Le Blog du Merdier

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Tags et petites pensées

Fil des billets - Fil des commentaires

lundi, octobre 30 2017

Deux milliardaires en discu filo, en bagnole :

Le conducteur à son ami :

"balance ton cochon d'or" !

Et l'ami, assis à côté :

"balance ta porsche" !


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mercredi, octobre 25 2017

Jours heureux

... L'ivresse des jours heureux disparaît comme s'enfuit l'eau du bain tourbillonnante et encore toute chaude, par le trou de la baignoire...

Il reste alors autour du trou, une écume qui se cristallise et que seul, un regard ivre de souvenir, aperçoit...


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vendredi, octobre 13 2017

Le pouvoir des mots

... J'attends des mots qu'ils acquièrent le pouvoir de guérir, d'effacer les cicatrices et de se poser tels des doigts de jeune femme sur des attentes maltraitées...

Ces mots existent bien mais leur pouvoir n'est que potentiel, et, trop rarement, réel...


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vendredi, octobre 6 2017

Deux parties intégrantes de la personnalité humaine, inégales et indéfinies...

... La part d'égoïsme, de cupidité, d'intérêt personnel, de préoccupation de ce que l'on va faire, de ce dont on a besoin à titre personnel... Est partie intégrante et naturelle de la personnalité humaine, tout comme l'est aussi la part d'humanisme, de considération, d'intérêt pour l'autre...

Les deux parties intégrantes sont cependant inégales d'un être humain à l'autre, et surtout, il existe toujours entre les deux parties, une sorte de "territoire" incertain, ambigu, indéfini...

Sousestimer l'existence de la part d'égoïsme, de cupidité, d'intérêt personnel, de préoccupation et de besoin personnel, relève d'angélisme et expose à des déconvenues... Mais au contraire surrévaluer et amplifier l'existence de la part d'égoïsme et de cupidité, relève d'un pessimisme pouvant devenir obsessionnel et de nature à rendre la relation à l'autre difficile, hésitante voire à l'empêcher... Et contribue à l'isolement, au repli sur soi...


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mardi, septembre 19 2017

"Comment ça va se goupiller l'affaire là ?" ...

... Ne plus être témoin de ce qui dans l'avenir sera et se fera... Pour un grand curieux, pour des yeux qui se portent sur la ligne d'horizon et cherchent à voir ce qui est au delà ; parce que l'on doit disparaître... C'est cela, ce qu'il y a de plus terrible, de plus inacceptable, de plus frustrant, dans la certitude de la mort...

Est-ce que pour le fataliste, pour celui qui trouve tout normal, pour celui dont son jardin lui suffit, est-ce que pour le soumis, pour celui qui n'est pas trop curieux, pour celui qui ne se pose guère trop de questions au sujet de ce qui un jour sera ou se fera... La certitude de la mort est aussi terrible ?

Pour le curieux, le témoin encore vivant de tout ce qui se passe, pour les yeux qui n'ont de cesse de scruter la ligne d'horizon afin d'essayer d'apercevoir ce qui est au delà... Il n'y a que l'imaginaire, l'idée que l'on peut se faire, du "comment cela sera" lorsqu'on ne sera plus là en ce monde... Et c'est d'aujourd'hui, sur la base de tout ce que l'on sait, de tout ce que l'on voit se faire et évoluer, du monde en lequel on vit ; que se fondent notre imaginaire et l'idée que l'on se fait du monde dans lequel on ne sera plus...

Quand j'ai devant moi un enfant de cinq ou de six ans, ou une jeune personne de 30 ans ; je me dis que cet enfant, que cette jeune personne, vieux qu'ils seront dans des années où je serai mort, verront ce que je ne verrai pas...

J'ai la curiosité très forte de savoir ce que le monde deviendra... Autant dire (façon de parler) : "comment ça va se goupiller l'affaire là ?" (l'affaire du monde des humains) ...


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samedi, août 26 2017

L'homme de main, l'homme de regard...

... "Il faut choisir : être un homme de main ou être un homme de regard"

Etre seulement l'un ou seulement l'autre, à mon sens, n'est pas le choix qui convient au mieux...

L'homme de regard qui n'est pas un homme de main est peut-être effectivement un homme de pensée, de réflexion, d'observation, de témoignage, mais seulement contemplatif et témoin qu'il est, il agit peu...

L'homme de main qui n'est pas un homme de regard, est peut-être effectivement un homme agissant, mais il agit davantage dans le présent que dans la perspective d'un avenir, il agit davantage par réaction que par réflexion.

A choisir, autant être à la fois un homme de main et un homme de regard...

Mais il y aussi, l'homme de parole et d'écrit qui, assimilé à l'homme de regard, s'il n'agit que peu parce que ses moyens d'agir sont limités ; n'en demeure pas moins par la puissance et par la portée du verbe qui est le sien, un vecteur de l'agissement qui se fera, "la brassée d'étincelles" dont partira le feu...



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mercredi, juillet 26 2017

La complexité de l' Œuvre...

