Le Blog du Merdier

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Marmelades Yugcibiennes

Fil des billets - Fil des commentaires

mardi, juin 14 2016

Pensée unique

     Ma pensée, qui transparaît dans mes innombrables textes publiés, est aussi "pensée unique" que toute forme de "pensée unique" qui prévaut et que je combats. Ma pensée est donc tout aussi contestable et tout aussi critiquable...

J'aime mieux la franchise brutale avec laquelle on peut s'exprimer pour me signifier que l'on n'est pas du tout d'accord avec moi ; j'aime mieux en ce sens, un propos affiché, fût-il lapidaire même... Que cette hypocrisie des uns et des autres toute faite d'un miel sous lequel macère du fiel, que ce silence et que cette indifférence de tant de personnes de mes connaissances et même de mes proches... Ce silence et cette indifférence qui portent ce que je pressens qu'ils contiennent...

Il y a deux "systèmes" : celui en soi et celui dont le monde est fait.

Celui dont le monde est fait c'est celui sur lequel on peut chier à longueur de journée en tant qu'êtres ordinaires que nous sommes tous en dépit de ce qui nous différencie les uns des autres ; au sujet de tout ce que l'on déplore, que l'on refuse, de ce système qui est celui dont le monde est fait.

Celui en soi c'est celui sur lequel il faudrait autant chier... Mais il se trouve qu'en y chiant dessus (ce à quoi cependant fort peu s'y exercent) l'on abuse par effet aussi trompeur qu'ostentatoire, toute la compagnie autour de soi...

L'on ne reconnait les sincères, les purs, que lorsqu'ils ne sont jamais gagnants, qu'ils demeurent des exclus des scènes et des tribunes, des oubliés, et dont les traces qu'ils laissent sont comme des pas sur le sable d'une plage, des pas que la marée en montant efface ; des pas qui ont cependant, bel et bien existé...

Ces écrits, ces quelques mots que l'on lit sur un grand cahier, dans des lieux de recueillement, des lieux publics de manifestations culturelles ou de spectacle, ces écrits, ces mots tracés au crayon... Ces écrits... "postulent-ils" ? Ils n'ont pour signature qu'un prénom, et je crois plus en ces écrits là, qu'aux écrits de bon nombre de "grands penseurs"... et à plus forte raison de tout ce que l'on lit, des uns et des autres, sur la Toile...


Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

vendredi, novembre 13 2015

Puissent ces mots ...

      Puissent ces mots que j'écris là, se poser, telles de douces lèvres de femme, sur ce qui leur fait mal, sur leurs blessures, sur leurs cicatrices encore vives, sur leurs attentes si fortes et parfois si désespérées, à tous ces visages que je connais et dont je ne cesse de me souvenir, pour les avoir une seule fois rencontés ou si souvent vus...

Puissent ces mots venus de mon âme, de ma pensée, telles de douces lèvres de femme, ôter ce qui leur fait mal, répondre à leurs attentes si fortes, guérir même de ces maux les plus graves lorsque la médecine ne fait que retarder la progression d'un mal ou mutile ; puissent ces mots ouvrir le passage vers cet espace en un point de l'horizon dont la lumière se laisse percevoir au travers d'une brume incandescente mais aussi intraversable qu'un mur de pierre...

Puissent ces mots se poser sur ces visages dont je sais si peu au fond, d'eux, de ce qu'ils sont quand on est tous chacun, toute sa vie durant tout seul dans sa peau...

Puisse s'exercer le pouvoir de mon écriture de poète qui n'est pas sortie des grandes écoles, qui n'a commencé que par des images, des rêves éveillés, et de tout ce que j'ai observé avant que je sorte de mon enfance sans pour autant la quitter...

