Le Blog du Merdier

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Nouvelles Histoires Yugcibiennes

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vendredi, mai 15 2009

Le voyage en Amazonie

 

     C'est l' histoire d'un petit garçon, Rasta et de son chien Titi - Puant qui veulent rejoindre leur cousin indien Ding - Ding en Amazonie.

Rasta et Titi – Puant :

"Quel moyen de locomotion allons - nous utiliser pour ce long voyage ?

Après maintes réflexions, Rasta s' écria " Il nous faudrait un mille-pattes géant."

-- Ouais... ça, c'est une bonne idée, répondit Titi-Puant, qui se mit aussitôt à chercher. Il creusa avec frénésie et trouva un énorme mille-pattes.

-- Il est superbe, s'écria Rasta. Peux-tu te transformer en pont ? ajouta-t-il en s'adressant au mille-pattes ?

-- Vrinn ???...

-- Peux-tu te transformer en pont ?

-- Vroui...

Le mille-pattes s'allongea, s'arc-bouta au dessus de l' Atlantique.

C'est sur ce pont improvisé que Rasta et Titi-Puant traversèrent l'océan et se retrouvèrent en Amérique du Sud.

Ils marchaient dans la forêt Amazonienne quand ils entendirent des bruits bizarres.

" Boum broum broum..."

-- Qu'est-ce que cela signifie ? demanda Titi-Puant.

-- Je ne sais pas, répondit Rasta.

-- Allons voir !

-- Hein, oh, des peluches géantes !

-- Hi...Hi...Hi...

-- Un des dinosaures dit :

-- Eh, arrêtez, monsieur, de me chatouiller ! voyons !

-- Ouhhaaa ! Au secours ! Des grogosaures!... Et ils s'enfuient en courant. Mais un petit grogosaure les rattrappa et leur demanda :

-- Est-ce que je peux venir avec vous ?

-- D'accord !

Et ils firent un bout de chemin ensemble.

Continuant à marcher dans la forêt, ils virent un arbre qui bougeait dangereusement.

-- Ah, si seulement je pouvais faire du trampoline, rêvait un énorme gorille.

Il aperçut le mille-pattes :

-- Quelle bonne aubaine ! Vite, ma baguette magique, " Badabim, boum boum, trampolino, trampolinou, gogorillo, gogorillou, trampolino, trampolinou ! Il se laissa tomber sur le magnifique trampoline et rebondit tant et tant qu'il atterrit dessus et rebondit tant et tant qu'il versa sur un gros nuage noir.

-- « Qui ose me réveiller pendant ma sieste ? » s'écria le nuage...

--  « Au secours ! Au secours ! Je suis crevé ! »s' écria encore le nuage...

Et il se transforma en pluie.

Mais les autres nuages arrivèrent à toutes jambes et l'entourèrent. Il y en avait des petits, des gros, des grands, des maigres, des carrés, des gourmands, des vieux, des jeunes et des enfants.

-- Pourquoi as-tu fait du mal à notre ami ? demanda le gros rouge, très en colère.

Sans le laisser répondre, les autres s'écrièrent :

-- A l'attaque !

Mais, d'un coup de baguette magique " nuagi, nuageou, dégoulini, dégoulinou, pluilli, pluillou ... » les nuages colorés se transformèrent en pluie. Celle-ci se mit à tomber à seaux, si violemment, sans s'arrêter ; et le filet d'eau grossit, s'enfla, déborda... Et c'est ainsi que se forma le grand fleuve Amazone.

Un crocodile qui se prélassait vit toute cette eau déferler vers lui.

-- Ah ! Quelle merveille ! Un déluge !

Comme il criait cela, il reçut juste à ce moment-là, dans sa gueule ouverte, le gorille qu'il avala illico.

Au même instant, Rasta et Titi-Puant récupérèrent la baguette magique qu'avait laissé échapper le gorille en tombant.

Un coup de baguette magique... Et le trampoline fut transformé en canoé. C'est ainsi qu'ils arrivèrent en vue de la tente de Ding-Ding. Celui-ci, quand il aperçut cette embarcation, crut qu'il avait affaire à des ennemis. Il saisit son arc, les visa...

et tira quelques flèches. Vite, Rasta prit la baguette magique et les flèches devinrent des fleurs.

-- Arrête ! C'est nous, tes cousins de France.

Ding-Ding les reconnut et il les fit entrer.

