Le Blog du Merdier

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Photos, images, documents et commentaires

Fil des billets - Fil des commentaires

dimanche, mai 26 2013

Le Mastodonte

Le mastodonte

L'ancêtre du mammouth...

C'est le Mastodonte, qui vivait sur le continent Européen, de -25 millions à -2 millions d'années avant notre temps actuel... Soit durant une grande partie de la dernière période glaciaire.

Il ne fut donc pas un contemporain ni des dinosaures qui disparurent il y a 65 millions d'années, ni de l'Homo Erectus qui ne fit pas son entrée en Europe avant -1 million d'années, venu d'Afrique...

C'est dans la région de Turin que fut découvert en 1858 un squelette en bon état de conservation, d'un de ces Mastodontes ayant vécu en Europe.

Il existait en fait, plusieurs familles ou espèces de cet animal, en Amérique du Nord et en Europe, dans les terres situées entre la barrière de glace et les régions subtropicales et moyenne latitude...

Le Mastodonte n'est pas en réalité, l'ancêtre du Mammouth : les deux espèces sont différentes (plus différentes par exemple, que le Néanderthalien et le Sapiens de l'espèce humaine, qui coexistaient entre -40 000 et -20 000)...

D'ailleurs le Mastodonte était d'une taille plus importante que le Mammouth : il mesurait plus de 3 mètres de hauteur et environ 4 mètres entre la queue et la tête, et la hauteur de ses pattes était comparable à la hauteur d'un homme, et ses deux défenses n'étaient pas recourbées.

Peu à peu, après -2 millions d'années, le Mastodonte s'éteignit au profit du Mammouth qui lui, s'éteignit à son tour à peu près vers la fin de la période glaciaire (-14000 -11000)...

… Il est surprenant de constater les différentes durées d'occupation des espèces sur notre planète La Terre :

Les dinosaures, de -225 à -65 millions d'années, soit 160 millions d'années...

Les mastodontes, de -25 à -2 millions d'années, soit 23 millions d'années...

Les Mammouths, de -2 MA à -11 mille années, soit à peine 2 millions d'années...

Et L'Homme : si l'on part de l'Homo Erectus il y a environ 1 million d'années... Pour combien de temps encore ?

Cela dit, une époque de la vie que nous vivons, avec tout son environnement de personnes (famille, voisins, amis, connaissances...) et de relation... Est, au regard du temps, au regard de l'Histoire, d'une brièveté déconcertante... Mais elle nous semble, cette époque là, dans cet environnement de personnes et de relation, durant le temps que nous la vivons... aussi longue qu'une ère géologique, et presque... éternelle... Comme si elle devait durer toujours, comme si hier, aujourd'hui et demain, n'était qu'un seul jour fait de milliers de matins, de milliers de soirs, de milliers de moments vécus...


 

Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

lundi, avril 1 2013

La dette

la dette

Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

mercredi, janvier 30 2013

L'hôtel des Baignots à Dax

Les Baignots à Dax

 

... Ce bâtiment aujourd'hui en rénovation complète, façade, intérieur et alentours, était jadis, jusqu'à sa fermeture en 1992, le Grand Hôtel des Baignots, à Dax, avec vue sur l'Adour...

Il y a toujours bien sûr, le Splendid, de style et d'architecture 1930, magnifiquement blanc et imposant par sa taille, qui, de nos jours, s'est "un peu démocratisé" (si l'on peut dire), mais qui jadis, vers le milieu du siècle précédent, accueillait "tout le gratin" venu de Paris et des capitales Européennes, les grands artistes, grands écrivains, cinéastes, acteurs et comédiens célèbres... Ainsi que pas mal de gens riches, cossus et "faisant la Une de l'actualité"...

C'est d'ailleurs au Splendid que venait Sacha Guitry tous les ans au début de l'été, qui y prit pension durant les jours terribles du grand exode sur les routes de France en juin 1940...

Aujourd'hui, il n'y a plus besoin d'être bien riche pour s'offrir un séjour de trois semaines en cure à Dax, en demi pension au Splendid... (rire).

