Le Blog du Merdier

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Chroniques Yugcibiennes

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mercredi, décembre 6 2017

5 et 6 décembre 2017, une actualité très chargée...

... Avec la disparition de Jean d'Ormesson, grande figure de la littérature française ; la disparition de Johnny Halliday, géant français du rock, de la chanson et de la musique ; mais aussi avec ce nouveau pas franchi dans l'escalade et dans la menace d'un conflit mondial impliquant plusieurs puissances militaires et états... Comme si la Corée du Nord ça suffisait pas déjà, voilà-t-il pas que le président Américain Donald Trump veut faire de Jérusalem la nouvelle capitale d'Israël, ce qui "change la donne" (dans le mauvais sens) en ce qui concerne la tension entre Israël et la Palestine, en fait dans tout le moyen orient (et avec la Russie, l'Iran, derrière)...

Il n'en demeure pas moins qu'au soir du 5 décembre 2017 à la télévision sur France 2, l'émission préférée des Français "retour de terre inconnue" mobilisait plusieurs millions de téléspectateurs dans un record d'audimat et dans un grand moment d'émotion, d'espérance d'une humanité meilleure... Autant dire qu'il ne devait sans doute pas y avoir autant de monde, ce soir du 5 décembre 2017, pour voir sur Arte, l'émission documentaire sur la sécurité des centrales nucléaires...

Bon, il est vrai que cette émission documentaire sur Arte, demeure visible en entier, en "replay" pendant une semaine... Mais quels sont ceux et celles, à vrai dire, qui, à un moment quelconque de la journée, dans la semaine qui vient, pris dans le "maëlstrom" de leurs activités quotidiennes, travail, loisirs, courses et affaires urgentes (et soucis)... Vont regarder cette émission en entier ?...

Ce grand moment d'émotion et d'espérance en une humanité meilleure, en un optimisme partagé par les "moins de 26 ans" (selon ce qu'affirmait l'invité de Fréderic Lopez), procède à mon sens, autant de la réalité que du rêve, autant de la réalité du meilleur que de la réalité tragique, désespérante, du monde... Car jamais sans doute dans toute l'histoire de l'humanité et des civilisations, le meilleur n'a autant été une réalité que le pire, en ce début de 21ème siècle où la pression de l'activité humaine sur la planète devient si forte et si lourde de conséquences...

Le documentaire sur la sécurité nucléaire en France notamment, aux USA, en Belgique et ailleurs dans le monde, met en évidence la vulnérabilité des centrales nucléaires, non seulement au risque naturel (séisme, inondation, tempête, incident technique) mais aussi et surtout au risque terroriste qui s'ajoute aux autres risques...

Après les catastrophes de Tchernobyl en 1986 et de Fukushima en 2011, les mesures de sécurité prises par les états ont certes été renforcées, mais elles demeurent floues et surtout, classées "secret défense"... Que l'on imagine ce qu'il adviendrait de ces centrales nucléaires réparties dans le monde (dont la plupart sont situées aux USA, en Europe, en Russie et en Chine et au Japon) en cas de conflit mondial et d'utilisation d'engins guerriers à grande capacité de destruction...

Les grands industriels privés, et les lobbies du nucléaire et des ressources énergétiques, privilégient -c'est évident, tragiquement évident- la rentabilité sur la sécurité. Est-ce que ces grands pontes, grands dirigeants, grands actionnaires, grands décideurs, personnages politiques les plus importants et les plus influents de la planète, et grands acteurs économiques, ont été eux aussi, des téléspectateurs de "retour de terre inconnue" ? Et que représente à leurs yeux, un Jean d'Ormesson ? Et un Johnny Halliday autrement qu'un "produit de marché" ? Et toute la littérature avec tous les livres produits, tout l'art, toute la musique, toute la chanson, autrement qu'une culture de la consommation ?

Si l'espérance en une humanité meilleure est une réalité -et peut être le théâtre d'une révolution différente de toutes les révolutions précédentes... Elle ne peut être que, et seulement la réalité de centaines de millions voire de milliards d'humains "du commun des mortels" que nous sommes tous sur cette planète, tous modes de vie, de quelque condition sociale, de quelque culture ou religion ou croyance que ce soit, confondus... Et non pas le fait des grands industriels privés et des lobbies de l'économie de marché, ni de quelques conglomérats d'intellectuels affiliés aux grands décideurs et possédants uniquement préoccupés de ce dont ils peuvent profiter au maximum et à court terme...