Puisse s'exercer le pouvoir de mon écriture non pas pour monter le rocher jusqu'en haut de la montagne et le maintenir tout en haut sans que jamais il ne retombe, non pas pour que m'illuminent et me grisent les éclairages de scène ; mais pour que le mal, pour que la peine, pour que la souffrance, pour que la solitude de tous ces êtres sur lesquels mon regard s'est porté, et qui sont au fond, très nombreux, pour que le mal, la peine, la souffrance, la solitude puissent s'envoler, quitter leur peau, leur chair, leur esprit, à tous ces êtres, ne laissant plus même de cicatrice nulle part sur leur peau, ni dans leur regard ni dans leur âme...

... Toutes ces taches noires et sales que l'on parvient toujours à extraire et à porter aux regards de tous tout autour, ne parviennent pas pour autant à ôter de ma vue, ce qui, dans la page toute entière, de la première à la dernière ligne, demeure tel un paysage de tableau de peinture devant lequel on n'a pas fait que passer, ou tel un récit que l'on est parvenu à lire jusqu'entre les lignes...

... Le tableau est raté mais une part de ce qui le compose est à ce point sublime que cette part de sublime nous le fait aimer, ce tableau raté...

... Ces mots je les jette comme si je jetais un sort mais un sort heureux qui troue le cul à toutes les chiennes du monde. Je pense à tous ces visages qui me sont chers et que la chienne du monde visite, je pense aussi à tous ces visages qui me sont moins chers, moins chers parce que je les méconnais ou que leur regard me griffe...


Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

mardi, septembre 29 2015

Un jour tu verras...

... "Un jour tu verras on se rencontrera"... (Mouloudji)

Nous ne nous sommes jamais vus

Parce que nous ne nous sommes jamais rencontrés

Mais je sais que tu existes

Je ne te verrai et ne te rencontrerai jamais

Parce que tu n'es pas né

Mais je sais que tu existes (que tu existeras)

Je ne pouvais pas te rencontrer et donc pas te voir

Parce que tu vécus et disparus avant que je ne naisse

Mais je sais que tu existes (que tu as existé)

Je sais que tu existes

Je sais que tu existeras

Je sais que tu as existé

Parcequ' une même pensée

Une même affection

Une même aspiration

De mêmes rêves

Sont

Ont été

Et seront

Le lien qui fera qu'un jour on se rencontrera

...

Dans cette vie où nous nous sommes cependant rencontrés

Toi et moi

Vous et moi

Dans cette vie que nous avons vécue ensemble

Un petit bout de chemin

Un seul jour

Un seul instant

Ou tout un grand chemin traversant des paysages

Jusqu'à ce que l'un disparaisse puis l'autre

Nous sommes nous vraiment rencontrés ?

Certes il y avait

La même pensée

La même affection

La même aspiration

Les mêmes rêves

Mais nous sommes nous vraiment rencontrés ?

...

Un jour tu verras

On se rencontrera

Bien qu'on s'était cependant rencontrés

Tout ce qui n'a pas été dit sera dit

Tout ce qui n'a pas été osé le sera

Tout ce qui a été méconnu

Qui était toi qui était moi

Et qui n'a pas été existé

Sera reconnu

Et existé

Et existera

Tu ne seras plus là

Je ne serai plus là

Mais ce qui est toi

Ce qui est moi

C'est en quelque sorte

Un copié/collé

A l'infini reproduit

Dans l'immensité du Temps

Mais un copié/collé cependant

Qui ne ressemble à aucun autre copié/collé

Tout en étant bien un copié/collé


Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

lundi, juin 28 2010

Mouru ta vie en bandant debout...

     Sur le Web, peut-être plus encore que dans la vie réelle, les êtres et tout ce que les êtres expriment, ou diffusent... Ne sont que “météores” ou quelquefois “comètes à la chevelure argentée dont on a noté le passage dans l'espace un moment traversé, mais dont on s'est peu à peu éloigné de la lumière”...

