Autre cause manifeste de l'exceptionnelle longévité de l'idéologie communiste : la victoire des Alliés - auxquels Staline s'était rallié en désespoir de cause - à la fin de la Seconde guerre mondiale. Et là, bien entendu, certains vont grincer des dents. Mais comment ignorer le fait ?

Comment nier que l'incroyable indulgence dont ont bénéficié - et dont bénéficient encore pour certains - les régimes communistes de notre planète provient en grande partie de l'éternelle mise en parallèle avec les horreurs totalitaires nazies ?

Mais comment ne pas ruer dans les brancards lorsque l'on s'aperçoit - et c'est le cas à la fin du "Livre Noir du Communisme" - que, en additionnant tel nombre avec tel autre et encore ceci avec cela, le nombre des victimes du système communiste, tous pays confondus, est bien plus élevé ? (Normal, le communisme a perduré, le nazisme, non.)

Comment peut-on d'un côté se déclarer horrifié (avec raison) par les camps de concentration et les théories eugénistes et raciales des nazis alors qu'on ferme les yeux sur des camps et des théories similaires lorsque ceux-ci ont pour cadre la Corée du Nord, pour ne citer qu'elle ? (Castro n'est pas mal non plus en la matière et j'espère que nul n'a oublié la vision très particulière qu'avait des handicapés Nicola Ceauscescu ...)

Comment peut-on refuser d'admettre que, pour survivre dans un monde en perpétuelle mutation, le mot d'ordre communiste : "Déstabilisation et guerre civile", s'est tourné, après guerre, vers les revendications anti-coloniales ?

Comment peut-on se refuser, aujourd'hui, à l'entendre cet éternel mot d'ordre, dans la récupération par les partis communistes et les extrêmistes de gauche des revendications des minorités intégristes, religieuses ou non ?

Comment ... ? ...

Ce livre, lisez-le et diffusez-le autour de vous : croyez-moi, vous ferez oeuvre pie. ;o)