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La femme dans l'économie de marché

... Est l'égale de l'homme.

Et c'est le seul domaine, l'économie de marché, dans lequel l'Islam, et les autres religions... Et la société en général, a autant impacté les femmes que les hommes.

Mais l'on ne peut en dire autant du statut de la femme en matière d'égalité de droits, de parité, de salaires payés, de représentation dans la société...

L'Islam n'a guère évolué depuis son origine, sur la question du statut de la femme dans la société, dans la famille...

Bien sûr, quand je vois une femme voilée je pense que sous le voile il y a une femme... Mais dans mon esprit cette femme dont on ne voit que le visage – pour autant que le visage soit entièrement visible- est plus une silhouette qu'une femme...

Cette question du statut de la femme dans la société, est pour moi, "primordiale" et "sensible"... Et si les chrétiens et les juifs, certes moins que les musulmans ont -à mon sens- "quelques progrès encore à faire", notamment en ce qui concerne l'égalité des salaires, l'accès à certaines activités et la représentation de la femme dans la société... Les non croyants, les athées, et d'une manière générale la société toute entière, doivent encore évoluer, tous autant qu'ils sont !...

Mais il faut dire -et c'est patent- que l'économie de marché, quant à elle, pratique bien l'égalité entre les hommes et les femmes puisque l'économie de marché a pour fondement l'incitation à la consommation et qu'en ce sens, elle ne fait aucune différence entre un acheteur et une acheteuse, un consommateur et une consommatrice... L'argent en effet, n'a pas de sexe... Pourvu qu'il remplisse les tiroirs caisse, qu'il rétribue des actionnaires, qu'il génère du profit...

D'ailleurs, à La Mecque, à Lourdes, et en tant de lieux de pélerinages et rassemblements religieux, il faut voir toutes ces galeries, boutiques et espaces marchands à perte de vue en enfilade de chaque côté des rues et autour des places...


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lundi, décembre 4 2017

Hypocrisie dans les débats sur le statut de la femme dans la société

... D'après ce que j'ai pu comprendre de l'islamo gauchisme, c'est que l'islamo gauchisme serait des gens de gauche offusqués que l'on discrimine ouvertement sur la place publique, dans les médias, sur le Web et sur les réseaux sociaux, les musulmans dans leur ensemble...

Ainsi les gens de gauche islamo gauchistes disent, affirment – et le font savoir autour d'eux- que l'islam est une religion discriminée, prise pour cible et donc stigmatisée...

Les islamo gauchistes mettent en avant cet argument selon lequel l'islam serait dans sa version "islamo compatible avec les valeurs de la République Française", une religion de paix et d'amour...

Et que donc, les musulmans pour la plupart d'entre eux, sont de "bons musulmans citoyens de la République Française" au même titre que de "bons chrétiens", de "bons catholiques"...

En tant qu'homme de gauche pour ma part, je ne suis pas islamo gauchiste, et cela pour la raison essentielle qui est celle du statut de la femme dans la société chez les musulmans.

Le statut de la femme dans la société, dans la culture, dans le mode de vie, dans la famille, chez les musulmans, étant "ce qu'il est", ce que tout le monde peut constater, observer ; est assurément un statut d'infériorité et de soumission.

Rien que, et déjà seulement à cause de ce statut d'infériorité et de soumission, je pense que la discrimination, voire la stigmatisation, s'impose de fait... Et qu'en conséquence, discriminer l'islam sur la question de la place et de la représentation de la femme dans la société ; ne me semble pas être condamnable ou répréhensible...

Cette question du statut de la femme chez les musulmans est un véritable problème, mais -soit dit en passant- chez les chrétiens et les juifs, et d'une manière générale dans la société toute entière dans sa diversité, y compris chez les non croyants et ce que j'appellerais des "progressistes modérés", cette question demeure toujours d'actualité... Et aussi, débattue dans une certaine hypocrisie...

Je suis donc sans aucune concession à l'égard d'une religion, d'une culture, d'une société, à partir du moment où dans cette religion, dans cette culture, dans cette société, le statut de la femme demeure un statut d'infériorité, d'inégalité de droits notamment en matière de salaires, et de soumission (soumission acceptée ou subie de force)...


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mercredi, novembre 29 2017

Le Web, un champ de recherche ?

