Je suis presque tentée de répondre : "Parce que, si l'on excepte les petits livres Nathan que m'achetait ma grand-mère ("Les Albums du Père Castor", etc, etc ...), les ouvrages d'Enid Blyton et du consortium Caroline Keene et, bien entendu, les livres de la Bibliothèque rose et de Mme de Ségur, la littérature sentimentale et la littérature populaire sont les deux courants qui m'ont amenée à m'embarquer sur le vaste Océan Littérature."

Lorsque ma grand-mère mourut alors que je n'avais que sept ans, ma mère (peut-être pour tenter de me consoler, je ne saurais dire) me donna toute sa bibliothèque de romans sentimentaux, essentiellement des Delly.

A partir de là, à dix ans, je lisais "Autant en emporte le vent", "Rébecca", puis "Pot-Bouille", puis Agatha Christie, puis John Galsworthy, puis ...

... puis une foule de biographies, puis Thomas Mann, puis Saint-Simon ...

... tout ça pour aboutir à Nota Bene, à ce blog - et même à Alexandrie.

Les voies du Grand Dieu Thot sont impénétrables et il ne nous appartient pas de juger si l'une de celles qui nous a guidé jusqu'à son paradis est moins digne que telle autre.

Voilà pourquoi je dédie cette nouvelle catégorie à la littérature dite "à l'eau de rose" et/ou "populaire" : je dois une reconnaissance éternelle à l'une comme à l'autre et j'entends l'assumer. ;o)