L'hôtel des Baignots quant à lui, dans son plus glorieux temps du 20 ème siècle, celui des années 1930 à 1970 on va dire, pouvait passer pour un concurrent sérieux, presque de même niveau de standing et de commodités, que le Splendid... Venait là toute la bourgeoisie aisée de Paris, de Bordeaux, de toute la France, de toute l'Europe...

Aujourd'hui, la ville de Dax rénove et transforme ce joyau architectural de style Second Empire, en immeuble résidentiel d'habitation.

... J'imagine, j'imagine... Certains de ces touristes et curistes relativement aisés de "dans le temps", emberlificotés dans d'ahurissantes et affriolantes toilettes en particulier les dames, avec de petits toutous exotiques tenus en laisse, en villégiature, en soins de thermalisme, débarqués en gare de Dax par le rapide première classe qui ne mettait déjà que six heures trente pour faire les 729 kilomètres depuis la gare d'Austerlitz de Paris...

Que n'y eût-il eu à l'époque, de smartphone, d'internet, de Facebook et de camescope appareil photo numérique ! (Ils auraient su s'en servir de ces trucs là, tous ces curistes en shorts de ville à pli et chemisette blanche, toutes ces femmes à chapeaux "impossibles"!)

J'imagine, j'imagine, les dames et demoiselles de la Grande Poste de Dax, derrière leurs guichets, aux prises avec le mandat télégraphique international d'un client pressé et exigeant... et "un peu piqué sur les bords"...

Évaluer ce billet

5/5

  • Note : 5
  • Votes : 1
  • Plus haute : 5
  • Plus basse : 5

samedi, septembre 22 2012

Carnets de voyage, Arras et Montreuil sur Mer, sept 2012

     Voici, dans ces carnets de voyage, quelques photos prises à Arras et à Montreuil sur Mer, dans le pas de Calais, photos avec comentaires...

Visualisez avec ce lien :

 

http://yugcib.e-monsite.com/blog/carnets-de-voyage/carnets-de-voyage-arras-et-montreuil-sur-mer-sept-2012.html

 

Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

mercredi, septembre 19 2012

Carnets de voyage, braderie de Lille septembre 2012

P1120163.JPG

 

... Autres photos, avec commentaires :

http://notabene.forumactif.com/t12014-carnets-de-voyage-braderie-de-lille-1er-et-2-sept-2012

 

... Un peu d'Histoire :

     La braderie de Lille, l'une des plus grandes manifestations populaires en France et en Europe, a lieu chaque année le week end du premier dimanche de septembre.

Son origine remonte au 12 ème siècle, avec une première trace écrite de son existence (ou de ce qui lui ressemble), et qui date de 1127.

Au 12 ème siècle au moment de l'Assomption, se tenait la foire de Lille et les commerçants pouvaient vendre leurs produits pendant la foire. Mais la braderie proprement dite, en fait, ne commence vraiment son histoire qu'à partir du 14 ème siècle, et sa date est alors fixée au 27 Août, et sa durée est de cinq jours...

En 1446, Godin Maille et Pierre Tremant, marchands de volailles, s'installent sur la foire et font rôtir des harengs et des poulets qu'ils vendent aux gens, grâce à une autorisation qui leur accordée par la ville... En Flamand, "rôtir" se dit "braden", d'où l'origine du mot "braderie"...

Et la braderie donc, devient peu à peu chaque année, une grande manifestation populaire, et cela à partir du début du 16 ème siècle, quand les domestiques reçoivent l'autorisation de vendre les objets et effets usagés de leurs patrons.

Au 17 ème siècle ce sont les marchands qui viennent s'installer car les voies de transport se sont entre temps beaucoup améliorées ; et les artistes ambulants y viennent aussi.

Au 19 ème siècle, suivent avec les marchands, et le "petit peuple", les bourgeois et les camelots des environs de la ville.

Au 20 ème siècle de 1940 à 1960, la braderie perd un peu de son intérêt car elle devient un grand marché général du fait de la guerre et des années d'après guerre de la reconstruction.