... Le Web n'est pas, actuellement, dans les années présentes, dans les années à venir en cette première moitié du 21ème siècle... Un champ de recherche dans le domaine de l'expression artistique ou littéraire, un champ de recherche dans lequel puiseraient des "découvreurs de talents" ni en général des gens dont l'activité ou le métier est lié à l'art, à la littérature (je pense à des journalistes, des biographes, des critiques littéraires, en particulier)...

Le champ de recherche dans le domaine de l'expression artistique ou littéraire, est toujours aujourd'hui encore celui de tout ce qui est produit dans la presse, dans l'édition classique, dans les livres parus... En gros, dans la "chose écrite ou produite et publiée" sous la forme de documents, d'articles de presse, de livres... Et qui fait ou peut faire l'objet d'un commentaire, d'une page dans un journal ou dans une revue.

Le Web n'est rien d'autre (et seulement) qu'un champ de visibilité. D'une visibilité aléatoire dans quasiment tous les cas de figure, à l'exception cependant de la visibilité de quelques personnes de ci de là (plus ou moins connues d'un public) qui, sur des réseaux sociaux, sur Twitter ou sur Facebook, ont ce que l'on appelle des "followers" ou des "amis" (ou des inscrits) en grand nombre...

Le Web deviendra-t-il, constituera-t-il, un jour, un champ de recherche pour des "découvreurs", des sortes d' archéologues de la production littéraire ou artististique ?

Rien, absolument rien, sans vecteur de transmission, sans support, sans intervenant agissant... Rien de ce qui n'est que "seulement visible" (et donc accessible) sur le Web, ne peut, par lui-même, par son seul mouvement, sa seule énergie, par la seule force ou volonté en lui... "S'exister" (et encore moins "s'exister durablement")...


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Une sorte d'omerta sur la question des salaires payés aux femmes ? ...

... La nature des êtres, tant humains que non humains, est ainsi faite qu'il y a les forts et les moins forts, les faibles ; les soumis et les dominants, les actifs et les passifs.... Dans une mesure qui varie du plus soumis, du plus faible, au plus fort, au plus dominant...

Le fort, le dominant, ou au contraire le faible, le soumis, est aussi bien l'homme que la femme, le mâle que la femelle... Il n'y a donc pas de sexe dit "faible" ou "fort", et cela, tant du corps que du caractère. Il y a seulement des êtres, hommes ou femmes, mâles ou femelles, plus forts ou plus faibles, de corps ou de caractère.

Ce qui me gêne chez les humains, dans leurs différentes sociétés, civilisations, cultures, croyances ; ce sont les femmes qui, d'elles-mêmes, comme "si c'était naturel alors que ce ne l'est pas", pensent et intègrent au plus profond d'elles mêmes qu'elles ne peuvent qu'être soumises à l'homme, l'homme avec lequel elles vivent qui est leur mari, leur compagnon...

Ces femmes là, qui ne sont pas "spécialement des êtres faibles", qui ont même de la personnalité et du caractère, et qui ne sont pas non plus "passives"; lorsqu'elles disent "se sentir naturellement bien dans leur peau" et dans une "normalité des choses" en vivant avec un homme auquel elles trouvent "juste" d'obéir, en somme de se soumettre (priorité de la décision, du choix, de l'homme)... Eh bien, cela me gêne, cela je n'arrive pas à le comprendre, à l'intégrer dans ma culture, dans ma pensée...

Et j'ai envie de leur dire, à ces femmes : "vous trahissez les autres femmes, celles qui combattent pour leurs droits, pour leur liberté, pour l'égalité homme/femme (notamment en ce qui concerne les salaires)... Et vous vous inscrivez en porte-à-faux par rapport à un principe de dominance (ou de soumission) naturel qui est naturellement asexué...

Au nom de quoi, en vertu de quel principe aussi infondé que fallacieux, au nom de quelle "morale", au nom de quelle "logique", une femme "bien dans sa peau", dans une relation normale avec son homme ; peut-elle penser au fond d'elle même, comme si elle était un poisson dans l'eau... qu'elle doive approuver le choix, la décision de son mari "parce que c'est l'homme de la maison" ?

Pour moi, il y a là, une véritable aberration ! Ces "femmes là", je les interpelle, je ne les soutiens pas, je ne suis pas de leur côté ! Elles font même selon moi, plus de mal que ne le font les hommes qui déconsidèrent les femmes. Qu'elles le sachent, qu'elles en prennent conscience et qu'elles extirpent de leur culture de femme, cette "idée" fallacieuse et infondée" de "l'homme de la maison prioritaire dans un choix, dans une décision qui concerne le couple, la famille" !