C'est alors que la grande fête des retrouvailles put commencer.

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lundi, mars 10 2008

Un peu de politique si je puis me permettre


    En ces jours de campagne électorale pour les Municipales…
Voici venir sur Pisistrate forum littéraire, notre ami Pipedesinge, anarchiste et poète qui, lors de chaque élection vote à gauche « par défaut »…
« Pipedesinge, mon ami, je ne te comprends pas » lui dit Diocène « Toi, un anarchiste, comment peux tu voter pour des gens qui te font un enfant dans le dos après t’avoir enfoncé une olive bien huilée dans le trou de bale? »
« C’est uniquement une question de cabinets » déclare Pipedesinge. « Comme si j’avais le choix entre des cabinets situés sur ma droite et munis d’une cuvette… Et des cabinets situés sur ma gauche et à la turque. Je me rends systématiquement dans les cabinets à la turque parce que, accroupi tout juste au dessus du trou, j’expulse bien mieux, avec plus de force et d’aisance »…
« Mais toi l’anarchiste » demande Diocène, « peux-tu m’expliquer ce que tu n’aimes pas chez les gens de gauche? »
… Pipedesinge :
« Je déteste la gauche à revenus confortables qui habite et roule beau, riche et gras ; se rend dans les théâtres et les cinémas branchés pour voir les dernières nouveautés en vogue ; lit les bouquins des grands auteurs médiatisés, refait le monde et adhère à une forme de pensée unique présentée comme une religion prétendant s’opposer aux valeurs de l’argent, aux valeurs d’une morale jugée désuète et aux valeurs du conformisme… C’ est-ce que j’appelle la gauche bon chic/bon genre/super soft et branchée qui se prétend intellectuelle et souveraine… Mais n’en méprise pas moins les gens de mon espèce ; prend les pauvres en pitié sans rien faire pour eux sauf de voter en leur faveur des budgets d’assistanat…
Dans ce monde là je ne suis jamais à mon aise, je m’y sens étranger, seul et sans avenir.
J’ai davantage de sympathie voire une certaine reconnaissance pour des gens que je connais, de droite, mais d’une droite relativement morale, propre, traditionnelle et qui elle, ne me fait pas d’enfant dans le dos parce que je suis anarchiste… Et même me reconnaît en tant qu’anarchiste.
J’ai quelques amis, rares il est vrai, de droite, assez chics et sans fioritures dont certains même vont à la messe le dimanche et savent que je ne suis guère très copain avec les curés…
Dans ce monde là, de droite et assez conformiste, je ne me sens pas spécialement invité et tout aussi étranger, mais la solitude que je ressens dans ce monde là, me devient supportable par la présence de quelques visages dont les regards m’ont ému car j’y ai vu tout le contraire de la condescendance et de la pitié… »
… « Et ce que tu n’aimes pas chez les gens de droite? » poursuit Diocène…
« Je déteste la droite des prédateurs, des actionnaires privilégiés ; la droite des fortunes colossales, la droite de ces minorités possédantes, arrogantes et buvant le ciel de la Terre ; la droite des Dassault, des Lagardère, des Bouygues, des Bolloré, des LVMH, des Bush, des dynasties Saoudiennes, Russes, Chinoises, Américaines et autres… Toutes assorties d’une cohorte d’aides prédateurs en tout genre petits et gros qui sortent le couteau pour une part de gâteau… »