Puis dans les années 1970 elle retrouve son esprit et son atmosphère d'autrefois, du moins jusque vers les premières années du 21 ème siècle, où elle reperd de nouveau (en partie) son intérêt à cause de la marchandisation-mondialisation croissante et envahissante, ainsi qu'avec le développement des vide greniers...

Arrivé vers 8h le matin de ce 1er septembre, par le métro ligne 1 depuis 4 Cantons, près de la cité universitaire de Villeneuve d'Ascq, où j'avais pu garer ma voiture, venu de Douai où j'avais dormi la veille ; je suis resté jusqu'au soir vers 20h, et avec ma femme nous avons parcouru pas mal de kilomètres dans les rues de Lille, le plus "mauvais" moment si je puis dire fut celui de notre passage dans la rue de la Liberté vers 17 h quand une foule compacte telle que je n'en avais jamais vue de ma vie à ce point là, nous a pour ainsi dire "étouffés littéralement, et nous avons dû à grand peine, rebrousser chemin...

Néanmoins, j'ai été très heureux durant cette belle journée ensoleillée, de connaître cet évènement qui est celui de cette grande manifestation populaire et festive, et finalement l'expérience s'est révélée enrichissante, et en dépit de la "mondialisation-marchandisation croissante et envahissante", j'ai trouvé que la braderie de Lille avait (devait avoir) conservé une partie de son caractère d'antan...

Je n'ai pu m'empêcher de penser à un certain moment, samedi vers 15h, au moment le plus chaud et le plus "fort" de la journée, devant un groupe musical sur la place de la République et au beau milieu d' une foule joyeuse et sympathique ; à cette chanson de Pierre Bachelet "Les gens du Nord ont dans leur coeur le soleil qu'ils n'ont pas dehors"... C'est ma foi, bien vrai, du moins en partie, et de ce côté là, je n'ai pas été déçu! Et j'ai même "regretté" (rire)... de ne pas avoir dans ce pays, qui est celui de Lille et de cette partie du Nord Pas de Calais, des souvenirs d'enfance, de famille, d'amis, et... "des racines"... Je me serais bien inventé alors, ces souvenirs que je n'ai pas eus, dans ce pays qui comme d'autres d'ailleurs en France et là où j'ai vécu, est très accueillant j'ai pu m'en apercevoir...

Le matin de mon arrivée à Lille (le jour s'était levé) je n'ai absolument pas été dépaysé, j'ai tout trouvé très facilement "du premier coup" (la station de métro, le parking) et il me semblait que "j'étais déjà venu"... D'ordinaire, les grandes villes et la foule m'effrayent, surtout les zones "banlieusardes ou périphériques" avec leurs tours, leurs grands ensembles, la difficulté à se repérer, à circuler en voiture, etc. ... Mais là, à Lille, c'était différent et puis, il y avait toutes ces constructions en brique (maisons et bon nombre de bâtiments), ce que l'on observe dans toute la région Nord Pas de Calais, et en même temps, une "modernité" comme dans un futur qu'on a envie d'aimer...

Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

mardi, septembre 11 2012

Carnets de Voyage, Brugge, septembre 2012

De Markt, la grand'place de Brugge

 

... De Markt : la Grand' Place où furent jetées les bases de la vie économique, politique et sociale... Le peuple s'y battait pour sa liberté, et l'on y discutait de l'industrie du textile Flamand...

A droite et entre le lampadaire et le beffroi, ou entre les deux calèches, on aperçoit la statue de pierre et de bronze de Jan Breydel et de¨Pieter de Coninck, vaillants combattants à la bataille de l'indépendance contre les Français en 1302.

... Un peu d' Histoire (c'est fou, soit dit en passant, ce que chaque lieu, ville, village, de France, de Belgique, de chaque pays du monde sous toutes les latitudes, est "chargé d'histoire" et "fourmille" de milliers d'anecdotes, de noms de gens, de visages, de tant de toutes ces choses écrites ou peintes qu'il y aurait de quoi en emplir tout un cosmos, tout un univers ou des centaines de milliers de livres de la Pléiade de 1000 pages chacun et je suis loin du compte!)

