Petit Bilan.
Par woland le vendredi, mai 11 2007, 17:10 - Ecrire, et puis après ? - Lien permanent
Assez satisfaite ce soir du ton appliqué pour briser le récit et surtout pour faire en sorte que le style de l'un ne ressemble pas à celui de l'autre.
L'entreprise est certes délicate car, qu'on y veille ou non, on conserve malgré soi des tics d'écriture - et que dire de nos tics de paroles ! - qu'il faut reprendre et reprendre sans cesse, de manière à obtenir un personnage qui s'exprime de façon bien personnelle.
Sincèrement, je n'espérais plus y parvenir. Comme quoi, cela sert chez moi à quelque chose de m'arrêter pendant une ou deux semaines et de faire le point.
Quoi qu'il en soit, j'ai encore beaucoup de travail en vue, c'est certain. Et puis, tout n'est-il pas perfectible ? ... ;o)
Commentaires
Hello woland !
C'est la première fois que je viens poster sur ton journal d'écriture.
Je suis bien content pour toi que tu sois arrivée à débloquer une situation qui t'empêchait d'avancer. Je suis moi-même dans une impasse depuis tellement longtemps... A court d'idées pour en sortir, pris entre deux feux - celui d'entreprendre la traduction de ce que j'ai déjà écrit pour continuer en français et celui de m'y remettre, coûte que coûte, en anglais - et pris par le temps bien sûr.
Pendant les prochaines vacances, peut-être ?
A très bientôt,
Tom
Je me suis parfois demandé s'il n' y avait pas, chez de très rares auteurs (chez les acteurs il y en a "un peu plus")... de ces tics d'écriture, de langage, de petits gestes, de tons de voix, de petites locutions ou propos qui, à condition toutefois de n'en point abuser, soient de ces élégances, de ces enchantements, de ces ravissements, qui nous font un bien fou à les lire, les relire, les entendre, les voir et revoir.... Et jusqu'à les sentir...
Le problème, c'est que "trop travaillées", ces "affèteries" cessent d'être "orgasmiques" : il faudrait qu'elles viennent comme de jolis visages surprenants, versant leur regard dans les yeux des gens qui passent...