Den Keltiska Ringen Traduction : Christine Hammarstrand

Comme il est paru chez Folio-Policiers et qu'il compte bel et bien deux meurtres dans son intrigue, je place ce roman dans la case "Policier" mais sans conviction aucune.

Pour être franche, à mes yeux, c'est surtout une histoire de bateau et d'océan. L'auteur, qui a vécu de longues années sur son propre navire, tout comme d'ailleurs le narrateur de ce roman, est un passionné de la mer et cela nous donne droit à quelques beaux passages que je placerai plus tard dans notre "Dictionnaire."

Mais alors, question crimes ... Qu'est-ce qu'on s'ennuie ! C'est d'une lenteur, mes bons amis ! Tout au long du récit, une épée de Damoclès - celle d'une mort horrible - semble peser sur tout les protagonistes mais plus on avance dans l'histoire et moins on comprend le comment du pourquoi (ou le pourquoi du comment, comme vous voulez : de toutes façons, vous n'en saurez pas plus).

Au départ, Ulf, le narrateur, un navigateur suédois, qui, comme tous les marins, entretient une liaison passionnelle avec son bateau, le iRustica/i, rencontre un Ecossais nommé Mc Duff (oui, comme dans "Macbeth"). Il comprend vite que celui-ci est à la recherche d'un Finlandais nommé Pekka, qui se serait enfui avec une certaine Mary, elle-même écossaise. Poussé par une curiosité légitime, lorsque - par le plus grand des hasards - Ulf croise Pekka, il n'hésite pas à lui parler de Mc Duff. Et Pekka lui fait don de son livre de bord, en l'incitant à le cacher ...

Voilà, en gros, l'intrique. Le reste ... Le reste est vraiment littérature et, à la fin du roman, on n'en sait pas plus qu'au début. (Signalons cependant que j'ai trouvé certaines théories "celtiques" avancées dans ce livre assez grotesques.)

Une lecture vraiment étrange, avec de belles pages, des réflexions intéressantes mais qui, en fait, n'a rien d'un roman policier. Si l'aventure vous tente cependant ... ;o)