi bien construit et aussi naturel. Après, on pourra discuter. ;o)

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