C'est -en quelque sorte- dirais je "la femme en moi qui s'exprime" (car nous sommes tous, humains que nous sommes, autant homme que femme dans le caractère, dans la sensibilité)...

Il est cependant une question -essentielle, oui, aussi essentielle que toutes les questions au sujet desquelles on débat, on s'exprime (les femmes s'expriment) en ce qui concerne les violences faites aux femmes, la condition féminine, ce qui ressort de la loi et des disposions existantes, ce qui qui est prévu et va être mis en place notamment avec le gouvernement d'Emmanuel Macron- c'est cette question toute aussi essentielle mais au sujet de laquelle on "n'en entend guère tant de monde que cela", de la part des acteurs économiques, des employeurs, tant dans la fonction publique que dans l'entreprise privée... C'est bien la question de l'égalité, de l'égalité réelle des salaires entre les hommes et les femmes. Existerait-il encore une sorte d' omerta sur ce sujet ? Je le crains, je le pense. Une omerta qui est encore une réalité... Une "règle du jeu" dont les femmes sont encore bel et bien les perdantes, une "règle du jeu" d'une injustice flagrante, qui n'est fondée que sur des principes fallacieux et qu'un gouvernement, qu'une société civilisée, moderne, évoluée, se doivent de "foutre en l'air" !

... Il est certain, plus que certain même, que tout ce que je dis là, ne peut convaincre :

-Ni les musulmans en particulier les plus fondamentaux dans leur croyance dans leur culture leur mode de vie leur vision de la femme – et en général tous les musulmans dits "modérés"...

-Ni les chrétiens pratiquants ou plus ou moins pratiquants traditionalistes et par extension les familles où l'homme, l'époux, le père est considéré comme le chef de la maison soit incontesté soit écouté et vénéré approuvé...

-Ni les femmes qui, heureuses dans la condition d'épouse qui est la leur, pensent au fond d'elles mêmes que leur homme est leur dieu...

En somme, mon propos est "impie" aux yeux de tous ceux et celles qui "versent tant soit peu dans une certaine consensualité, normalité de pensée, de culture...

Je déclare, j'affirme, je dis haut et fort que l'impiété en matière de relation homme/femme, n'est pas de mon côté mais du côté de ceux et celles qui "versent dans la consensualité, dans la normalité, dans ce qu'il est tacitement ou ouvertement convenu de penser"...

Je ne serai donc jamais/jamais ni musulman ni catholique ni protestant ni mormon ni témoin de jéhovah ni juif ni bouddiste ni d'aucune, aucune religion monothéiste (si j'avais une religion ce serait la même religion -qui d'ailleurs n'en était pas une"- que celle de la "Terre Mère" des humains du Paléolithique Supérieur...

Je ne serai jamais non plus athée militant fondamentaliste dans un athéisme ressemblant à une religion... Je demeurerai, autant dire, un "athée tout court" ! ... Et un amoureux de la Féminité sans forcément être un féministe...


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samedi, novembre 25 2017

L'écriture inclusive

... Je ne suis pas, disons, "fondamentalement opposé" à l'écriture inclusive, née de la volonté de faire changer les mentalités sur l'égalité Femme/Homme dans le langage (et donc dans l'écriture)...

Toutefois, je ne suis pas d'accord (pas du tout, même) avec certaines règles nouvellement précisées, dont je donne ici quelques exemples d'application :

-"Ils font du cinéma" ("ils", bien sûr, sont les hommes ET les femmes sans distinction). Le fait de remplacer "ils" par "Elles et ils" ( Elles et ils font du cinéma) à priori, me convient, quoique l'on pourrait aussi dire et écrire "Ils et elles font du cinéma" (dans ce cas, mettre "ils" ou "elles" en premier ne me semble pas privilégier que ce soient des hommes plutôt que des femmes - ou des femmes plutôt que des hommes- qui font du cinéma).

-L'accord se faisant avec le sujet le plus proche du verbe :

"Les hommes et les femmes sont belles" : là il y a manifestement un illogisme de langage. (Si les femmes sont belles, les hommes sont comment alors?)

Dans ce cas, voici ce que je dirais ou écrirais : "Les hommes sont beaux et les femmes sont belles".