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samedi, février 23 2008

Les dérouleurs de paysage


    … Et vinrent sur Pisistrate d’autres amis de Diocène.
Il y eut Deneb, interdit de séjour dans quatre systèmes déjà, qui sortait d’un camp de rétention où les Autorités Modératrices de Bling Generation l’avaient fait placer… Parce qu’il portait sur lui un faux passe au nom de Tecon… Mais en réalité Deneb s’était évadé du camp…
Et voici ce qu’il écrit dans un forum de Pisistrate :
    « Sur Pisistrate, Zoroaste, Pégase et sur bien d’autres forums, vous parlez des livres que vous écrivez, des sites et des blogs que vous produisez. Pour la plupart d’entre vous à ce que je vois, vous écrivez des livres et vous présentez des blogs comme des « dérouleurs de paysage » qui sans cesse, ouvrent de nouveaux espaces et parfois découvrent de nouveaux passages. Et au-delà d’une ligne d’horizon qui n’est jamais selon vous, hermétique ; déroulant votre paysage et ouvrant encore d’autres espaces, cela ressemble à ces immenses steppes Sibériennes de votre monde, la Terre.
L’on en prend « plein la vue », cela « assomme » vos visiteurs - et aussi vous écrase vous-mêmes d’ailleurs - et l’on s’y perd… Tant et si bien que l’on finit par ne plus rien regarder à force d’être « noyé » en ce même paysage uniforme, infini…
Je pense en particulier en écrivant cela, à toi mon ami Diocène, le poète et le penseur qui ne peut jamais écrire deux lignes sans faire un « monument littéraire » ou dérouler un nouveau paysage avec encore de la toundra à perte de vue…
Ce qu’il te faudrait mon ami, ce qu’il vous faudrait à beaucoup d’entre vous, c’est un bon « paysagiste » : une sorte d’ingénieur ou de maître d’œuvre qui « arrangerait » un peu vos paysages en y incluant par exemple de jolies maisons, de charmants villages, des lacs, des forêts, des rivières… Et il faudrait que tout cela soit animé comme dans un film documentaire ou d’action…
Déjà vous ne vous servez pas de ce qui se trouve dans votre « caisse à outils », et qui au moins pourrait vous permettre de « bricoler » un peu, d’arranger ainsi le décor et de dérouler un paysage un peu moins « steppique »…
Alors peut-être les visiteurs survolant Pisistrate, Zoroaste, Pégase et y apercevant vos paysages « paysagés » deviendraient-ils des « amoureux heureux » encore plus heureux… Si toutefois ils avaient été auparavant des amoureux heureux de vos paysages non paysagés…
    Un livre, une œuvre d’écrivain, un site, un blog ; c’est dans sa forme première, comme un visage tel qu’il est : le visage a sa beauté qu’il porte en lui et sur lui, il a sa singularité, son émotion, sa vérité brute…
Lorsque ce même visage est passé chez un coiffeur visagiste, il fait un bien fou à qui le regarde ; l’avait déjà vu mais poursuivi son chemin se souvenant à peine de lui…
Lorsque je vois une femme sortir d’un salon de coiffure « visagee » et donc « paysagée »… Et toute heureuse de l’être, j’en suis très ému… Surtout si c’est une « vieille dame un peu courbée et enveloppée »…
 
NOTE : Le système Works me refuse l’accent sur le e de « visagee » : les logiciels intégrés (orthographe et autres corrections automatiques ne connaissent ni les néologismes, ni les idiotismes ni les formes « bizarres »)… je suis obligé de « tricher », d’arranger comme je peux…

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jeudi, février 21 2008

Une confidence d'un ami de Diocène sur Pisistrate


    Voici ce que raconte Bèquedanhèle sur un forum de Pisistrate :
Voilà, c’est au sujet de la seule fois de ma vie où j’ai failli « mettre un pain » à une femme!
L’on dit que l’exception confirme la règle… L’exception en l’occurrence fulgura dans mon cas par un coup de petit cœur rouge autocollant plaqué brutalement et avec insolence sur la selle de mon vélo… Et la règle c’est ma gentillesse pour les femmes mais ça vous connaissez…
J’habite dans un quartier périphérique d’une grande ville où tout le monde est pauvre, au chômage ou en emploi précaire. Moi-même je survis avec une indemnité de 625 euros par mois…
Ce dimanche matin donc, je me rends à la boulangerie pour acheter une baguette de pain, j’attache mon vélo avec l’antivol autour d’un lampadaire. Je sors de la boulangerie, je fixe mon pain sur le porte - bagages et voilà-t-il pas qu’arrive une jeune femme vêtue comme une bohémienne et piercinguée de partout, sur le nez, la lèvre et la paupière, qui me tend un prospectus criblé de petits cœurs rouges…
« Allez monsieur, une petite pièce pour la journée des sans abris, vous donnez ce que vous voulez! »… Et disant cela elle me colle gaillardement un cœur rouge autocollant sur la selle, d’une grande claque comme si elle me tapait sur le cul!
 Je lui donne dix euros, un billet tout neuf que je sors de mon porte monnaie. Je n’avais pas encore défait l’antivol…
« C’est tout? Vous pouvez pas donner 20 euros? »… Et elle insiste, me prend le bras, me tire vers elle, puis sentant ma résistance elle me menace…
Et je crie très fort, afin de me faire bien entendre par des gens qui passaient à proximité « Merde! L’argent est dur à gagner, t’as qu’à t’en prendre aux rupins en costard qui ont des têtes de député et qui causent aux gens sur les marchés pour se faire élire! »…
Je levai mon bras ainsi que mon poing refermé et allai la repousser violemment… Elle s’en fut tout aussitôt me laissant là, avec mon petit cœur rouge collé sur la selle de mon vélo. A l’idée de ce petit cœur rouge collé sous mon derrière, je me dis que les pauvres en définitive seraient toujours les baisés du système!
Il me fallut dix minutes à coups d’ongle pour décoller cette « bise sur le cul »… Ah, elle m’avait vu venir, la garce, avec mon vieux vélo, ma tête de poète et mon allure de mec sympa!  

