Alain Pelosato raconte sa vie de militant de l’édition et d’écrivain de 1993 à 2004. Il a rencontré beaucoup de personnalités qui constituent ce qu’on appelle le "fandom", c’est-à-dire les fans de science fiction en France et d’autres pays francophones. Ce témoignage vivant respecte scrupuleusement les noms de tous les acteurs de la politique et de l’édition qu’Alain Pelosato a rencontrés. (Sélection du Prix Alexandrie 2008)

Avant tout, je tiens à préciser que, à compter de la page 25, j'ai eu beaucoup de problèmes à lire le texte car les lignes se chevauchaient - avec des passages "normaux" intercalés çà et là. J'ignore si c'est dû à ma version d'Adobe - qui est pourtant à jour - ou bien à un problème inhérent à la mise en page. Dans le doute, je préfère tout de même signaler la chose. ;o)

L'auteur a un style de pamphlétaire qui, en ce qui me concerne, me ravit souvent mais dont je comprends qu'il soit mal accepté à droite comme à gauche. Il y a beaucoup de rage et d'émotions à fleur de peau là-dedans. Malheureusement - et c'est le propre du pamphlet - le recul n'existe pas.

Alors que, avec un peu plus de recul, beaucoup plus de froideur et de cynisme dans le ton et enfin (ce n'est qu'une suggestion) la retranscription de cette tranche de vie fortement épicée en fiction officielle et des changements de noms qui n'empêcheraient d'ailleurs nullement les personnes concernées de se reconnaître, tout changerait à mon avis pour ce manuscrit.

Le "politiquement incorrect" d'Alain Pelosato, je suis pour, férocement pour. Il ne pense ni n'agit ni ne parle comme le tout-venant à notre époque et il aime envoyer des coups de pieds dans les fourmilières. C'est très bien. Mais il faut non pas "policer" ce "politiquement incorrect" : simplement le polir, le faire briller un peu plus tout en lui conservant ses arêtes les plus coupantes. Pour l'instant, tel qu'il est (il faut aussi revoir les répétitions et les concordances de temps), il fait trop brutal, trop effrayant. Il faut supprimer la brutalité pour ne garder que le caractère effrayant. ;o)

PS déposé après la réponse de l'auteur : quand, dans une phrase, l'imparfait pour un premier verbe, le passé simple pour le second et l'imparfait à nouveau pour le troisième - ce que vous faites souvent mais qui est peut-être dû à des fautes de frappe - il s'agit pour moi d'un problème de concordance de temps.;o)

A télécharger sur Alexandrie.