Autre cas : "l'armoire et le buffet sont poussiéreux" (buffet proche de sont-verbe- donc poussiéreux-adjectif qualificatif au masculin )... Mais "le buffet et l'armoire sont poussiéreuses" : buffet et armoire ne sont pas des êtres vivants mais des objets ; et en ce qui concerne les choses "non vivantes" (et donc à plus forte raison ne sont ni des hommes ni des femmes) je pense que la règle classique s'impose (pas d'écriture inclusive dans ce cas)... Donc on écrit comme le fait depuis toujours "le buffet et l'armoire sont poussiéreux" (ou encore " le citron et l'orange sont bons" -et non pas "le citron et l'orange sont bonnes" )...

-Utiliser un point milieu pour marquer le genre des mots :

Notamment (et pour l'essentiel dans le langage et l'écriture) en ce qui concerne les métiers, les professions : là, je ne suis pas d'accord avec la mise en place (nouvelle règle) du point au milieu ( la candidat.e, la professeur.e, les commerçant.e.s , les ambassadeur.rice.s )...

La logique naturelle du langage veut que, pour un métier, pour une profession (ce métier là ou un autre, cette profession là ou une autre) nous pouvons avoir dans ce métier, fonction, profession, aussi bien un homme qu'une femme (bien que pour certains métiers, certaines fonctions ou professions l'on y trouve soit davantage d'hommes, soit davantage de femmes)...

En conséquence pour "candidat" (qui est un état et non pas un métier) on écrit "le candidat" pour un homme, et "la candidate" pour une femme.

Mais on doit toujours selon moi écrire "professeur, commerçant, artisan"... (d'emblée on sait bien, inconsciemment, comme "coulant de source", qu'un commerçant, qu'un artisan ou qu'un professeur peut être une femme)...

A présent, pour "avocat" on dit déjà "avocate", et pour "ambassadeur" on dit déjà "ambassadrice" ...

-Ne plus utiliser les majuscules de prestige à homme ou femme :

Par exemple "les droits de l'Homme", à remplacer par "les droits humains" et "la déclaration des droits de l'Homme et du citoyen" par "la déclaration des droits de l'humain et DES citoyens" (et non pas "du.de la citoyen.ne comme prévu) ... (L'état même de "citoyen" implique nettement soit UN citoyen, soit UNE citoyenne, MAIS au pluriel "DES citoyens" parce que tout simplement "des citoyens" se sont autant des hommes que des femmes)...

J'écris donc "les droits de l'humain" et "la déclaration des droits de l'humain et des citoyens"

... Cela dit, proposez moi une "dictée type" (quelque chose d'assez carabiné autant que possible, et suffisamment long -par exemple une bonne page de 45 lignes... Et je vous fais un corrigé...

N'oublions pas que ce sont les nuances (associées à une logique) qui "font l'orthographe" (déterminent la manière d'appliquer les règles -tout en demeurant dans la règle)...

... Dans l'idée que se sont les nuances associées à une logique, qui font l'orthographe et déterminent la manière d'appliquer les règles tout en demeurant dans la règle, voici :

Le terme "écrivain" :

L'on doit dire "un écrivain" pour un homme, et "une écrivain" pour une femme. (et non pas "une écrivaine")...

Mais "l'écrivain" ou "les écrivains" ou "des écrivains" (écrivain précédé de l'article "l' " ou "les" ou "des" ) cela implique que l'écrivain ou que les écrivains ou que des écrivains sont aussi bien des hommes que des femmes. (donc on ne doit pas dire "l'écrivaine" ni "les écrivaines" ni "des écrivaines" )...

Cependant, il faut bien distinguer "écrivain" en tant que métier (métier d'écrivain) et "écrivain" en tant que le fait d'écrire sans être un écrivain (ou une écrivaine) de métier... Dans ce cas (être UN écrivain ou UNE écrivaine sans être du métier d'écrivain) ce n'est plus être écrivain mais c'est être plus exactement "un homme ou une femme d'écriture" ...

"JE suis un homme d'écriture et non pas un écrivain" ... (en ce qui me concerne)

"L'une de mes amies n'est pas écrivain (ou n'est pas une écrivaine), elle est une femme d'écriture du fait qu'entres autres occupations diverses, elle rédige un journal de vie, ou bien des récits anecdotiques, ou encore s'exprime sur sa page Facebook sur des faits d'actualité"


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mercredi, novembre 22 2017

Mauvaise nouvelle pour les personnes atteintes de maladies graves

... La ministre de la santé, Agnès Busyn, envisage de modifier le régime de l'ALD (affections de longue durée) pour "certains cancers" qui ont un taux de guérison de 50% et dont "certains de ces cancers" (la nature de ces cancers n'est pas précisée) seraient en voie de guérison très nette...