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En'mour mal'reux?


« Un en’mour peut-il être mal’reux? » écrivit Filoséra sur Pisistrate…
Et Marijolie, une amie de Diocène sur Pisistrate répondit : « Filoséra, dans ta vie, tu n’as pas un ennemour comme tu as un amour… Tu as de l’ ennemour. Un amour peut être malheureux. Un ennemour c’est ne pas aimer une personne ou des gens pouvant t’aimer, par exemple.
Un ennemour c’est aussi - enfin presque - une détestation de ce qui te déplaît. Et l’on n’est jamais heureux ou malheureux quand on a de l’ ennemour sans s’en rendre compte : c’est ce qui arrive à beaucoup de gens, de ne pas sentir l’ ennemour qu’ils ont en eux… Ils vivent avec de l’ ennemour en eux. Mais ils peuvent devenir malheureux si l’ ennemour avec lequel ils vivent, à un certain moment de leur vie, se met à être ressenti : alors leur ennemour est malheureux…
On peut « guérir » d’un amour malheureux par un amour heureux qui survient. Par contre, pour « guérir » de l’ ennemour qu’on ressent, c’est plus difficile : un amour heureux n’y suffit pas forcément. Mais ce n’est pas impossible de « guérir » de l’ ennemour, même sans amour heureux : il y a une sorte « d’aspirine » en soi qu’il faut aller chercher dans les profondeurs de ces « tiroirs » que l’on n’ouvre plus depuis l’enfance et dont la serrure est rouillée…
Une « aspirine » sans date limite qui « aspire » l’ ennemour… Et qui rend l’amour heureux lorsqu’il existe, encore plus heureux… Et l’amour malheureux un peu moins malheureux.

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mercredi, février 20 2008

Un autre ami de Diocène sur Pisistrate


    « Puis- je… Pour ne pas dire, après avoir dit : pouvais-je »?
Voilà : je suis un autre ami de Diocène sur Pisistrate. Je m’appelle Bèquedanhèle. Avant, j’étais surtout présent sur Zoroaste, sur Le Centaure et sur Pégase… Mais sur les forums de Zoroaste, du Centaure et de Pégase, il y avait toujours un groupe d’Humanuscules décideurs et plus ou moins censeurs qui filtraient les personnes de mon espèce venues d’univers proscrits ou réputés pollueurs…
Et c’est vrai que je viens de l’un de ces univers là, mais en vérité je vous le dis, je n’y étais pas très heureux dans l’univers d’où je viens et où j’ai vécu une grande partie de ma vie…
Néanmoins les Censeurs et Prescripteurs de Zoroaste, du Centaure et de Pégase m’avaient accepté parce que dans les histoires que je racontais, les personnages dont je parlais n’étaient que des marionnettes créées de toutes pièces pour l’histoire, et le fond de l’histoire en fait, était comme l’arrière d’un décor de théâtre…
L’on voyait bien cependant, que les marionnettes et le décor de théâtre représentaient d’une certaine manière des personnages et des situations de la vie réelle, mais il n’y avait pas là matière à s’offusquer outre mesure du fait de l’ambiguïté même, entre la fiction et la réalité… Les gens ne se sentant pour ainsi dire jamais concernés lorsqu’on écarte les rideaux d’un théâtre de guignol et qu’on agite devant eux des marionnettes avec de drôles de petites têtes pouvant bien leur ressembler parfois… Par contre ils se marrent en pensant à une personne en particulier (qu’ils détestent ou désapprouvent ou décrètent qu’elle est différente d’eux)…
    A force de dire des histoires sur Zoroaste, sur Le Centaure et sur Pégase mais aussi sur d’autres « constellations - forums » ; et comme toutes ces histoires si nombreuses « crépitaient telles des rafales de mitraillette » sur un champ de bataille où la bataille d’ailleurs semble perdue d’avance… Il vint un temps où les histoires ne furent plus des « projectiles » mais de minuscules papillons blancs que l’on voyait voler sans les regarder…
Et mon ami Diocène me dit « viens sur Pisistrate! »
Alors me voilà… Je m’appelle je vous l’ai dit, Bèquedanhèle. Je suis comme un « gros p’tit oiseau » qui frétille de régal dans les mains des femmes qui me plaisent et je bèque donc en elles… (c’est ce qui me caractérise).
Bon, c’est pas tout ça… mais que vais-je raconter sur Pisistrate? Ma mitraillette est enrayée et les petits papillons blancs ne veulent pas crever!