Et pourtant, et pourtant!... Le Web ce n'est point la rue, ce n'est point la scène, ce ne sont point tous ces lieux vrais de la vie où les gens se rassemblent, se touchent et se parlent... Le Web c'est encore plus immense que la rue ou la ville où l'on vit, le Web cela contient bien plus, oh combien plus de “lieux” en lesquels on peut apparaître simultanément... Le Web abolit les distances... Et en ce sens, c'est à dire par sa dimension et par tout ce qui le fait présent à l'instant ; il devrait surpasser de très loin tous les porte-voix des rassemblements de foule, tous les livres les plus répandus, tous les journaux à plus grand tirage...

En somme le Web c'est la voix à la plus grande et plus immédiate portée du monde.

L'on a dit que le cheval fut la plus grande (et noble) conquête de l'homme... Il reste à réaliser la conquête du Web, mais encore faudrait-il y espérer voir là, dans une telle entreprise... “une certaine noblesse”!

... Mortalité de cette histoire, c'est que si tu cesses de te mortaliser, personne ne viendra toquer sur ta tombe où tu vis encore, ne viendra non plus te remortaliser et encore moins t'immortaliser...

Y'aurait donc une seule alternative... qui consisterait à ne jamais cesser de se mortaliser encore et encore et toujours...

Y'a donc pas d'mortalité sur cet' téterre!

... Morte alitée (ou mort alité) : tu as mouru ta vie en bandant debout...

Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

dimanche, juin 27 2010

Je fis ce rêve là...

... J'avais vingt ans de moins qu'aujourd'hui et j'étais dans un travail qui ressemblait beaucoup au travail que je faisais dans les années 90 : conseiller financier à la Poste...

Mon “boss” me paraissait presque sympathique et j'étais pour ainsi dire en une sorte de relation apparentée à de l'amitié avec lui... Il n'était pas, le “boss”, un “foudre de guerre” ni un fana de la performance, du résultat et du “paraître”...

Mais un matin il me fit venir dans son bureau...

“On ne vous voit plus dans votre bureau ni chez vos clients, et durant les trois derniers mois vous n'avez à votre actif que deux signatures de contrats... de toutes petites affaires en réalité... Que se passe-t-il ?”

Je ne sus que répondre, je baissai la tête, à court d'arguments et d'explications... Car la seule ou les seules explications que j'aurais pu fournir, m'eûssent irrémédiablement perdu.

Je me voyais déjà dans la situation de précarité de ces chômeurs en fin de droit, ne pouvant plus payer mon loyer, interdit bancaire... De toute évidence la “boîte” ne me garderait point...

En vérité ce travail je l'avais en horreur... Tous ces objectifs demesurés – et absurdes – de production, ces horaires impossibles, ces contraintes, ces séances de training et de phoning, jeux de rôle et autres imbécilités inventées par la Boîte... Cette “philosophie” de la performance et du résultat à n'importe quel prix... Et encore ces réunions, ces conférences épuisantes en discours, présentations de graphiques et de courbes... alors qu'au dehors resplendissait un ciel bleu d'été... Oui, tout cela j'en avais par dessus la tête...

Et je me disais que la retraite, c'était bien loin encore, et même la possibilité “d'arrêter avant” - sous forme de cessation progressive d'activité professionnelle.

Quelle galère ! Ne valait-il pas mieux, au pire, être “chômeur errèmiste” ? ... Ou – on peut rêver- artiste, écrivain, poète et gagner quatre sous par ci par là comme les troubadours du moyen âge? Vivre dans une roulotte, voyager, voir du monde, faire le pitre sur une place publique... et cela jusqu'à 90 ans même !

... Par chance ce n'était qu'un cauchemar que je fis là, cette nuit du 24 au 25 juin 2010... et je m'éveillais, paisible retraité de 60 ans ayant déjà à son actif trois années de “CPA” (cessation progressive d'activité)... Et totalement délivré – et désormais étranger en heureux exil- de ce monde du travail abject, inhumain, broyeur de rêves et te “pétant la tête” !

