Fils de Edward White Benson, qui fut archevêque de Cantorbery de 1883 à 1896, Edward Frederick Benson partagea avec ses frères, Arthur Christopher et Robert Hugh, un goût prononcé pour les histoires fantastiques.

Arthur est en effet l'auteur de quelques ighost stories/i qui mériteraient une traduction française et Robert, qui se convertit au catholicisme et devint même le camérier de Pie X, laissa des nouvelles ("The Mirror of Shalott") et un roman ("The Necromancers") basés sur l'occulte.

En France, c'est Edward qui a raflé la mise auprès des traducteurs. Comme l'oeuvre de ses frères, ses nouvelles portent l'empreinte du péché et de la religion mais chez lui, la chose est cependant plus subtile.

Né à Wellington en 1867, il fait d'excellentes études à King's College, puis s'en va en Egypte pour participer à des fouilles archéologiques. Il visite également la Grèce et l'Italie. Avec l'âge, il regagne son Angleterre natale où il finira maire de la ville de Rye et où il habite la Lamb House de Henry James. Il décède en 1940 après avoir consacré sa vie à une écriture qui ne fut pas toujours dirigée vers le fantastique, comme un coup d'oeil à ce site (anglophone) vous en convaincra.

Ses nouvelles d'épouvante ont été très souvent reprises dans les anthologies de littérature fantastique, notamment la célébrissime (et remarquable en tous points) "Chambre dans la Tour" et le moins réussi "Negotium Perambulans.";o)