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Diocène invite son nouvel ami sur Pisistrate


    Bonjour! Je m’appelle Pètedanlecaviar et je suis autorisé par mon ami Diocène à m’exprimer sur Pisistrate.
Voilà… J’habite en dessous de la face cachée de la Lune, à plus de mille mètres de profondeur dans une immense poche rocheuse.
Dans cet espace aussi vaste que votre Australie, les gens de mon espèce vivent là depuis des millions d’années et ont développé une civilisation et une technologie comparables à ce qui existe chez vous.
Nous y avons de l’air, de l’eau, de la chaleur, de la terre, des plantes et nous sommes éclairés par un feu aussi vif et aussi lumineux que le soleil. Ce « feu » est situé sur l’un des côtés de la « poche » à l’intérieur de laquelle nous vivons.
A intervalles réguliers, ce « feu » s’éteint et nous sommes alors dans l’obscurité absolue mais tout comme vous, nous éclairons nos villes et nos maisons… Le « feu » ayant l’apparence d’une boule incandescente, semble situé au bout d’un tunnel par lequel vient lumière et chaleur. Nous pensons que ce tunnel aboutit au centre de la Lune où règne en permanence un feu encore bien plus puissant. Pour des raisons que nous n’avons pas encore découvertes, une obturation se produit quelque part à l’intérieur du tunnel, à intervalles réguliers, ce qui expliquerait l’obscurité dans laquelle nous sommes plongés et qui dure autant que la période d’éclairement.
Nous sommes arrivés sur la Lune il y a des millions d’années au temps où la Lune avait une atmosphère, des océans et des continents… Puis survint un cataclysme : l’atmosphère et les océans furent aspirés dans l’espace et la Lune devint une planète morte. Nous pérîmes tous à l’exception de quelques uns d’entre nous, réfugiés dans une cavité interne de la Lune, emplie d’atmosphère…
    Chez nous, nous avons Internet depuis des milliers d’années et c’est heureux que vous aussi, vous ayez inventé Internet…
Quand j’ai su que Pisistrate existait et quand j’ai lu tout ce que vous écrivez dans les forums, et comme j’étais devenu très copain avec Diocène, j’ai demandé à ce Diocène s’il ne me serait pas possible à moi, de m’exprimer.
Alors me voilà…
Je m’appelle, je vous l’ai dit, Pètedanlecaviar… Un nom bizarre parce que là où je vis, il n’y a pas de caviar…
Diocène lui, il dit qu’il y a du caviar partout, même sur Pisistrate et même encore, dans sa pensée, dans ce qu’il écrit… Et que le caviar pourrit tout à cause de son prix très élevé : tout le monde veut en bouffer (pardon je m’exprime comme ce Diocène), tout le monde se bat pour en avoir sa part. Et dès le moment où tu sais que t’as du caviar, tu crois que t’en as des tonnes et tu te mets à « caviar-diser » pour qu’on oublie ce qui n’est pas du caviar.
Seulement voilà : je ne parle pas la même langue que vous bien que j’ai appris les rudiments de votre langue. Aussi je souhaite m’exprimer dans ma langue.
J’émets des sons qui ressemblent à des pets de derrière… Mais des sons très variés et très nuancés. J’ai même une sorte d’alphabet. Avec un peu d’habitude vous allez tous me comprendre quand je « pètparle »…
Mais je ne vous « pètparlerai » pas de caviar…
Salut à tous, à plus, et bises à vos dames et demoiselles… (Chez nous on a aussi « ce qu’il faut », de ce côté-là, des dames et demoiselles)…

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vendredi, février 8 2008

Auto contre vélo ou vélo contre auto?