Cette modification du régime de l'ALD (non prise en compte en ALD de certains cancers considérés "en voie de guérison"), de toute évidence, va entraîner la conséquence suivante :

Supposons une personne, une femme, atteinte d'un cancer du sein au stade 2 ou 3 (sur 5). Ou un homme atteint d'un cancer de la prostate au stade 2 ou 3... Cette personne, homme ou femme, réside dans une localité rurale, située à plus de 100 km d'un centre de cancérologie tel que celui par exemple, de l'Institut Bergonié de Bordeaux ou du Centre de cancérologie de Villejuif. Elle ne pourra plus, cette personne, bénéficier d'une prise en charge à 100% et sans aucune avance à faire, pour son transport quotidien (ou 2 fois par semaine) en VSL aller retour afin de se rendre aux séances de traitements. Le transport sera alors dans bien des cas, à la charge de la famille de la personne, et se fera en véhicule d'un membre de la famille dans les conditions de transport que l'on sait (pas les meilleures) et avec toutes les contraintes liées à la circulation (embouteillages, stationnement, etc.). Beaucoup, en conséquence, et le malade lui-même, renonceront à cette contrainte d'un transport de plus de 100 km aller retour et préfèreront "par la force des choses" être soigné et suivi à l'hôpital le mieux équipé, le plus proche...

Sans compter les autres conséquences de la non prise en charge en ALD : l'avance à toujours faire, du paiement des honoraires médicaux (du moins en partie selon le cas), le non remboursement des dépassements d'honoraires...

De toute évidence, avec cette modification du régime de l'ALD, en l'espace de quelques mois déjà (c'est ce que l'on va constater et les statistiques en feront état), ces cancers dits "en voie de guérison" vont voir leur taux de non guérison augmenter progressivement et passer d'actuellement 30 à 50% à 70%... ("merci" Agnès Busyn, je ne te souhaiterai certainement pas ta fête le 21 janvier)...

... D'autre part, que penser aussi, de ce qu'envisage la ministre de la Santé Agnès Busyn, dans le cadre de la lutte anti tabac... D'interdire que passent sur les écrans des cinémas et dans les films de télévision, les films où les acteurs fument des cigarettes ? Fini, alors, les Belmondo des années 70, les Lino Ventura et tant d'autres, sur les écrans de cinéma et de télé? ... (Ou faudra-t-il expurger de ces films toutes les scènes avec cigarette ou pipe -donc plus aucun Maigret, de Georges Simenon)...

Décidément, ce gouvernement de Macron et d'En Marche, avec ses institutions dont en particulier la Justice... A "complètement perdu la tête" !


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mardi, novembre 21 2017

Accessibilité à la culture

... Acheter des écrans plats géants ou des Home Vidéo à plus de 1000 euros, des smartphones à 200 euros, dépenser jusqu'à plus de 100 euros par semaine dans des lotos et des jeux de grattage, payer entre 40 et 60 euros une place pour un match de football, se rendre dans un grand parc d'attractions à 45 euros l'entrée ; pour des personnes à budget modeste (et qui de surcroît ne cessent de faire entendre autour d'elles qu'elles sont à budget modeste)... C'est, de cette manière là, par dépendance, par addiction, par habitude, par soumission passive à une "culture de consommation de masse", abandonner la culture à une élite ; croire qu'une pièce de théâtre, qu'un ouvrage de littérature, qu'un concert de musique classique, que l'opéra et les musées ne sont réservés qu'à des personnes d'un milieu social aisé et privilégié...

L'on n'abandonne jamais autant la Culture à l'élite, que lorsque l'on se refuse, se soustrait soi-même à la culture... principalement à cause de l'effort que demande la culture mais aussi à cause d'un manque de motivation ayant souvent pour origine l'absence ou la démission de gens autour de soi qui auraient pu ou dû nous amener à la culture...

S'il est vrai -déplorable- qu'une place de théâtre coûte entre 40 et 60 euro, il est tout aussi vrai -et déplorable quand on pense au profit réalisé par les lobbies du loisir- qu'une entrée dans un grand parc d'attractions coûte 45 euros...