... Oh combien je comprends l'angoisse, le mal de vivre, la révolte, le peu d'intérêt en face d'un avenir barricadé et formaté, que manifestent à présent de si nombreux jeunes de moins de 25 ans que l'on commence à voir affluer dans les grandes manifs!

Certes, le monde du travail, autrefois, n'était pas drôle du tout... Mais il y avait tout de même une “dimension d'humanité” où l'enfer sur cette Terre s'ouvrait parfois sur de “petits paradis”...

Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

jeudi, avril 29 2010

S'alzeimériser

      Être dans une situation “d'autisme double” par réaction d'une part contre tout ce qui vient du monde, des gens et du sens commun dès lors que le monde, les gens et le sens commun n'ont aucune reconnaissance de ta pensée et de ta sensibilité ; par réaction d'autre part contre tes propres valeurs, contre la récurrence de certains de tes souvenirs et une remise en cause ou une critique de ton “système de pensée”...

Autrement dit : “dans un monde où tu te sens étranger, inaccueilli et comme perdu dans les allées d'un immense marché dont les odeurs, les couleurs, les bruits, les voix, le boire et le manger, le jouer et le façonner, le voir et l'entendre, le faire et ne pas faire, le rire et le pleurer, le jouir et le souffrir, le penser et l'agir... ne te sont plus qu'hiéroglyphes ou signes ou symboles ou lettre morte, ou encore te blessent ou t'agressent... dans ce monde là oui, tu te sens devenir un intrus, une sorte de vieillard ou d'enfant retranché dans des rêves qui se métamorphosent en pensée et parfois en images écrites...

Mais il y a aussi ce “monde intérieur” qui est fait de tout le vécu jusqu'alors, avec la pesanteur de certains souvenirs, tout ce qui a été pensé, revu et corrigé, imaginé et rêvé, exprimé ou inexprimé, tout ce qui a été ressenti, “porté aux nues” ou vilipendé, oublié ou indifféré... Ce “monde intérieur” dans lequel tu te sens devenir aussi un intrus, une sorte de vieillard qui ne veut plus ou ne peut plus se souvenir de ses rêves, une sorte d'enfant qui ne veut plus ou ne peut plus jouer avec ses rêves...

Merci à ces êtres, amis ou proches, ou même inconnus et jamais rencontrés, à tous ces êtres d'une seule fois dans la vie en un si bref instant, à tous ces êtres dont je sais l'existence et dont les mots qui ne blessent pas me parviennent par delà les terres, les océans et les ondes hertziennes... à ces êtres dont le visage, le regard, les paroles ou les mots écrits... M'ont “désalzeimérisé”...

Et merde, mille fois merde, à tous ces autres visages qui eux, “m'alzeimérisent” chaque jour un peu plus... à ces visages d'inconnus ou de “hememènes” aux yeux desquels je ressemble à une sorte de vieillard impotent ou de gosse mal mouché dont l'existence est pour eux une gêne, une défécation d'un ailleurs incongru, un “caca nerveux”. Selon ces visages là, j'ai “la peau dure” et ne crève pas assez vite, et lorsque mes yeux seront à jamais fermés - “le pauvre, c'est mieux pour lui, il ne souffrira plus”- que m'importe ce que deviendront mes carnets et mes petits trésors, que m'importe le destin de mes écrits diffusés... Dans leur “paradis”, le paradis des “hememènes”, des “fous de Dieu”, des “élus” et des “bien vus”, des “ah il était ceci il était cela”... Il y a tout comme en dehors des villes et des villages... des déchetteries où ils “fourguent” tout ce qui ne leur plaît pas, tout ce qui les encombre, tout ce qui leur est indésirable...

Leur “paradis”? Même “convié de mon vivant” à y entrer, je n'en veux pas!

Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

mercredi, juin 10 2009

Comment voyez vous le jour de votre centenaire ?

     Je serais photographié à côté d'une jeune et jolie femme très bien habillée, très chic, très élégante et d'une gentillesse à en “mourir de régal”... Ou même de plusieurs jeunes et jolies femmes...