    Un cycliste traverse la ville… Après le pont, la rue principale de cette ville est en légère pente et sur la gauche en descendant vers la maison de la presse, il y a un virage sur lequel débouche à droite une rue étroite à sens unique…
Le cycliste selon son habitude, se rendant à la boulangerie depuis la maison où il habite à la sortie de la ville, est lancé à vive allure et aborde le virage…
A cette heure avancée de la matinée, au moment de la sortie des écoles, la circulation est dense et les embouteillages sont fréquents dans la rue principale que cherchent à rejoindre les automobilistes venus de la petite rue adjacente débouchant sur le virage.
Une auto surgit, conduite par une femme qui s’engage dans la rue principale sans avoir aperçu ce cycliste lancé à pleine vitesse… Mais le cycliste a bien vu cette auto ralentir et s’est dit « elle ne va tout de même pas s’engager et me couper la route! »
Le cycliste freine cependant afin de réduire sa vitesse mais ne s’arrête pas pour laisser passer l’auto car derrière lui arrivent d’autres voitures qui devraient nécessairement freiner brusquement…
Le cycliste vient de réaliser en une fraction de seconde, que le choc est inévitable et qu’il va tomber, être blessé…
Par quelque hasardeuse… Et heureuse acrobatie le cycliste parvient à se maintenir en équilibre, glisse devant le pare choc de la voiture sur lequel cogne son pied droit, et sa main droite s’appuie en même temps sur le capot de la voiture… Avec autant de violence que de détermination.
Le cycliste s’arrête enfin à deux mètres environ, se retourne et aperçoit la femme au volant, toute surprise et exprimant son regret… Mais d’un regret qui semble dire « je n’avais pas vu! »
Le cycliste est fou de rage, fou d’une de ces colères spontanées qui vous viennent ainsi, irraisonnées, comme surgies de ces « bas fonds » sommeillant tapis au fond de soi telle une horde cachée de bêtes sauvages…
Il crie, insulte la femme, brandit un poing et prend à témoin une autre femme traversant juste à ce moment là sur le passages des piétons. « Quelle connarde celle là! »
Et le cycliste s’enfuit, poursuivant sa route, laissant derrière lui cette voiture arrêtée, conduite par la femme qui « n’avait pas vu ».
Deux visages se sont croisés : l’un était noir comme le trou d’un cabinet sale et jetait un feu tout aussi noir ; et l’autre était une île de lumière désolée par une bourrasque inattendue…
Sans doute cette femme conservera-t-elle de ce cycliste l’image d’un être abject et pourra-t-elle d’ailleurs mettre un nom sur son visage? Si tant est que ce visage ne lui serait pas inconnu et que de surcroît elle l’aurait identifié, ayant tout à fait par hasard « zappé » sur son site ou sur son blog?
Si ce personnage surgi dans la vie de cette femme d’une manière aussi violente et dévastatrice, avait pu se douter, juste au moment de l’explosion de sa colère, qu’il pouvait être reconnu ; la colère aurait-elle explosé?
Dans la ville où il demeure, ce « cycliste abject » sans doute très différent là où voyage son esprit et son cœur (c’est-à-dire sur la Toile)… n’a pas comme on dit « pignon sur rue »… Il n’est donc pas connu tel le « loup blanc » et de ce fait, la « bête » en lui rompt l’entrave qui la retient et montre ses dents, en un coup de fièvre et de chaud lors d’une confrontation auto/vélo…
Pour conclure je me demande si la « bête » peut arriver à rompre l’entrave qui la retient, lorsqu’il n’y a, autour du « cycliste »… Que de vrais amis ou des personnes sachant QUI est-ce « cycliste »? Ou alors si dans un environnement de gentillesse et de reconnaissance où tu ne peux plus faire un pas dans la rue sans qu’on sache « que c’est toi »… La « bête » n’est pas si entravée, si muselée, qu’elle ne peut plus se libérer?
… Mais, mais… Au fait : pourquoi des personnages si « crédibles », si « vénérés », si « connus », si talentueux, si « agissant au mieux »… Peuvent-ils parfois être de « parfaits salauds »?
Peut-on « se permettre » d’être parfois un « parfait salaud »…Parce qu’on n’est qu’un « être Lambda »?