Mais à vrai dire, en y réfléchissant tant soit peu... N'y-a-t-il pour se rendre dans un théâtre Parisien (ou de n'importe quelle ville en France) QUE des "bobos trente/quadragénaires ou seniors" forcément aisés... Et n'y-a-t-il pour acheter un smartphone à 200 euro, ou pour se rendre à un match de football à 80 euro la place, QUE des gens à budget modeste ?

Les "aisés" qui se refusent à la culture -principalement à cause de l'effort que demande la culture- sont peut-être plus nombreux que l'on veut bien le croire !


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mardi, novembre 14 2017

15000 scientifiques dans 184 pays, alertent sur l'état de la planète

... Un phénomène d'extinction de masse est déjà en cours, entraînant la disparition constatée de nombreuses espèces de toutes sortes d'animaux sauvages dont des mammifères, des poissons, des oiseaux, des insectes...

Au zoo d'Amnéville proche de Metz, l'un des plus importants parcs animaliers d'Europe, devant chaque espace dédié à tel ou tel animal, une affiche d'information indique 2 fois sur 3, que cet animal là est en voie de disparition imminente (en 10/20 ans) et qu'il ne demeure plus de cet animal, que quelques représentants protégés, répertoriés et suivis.

Et dans les 1 sur 3 qui ne sont pas encore considérés comme étant en situation de réelle disparition imminente, il y en a la moitié dont la vie devient de plus en plus difficile, ne trouvant plus à se nourrir en quantité suffisante (importante modification par l'activité humaine, de leur environnement naturel)... et de surcroît chassés...

Le parc animalier d'Amnéville, c'est, sur un espace de 18 hectares, environ 2000 espèces animales présentées, dans la plus grande diversité possible. Il y aurait donc entre 650 et 700 de ces espèces en voie de disparition imminente.

Si l'on englobe autant que faire se peut, la totalité des espèces vivantes connues, aériennes, aquatiques et terrestres toutes espèces observées et découvertes, la proportion des êtres vivants qui sont en train de disparaître en l'espace de 10/20 ans -et qui vont disparaître dans les 10/20 prochaines années, cette proportion est sans doute, non plus de 1 sur 3 mais de 3 sur 4 sinon 4 sur 5... Et l'être humain faisant partie de la totalité des espèces vivantes, il sera lui aussi concerné, et entraîné dans l'extinction de masse...

... Mais bon... Les lobbies, les cartels, les consortiums de l'exploitation des ressources naturelles que sont le bois, les minéraux, l'eau, les cultures... Avec leurs assemblées d'actionnaires, leurs milliers de nervis, leurs financiers, et celles de leurs clientèles qui consomment le plus et de loin par rapport à la majorité... "Ont encore de beaux jours devant eux" (de trop beaux jours comme ceux d'une belle arrière saison qui s'enfuient de plus en plus vite)...


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lundi, novembre 13 2017

Stars war de retour et en force, et avec un jeu concours

... Depuis une semaine on voit dans les entrées des Leclerc bien en évidence, de grandes silhouettes en carton représentant ces "soldats" de la guerre des étoiles, et à côté, des dépliants et des boîtes invitant à un jeu concours...

ça me gonfle, ça m'horripile, de voir ces robots guerriers, symboles pour moi, d'une "science fiction bas de gamme grosse consommation de masse", d'une "science fiction" qui n'a rien à voir avec la science fiction d'un Asimov par exemple !

Je trouve bêta, sans aucune magie, d'une banalité déconcertante, d'une monumentale stupidité, et qui plus est, d'une agressivité primaire, et donc d'une absence de la moindre poésie, ces guerriers en carton qui ne font pas même peur à des petites filles !

... La silhouette en carton grandeur nature de Marc Lévy grand romancier populaire, qui, un temps, il y a quelques années, trônait bien en évidence devant les maisons de la presse et les étals des Leclerc Culturel... Avait "au moins l'avantage" d'inciter des gens à la lecture de livres... Quoique ces silhouettes en carton de Marc Lévy, entraient tout comme aujourd'hui ces robots guerriers de Stars war, dans l'ordre d'une publicité à vocation consumériste...

... Et notez (rire)... Qu'ils sont dotés, ces robots guerriers, de... "protège – zob" (ou de "protège – minou" pour les femmes guerrières)... J'hallucine !


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