"Les religions sont comme les vers luisants : pour briller, il leur faut de l'obscurité"

[ Arthur Schopenhauer ]

... Mais si les religions pouvaient disparaître – un jour viendra je pense, où elles finiront par disparaître en tant que telle ou telle de ces religions – et que seule et universelle demeurera la croyance et même la foi en un Dieu créateur... Ou encore la croyance en une intelligence, en une force, en une énergie, en une mécanique de la vie (en somme en "quelque chose qui ressemble à Dieu")... Alors la croyance, et plus fort encore que la croyance, la foi... pour briller, n'auront plus besoin de l'obscurité mais au contraire, de la lumière, pour autant que la lumière se révèlera supportable aux yeux à mesure qu'elle éclairera davantage...

Car la croyance en un Dieu créateur, déjà même du temps d'aujourd'hui des religions, est compatible avec la science, avec la connaissance...

La complexité de l' Œuvre dans sa conception, dans son développement, dans son évolution, dans ses manifestations, dans sa diversité, dans sa "programmation", dans son "destin"... La complexité de l' Œuvre a sans doute nécessité une explication par le Livre, par l'Ecriture ou par la Parole, qui puisse être accessible à l'Humain...

L'athéisme lorsqu'il n'est pas lui aussi une religion, reconnaît la complexité de l' Œuvre, reconnaît tout le questionnement qui demeure encore au delà de chaque avancée de la science, au delà de chaque avancée dans la connaissance...



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samedi, juillet 8 2017

"on ne donne pas de leçon aux gens, on montre l'exemple" (SIMONE VEIL)

... C'est sans doute là, l'une sinon même la meilleure des citations de Simone Veil...

"Montrer l'exemple" d'ailleurs, c'est aussi, par ce que cela implique de fidélité en ce que l'on croit et porte en soi, de mise en accord avec ce que l'on pense... S'exposer à la grande difficulté qu'il y a, d'un côté, à accepter et à comprendre le monde tel qu'il est, tel qu'il fonctionne... Et d'un autre côté, à ne pas être de ce monde en lequel tant de leçons sont données sans que l'exemple ne soit donné...

Il y a, dans la fidélité en ce que l'on porte en soi et en quoi on croit, même si ce en quoi l'on croit et que l'on porte en soi ne peut être partagé parce que trop différent ou trop contraire ; une grandeur et une respectabilité qui ne peuvent qu'émouvoir au delà de l'émotion, qui ne peuvent que confondre...

Cependant, ce que l'on porte en soi et en lequel on croit et que l'on diffuse autour de soi, est en fait une sorte de "vérité" qui n'est qu'une respiration, un souffle, que le vent emporte pour le porter non pas toujours très proche, mais plus souvent au delà, bien au delà, là où on ne peut voir où le souffle se porte...


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dimanche, juin 18 2017

Etre aimé sans être existé, est-ce mieux que d'être existé sans être aimé ? ...

... Peut-on aimer l'Autre (un proche, un ami, une personne de sa connaissance) sans l'exister ?

Et celui ou celle qui t'existe (un proche, un ami, une personne de ta connaissance) t'aime-t-il pour autant ?

Etre aimé sans être existé, est-ce mieux que d'être existé sans être aimé ?

Je me demande si, au fond, "exister l'Autre" n'est pas l'aimer sans savoir, sans n'avoir point conscience qu'on l'aime... pour autant qu'exister l'Autre peut-être le principe le plus actif de ce que l'on appelle aimer...

Que demeure-t-il de l'amour que l'on a pour un proche, pour un ami, pour une personne de sa connaissance, sans le principe actif qui est celui de l'exister, ce proche, cet ami, cette personne... ?

Le torrent dans la montagne, la rivière puis le fleuve dans la plaine ; les océans et l'atmosphère... Ne sont torrent, rivière, fleuve, océans, atmosphère... que par la mécanique des courants qui les porte... Sans la mécanique des courants, le torrent, la rivière, le fleuve, les océans, ne sont plus que des étendues d'eau immobiles... Et l'atmosphère une masse d'air tout aussi immobile...

C'est cette question de l'existence de l'Autre ( si l'on l'existe ou non ), et quand on pense à ce qui est d'aimer l'Autre en l'entourant de mille attentions quotidiennes, de tant de bonté et de gentillesse... Une question à mon avis, tout à fait fondamentale... Et grave... à se poser...


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mardi, juin 6 2017

Soumission

"La soumission est sur Terre l'équivalent du purgatoire, une destination agréable en attendant l'enfer. Embarquement immédiat".

... L'embarquement est toujours immédiat, en fait... Car il ne supporte aucun délai, aucune hésitation, aucune réflexion au moment du franchissement de l'appontement très court au dessus de la tranchée profonde et étroite, entre la coque du navire et la bordure du quai... Le passager n'apercevant jamais l'eau noire et clapotante, et n'éprouvant pas la moindre sensation de vertige...

Mais le purgatoire n'est pas cependant, du moins pas toujours, cette destination agréable, une destination il faut dire alors, qui n'est que la promesse d'un port d'arrivée sous conditions et contraintes...

Lorsque la destination s'avère agréable, c'est parce que cette destination est vue, est pressentie comme étant à priori agréable... Et c'est là toute la perfidie, tout l'artifice, toute l'apparence de ce purgatoire qui est pour la durée du voyage, un espace prison à ciel ouvert...

L'enfer c'est le naufrage de la vie, quelque part dans l'océan, avec l'image fixée sur la rétine, du port d'arrivée...


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