La chauve souris
Par yugcib le lundi, décembre 17 2007, 21:53 - Nouvelles Histoires Yugcibiennes - Lien permanent
Moi, chauve souris au pays des souris, où j’ai montré mes dents pour « prouver » que j’étais une souris…
Merde ! J’y volerais bien comme un oiseau quand les souris dorment !
Et au pays des oiseaux où j’ai montré mes ailes pour « prouver » que j’étais un oiseau…
J’y grignoterais bien du fromage lorsque la nuit venue, dorment les oiseaux dans les arbres.
Mais seulement voilà…
Au pays des souris où dansent tout le jour (et même la nuit) les souris au pied des buffets et dans les allées des jardins, je m’y ennuie d’attendre que les souris s’endorment, d’autant plus qu’elles ne s’endorment jamais toutes en même temps, de jour ou de nuit…
Je pourrais cependant, au pays des souris où je ne puis franchement voler comme un oiseau, laisser entendre à des souris peu futées, que je suis une souris volante… Mais il faudrait que les souris peu futées, m’ayant aperçu volant, ne disent jamais aux souris rusées que j’étais au vrai une « drôle de souris »…
Et, au pays des oiseaux, comment y vivre une vie de chauve souris, qui n’est ni une vie de souris, ni une vie d’oiseau ?
Ils ont des becs, les oiseaux. Certes, avec un bec on peut aussi piqueter du fromage. Mais je ne puis tout de même laisser entendre à l’oiseau qui becte le fromage, lui et moi juchés sur un Emmenthal, que je suis un « drôle d’oiseau » avec des ailes et pas de bec…
Si l’oiseau est peu futé, il me croira peut-être. Et s’il est rusé, il me dira « montre moi tes serres et fais la roue »…
Chauve souris, mon pays c’est celui où je vis la tête en bas en dormant et les ailes déployées les soirs d’été au dessus des allées des jardins.
Et, dans le pays des souris comme dans le pays des oiseaux, l’on n’y peut vivre, chauve souris, ni en souris ni en oiseau…
Merde ! J’y volerais bien comme un oiseau quand les souris dorment !
Et au pays des oiseaux où j’ai montré mes ailes pour « prouver » que j’étais un oiseau…
J’y grignoterais bien du fromage lorsque la nuit venue, dorment les oiseaux dans les arbres.
Mais seulement voilà…
Au pays des souris où dansent tout le jour (et même la nuit) les souris au pied des buffets et dans les allées des jardins, je m’y ennuie d’attendre que les souris s’endorment, d’autant plus qu’elles ne s’endorment jamais toutes en même temps, de jour ou de nuit…
Je pourrais cependant, au pays des souris où je ne puis franchement voler comme un oiseau, laisser entendre à des souris peu futées, que je suis une souris volante… Mais il faudrait que les souris peu futées, m’ayant aperçu volant, ne disent jamais aux souris rusées que j’étais au vrai une « drôle de souris »…
Et, au pays des oiseaux, comment y vivre une vie de chauve souris, qui n’est ni une vie de souris, ni une vie d’oiseau ?
Ils ont des becs, les oiseaux. Certes, avec un bec on peut aussi piqueter du fromage. Mais je ne puis tout de même laisser entendre à l’oiseau qui becte le fromage, lui et moi juchés sur un Emmenthal, que je suis un « drôle d’oiseau » avec des ailes et pas de bec…
Si l’oiseau est peu futé, il me croira peut-être. Et s’il est rusé, il me dira « montre moi tes serres et fais la roue »…
Chauve souris, mon pays c’est celui où je vis la tête en bas en dormant et les ailes déployées les soirs d’été au dessus des allées des jardins.
Et, dans le pays des souris comme dans le pays des oiseaux, l’on n’y peut vivre, chauve souris, ni en souris ni en oiseau…
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Commentaires
Monsieur Sembic Guy, je vous savez romantique mais pas si pessimiste, mais si nous pouvons vivre et beaucoup mieux; il soufis juste de rassembler nous voix et les porter aussi aux que bon nombre d'instances légales, tremblent rien qu'en écoutant nous pas d'une marche courages, honnête et digne, inscrite avec des lettres (signes) de sang de nous ancêtres, a différentes époques de l'histoire avec une grande "H" des hommes dignes.
Nous y laisserions de plumes? Sans aucune doute, mais encore? L'avenir des générations veut plus que les quelques plumes, c'est n'est que de l'encre et du laiton; nous bales serons les mots, nous fusil serons les mots, et notre armée saura la poésie, l'honneur et la littérature. Et le champ les bastes plaines de la démocratie
Sincères salutations de Gramophone