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mercredi, janvier 30 2008

L'arbre chargé de petits singes

Moko, le singe de la brousse, ne comprenait pas que la plupart de ses congénères puissent passer leur vie entière juchés sur les branches des arbres. Et il en était un, de ces arbres, plus chargé encore de petits singes que tous les autres arbres…

Etait - ce cet « Arbre Roi » aux vertus plus supposées que réelles, dont on disait qu’il avait les faveurs du Ciel et les branches plus solides? Sans doute pas, puisque les petits singes semblaient tous figés dans une immobilité permanente, tristounets et silencieux…

Dans l’Arbre Roi ils se grattaient, s’observaient, se retournaient, se masturbaient ou se sentaient entre eux leurs humeurs…

Dans l’Arbre Roi il n’y avait pas plus de fruits, pas plus de feuilles que dans les autres arbres…

Un jour Moko se mit à secouer l’Arbre Roi, espérant faire tomber les petits singes tristounets et immobiles…

Et les petits singes s’agrippèrent aux branches qu’ils serrèrent fermement dans leurs mains. Ils refusèrent de tomber. Certains d’entre eux crièrent, d’autres pissèrent sur Moko… D’autres encore se sentant fort bien juchés ne bougeaient pas et ressemblaient à de petits ours en peluche, le derrière collé à la branche qui balançait…

Moko revint un autre jour secouer l’Arbre Roi… Il secoua plus fort et plus longtemps. Aucun petit singe ne tomba…

Alors Moko décida de passer ses journées entières et même des nuits, à secouer l’Arbre Roi ainsi que les autres arbres… Il n’arrêtait de secouer que pour dormir et manger…

Moko secoua des jours, des nuits, des semaines, des mois… Et aucun petit singe ne tombait…

Moko secouait à la longue, comme s’il jouait de la musique, inventait un rythme…

Un jour un petit singe tomba, puis d’autres encore. Ils tombèrent tous à l’exception des « petits ours en peluche » et des « pisseurs enragés » dont l’urine brûlait la peau de Moko.

Les petits singes tombés furent tous très surpris parce qu’ils n’avaient ni mal au dos ni au derrière… Ils virent la grande brousse qui s’étendait à perte de vue, se dispersèrent seuls ou en groupes, ils n’étaient plus aussi tristes qu’avant, juchés sur les branches de l’Arbre Roi.

 

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lundi, décembre 17 2007

La chauve souris

      Moi, chauve souris au pays des souris, où j’ai montré mes dents pour « prouver » que j’étais une souris…
Merde ! J’y volerais bien comme un oiseau quand les souris dorment !
 Et au pays des oiseaux où j’ai montré mes ailes pour « prouver » que j’étais un oiseau…
J’y grignoterais bien du fromage lorsque la nuit venue, dorment les oiseaux dans les arbres.
Mais seulement voilà…
 Au pays des souris où dansent tout le jour (et même la nuit) les souris au pied des buffets et dans les allées des jardins, je m’y ennuie d’attendre que les souris s’endorment, d’autant plus qu’elles ne s’endorment jamais toutes en même temps, de jour ou de nuit…
Je pourrais cependant, au pays des souris où je ne puis franchement voler comme un oiseau, laisser entendre à des souris peu futées, que je suis une souris volante… Mais il faudrait que les souris peu futées, m’ayant aperçu volant, ne disent jamais aux souris rusées que j’étais au vrai une « drôle de souris »…
 Et, au pays des oiseaux, comment y vivre une vie de chauve souris, qui n’est ni une vie de souris, ni une vie d’oiseau ?
 Ils ont des becs, les oiseaux. Certes, avec un bec on peut aussi piqueter du fromage. Mais je ne puis tout de même laisser entendre à l’oiseau qui becte le fromage, lui et moi juchés sur un Emmenthal, que je suis un « drôle d’oiseau » avec des ailes et pas de bec…
Si l’oiseau est peu futé, il me croira peut-être. Et s’il est rusé, il me dira « montre moi tes serres et fais la roue »…
Chauve souris, mon pays c’est celui où je vis la tête en bas en dormant et les ailes déployées les soirs d’été au dessus des allées des jardins.
Et, dans le pays des souris comme dans le pays des oiseaux, l’on n’y peut vivre, chauve souris, ni en souris ni en oiseau…

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