Voici :

Vers l'an mille, la mer arrivait à Brugge. Les marées d'équinoxe alors, rompent la barrière des dunes, la mer envahit les basses terres, et par la suite s'étendent des bandes de sable et serpentent des chenaux...

Sur ces terres pauvres vivent des peuples descendant des tribus des Morins et des Ménapiens que le "grand César" n'avait pas pris la peine de "civiliser"...

Sur l'une de ces jetées naturelles un peu plus stable et mieux assise que les autres, s'installent des paysans libres qui fortifient le site afin de se protéger des raids des Normands...

Au temps du roi Charles le Chauve, le comte Baudoin Bras de Fer obtient par mariage (en fait un kidnapping) avec la fille de Charles le Chauve, ces terres incultes. Et la Flandre donc, vient s'ajouter aux possessions du roi de France en Artois et Cambrésis.

Philippe le Bel en 1302, favorise le parti des notables en Flandre (les Leliaerts à l'emblème de la fleur de Lys)... Mais les "petites gens", les artisans, les métiers, se révoltent contre leur condition d'exploités et contre ce pouvoir en place des notables, inféodé aux Français... Le parti des Klauvaerts, dont l'emblème est le lion héraldique des Flandres, prend les armes au matin du 18 mai 1302, et "trucide" tous ceux qui, tombant du lit, ne peuvent prononcer correctement les mots "Schield en vriend" (bouclier et ami des guildes)... Dans les écoles Belges cet épisode de l'Histoire est enseigné aux enfants sous le titre "les matines brugeoises"...

Philippe le Bel (quel salaud, soit-dit en passant) apprenant que les francophiles (les "collaborateurs" de l'époque) sont massacrés, expédie toute sa chevalerie afin de mater les "bouseux"... mais la bataille qui a lieu sous les murs de Courtrai (Kortkrijk) le 11 juillet 1302, se solde par la victoire de la troupe Flamande (les ouvriers, les artisans, le "petit peuple") sur les chevaliers de Philippe le Bel embourbés dans les chenaux.

C'est cette bataille là que le mouvement Flamand du 19ème siècle, choisit comme emblème de la lutte du peuple contre l'oppression des notables et des possédants...

Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

mardi, août 7 2012

Ils avancent mais la route s'efface sous leur pas

les imposteurs

Celui qui tient dans sa main au bout de son long bras, un soleil, n'a pas un visage avenant... autant dire qu'il est peu crédible.

Quant à l'autre, celui qui présente un squelette de poisson, il sait qu'il trouvera preneur tout de même...

Mais tous deux avancent, avancent sans cesse, et la route s'efface sous leurs pas... Une route que personne ne prend, d'ailleurs... Le soleil est comme un gros bonbon qui lumine, prêt à être sucé, et le poisson dépouillé de sa chair est une nourriture bien pauvre sur laquelle tant de dents se jettent cependant...

Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

vendredi, juillet 27 2012

Ah, ces p'tits neunoeils qui nous épient

img041.jpg

Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

lundi, juillet 23 2012

Porte à quatre battants, ouverte

porte ouverte

Une porte ouverte (et quelle porte : en quatre battants)... Sur... Un désert de neige à quatre mille mètres d'altitude...

Mais il souffle sur les battants de cette porte, un vent brûlant comme celui d'un désert de sable ; la neige ne fond pas et le silence que porte le vent, à quatre mille mètres d'altitude, vitrifie tout ailleurs imaginé, possible ou impossible, tout présent, tout passé, tout avenir...

Je ne pense plus, je ne sens plus que j'existe, alors que j'ai tant rêvé qu'un jour je m'envolerai...

Quatre battants d'une porte ouverte sur un désert de neige en haute montagne, qui claquent comme les pattes arrière d'un lapin agacé sur le plancher de sa cage... ouverte elle aussi...

Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

vendredi, janvier 27 2012

Hameçonnette (texte audio)

https://skydrive.live.com/redir.aspx?cid=9d31f6efb6d490a4&resid=9D31F6EFB6D490A4!456&parid=9D31F6EFB6D490A4!102

Texte tiré de mon livre "Le Chien Vert", durée d'écoute environ 4 minutes.

Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

- page 1 de 5