Il n'y aurait pas, sur la table de fête, un énorme gâteau plantureux avec plein de bougies dessus... Mais un saucisson 10% seulement de “matière crasse”, une bouteille de pinard, quelques petits gâteaux “qui coulent pas” et sans doute des bouteilles de champagne...

Il y aurait “toute une flopée” de journalistes et j'en profiterais pour parler de mon site et de mon blog... Et des bouquins que j'ai écrits...

Parce que “avoir cent ans” c'est un “grand évènement”, et comme les journalistes venus me voir seraient des gens d'une “certaine dimension d'humanité et de sensibilité”... Mon site et mon blog auraient un certain succès , même auprès de personnes qui auparavant et toute ma vie durant, m'avaient trouvé confus, oiseux, trop long ou trop idéaliste...

Il va sans dire qu'en 2048 (je suis né en 1948) le sommaire de mon site “battrait un record de défilement”, que je serais dans plus de mille pages de Google, et qu'il faudrait plusieurs livres de la collection “La Pléïade” pour rassembler tout ce que j'ai pu écrire dans ma vie, avec les correspondances, les courriels aux amis, etc.

Je louerais des vélos pour qu'ensemble, avec les journalistes venus me voir, on fasse un “tour en ville”, et avec les jeunes femmes je ferais un tour “d'auto-vélo” (arrêt devant chaque boutique de prêt à porter ou de mode féminin)...

Je raconterais des histoires drôles, et le soir nous dormirions tous dans un grand dortoir d'auberge de jeunesse ou de refuge... Après avoir fait la “plus belle fête de ma vie”...

... C'est vrai : “avoir cent ans” c'est quand même un “sacré évènement – trampoline”!

... “ Il y a de ces rêves d'enfant qui sont à la limite d'être des rêves d'adulte, et donc tout près d'être pris au sérieux par celui ou celle qui a ces rêves dans sa vie : ce sont ces rêves là qu'il importe peut-être de traiter en sa tête avec un certain humour et une certaine dérision... Afin d'éviter que ces rêves nous “mangent la tête”.

... Il y a de ces rêves qui ne sont que des rêves d'adulte parce qu'ils ont perdu ce qu'il y avait d'enfant en eux, ont grandi trop fort et trop vite et ont parfois fini par empester leur entourage : ces rêves là, il importe mais avec une certaine prudence, de les dénoncer ; avec résolution de ne pas se laisser impressionner par eux...

... Il y a ces rêves de vieillards, aussi vrais et aussi émouvants que ceux des enfants : ces rêves là ne meurent jamais... “

[ Yugcib, Alvéole 14. Voie 143. Espace B1. Trou Noir numéro 32. Univers à gaz M 17 ]

Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

lundi, juin 8 2009

Un signal émis : trop tôt ou trop tard ?

     Fut émis un signal d'une beauté inouïe. Mais le monde qui le devait recevoir ne demeurait dans l'espace qu'une écorce, une chrysalide...

Il existait dans l'espace un autre monde qui était une ressemblance, une sorte de copie numérique du monde chrysalidé. Un monde tout aussi unique... Et c'est ce monde là qui reçut le signal.

Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

Le vivant numérisé ?

     On numérise l'image, le son et le mouvement...

Parviendra-t-on à numériser les odeurs, les fragrances ?

L'image c'est de la lumière, de très petits points de lumière. Et la lumière ce n'est pas de la matière. Ce sont des particules : les photons.

Le son c'est des ondes, pas de la matière non plus.

Le mouvement est une succession très rapide d'images dans une continuité ou dans un sens...

Mais pour les odeurs ou les fragrances, les éléments constituants sont des atomes, des molécules... Et donc de la matière.

Imaginons une goutte d'eau, ou un grain de poussière, numérisé : ce serait la plus grande révolution ou innovation technologique de tous les temps...

Une “porte ouverte” sur la numérisation d'organismes simples, puis d'organismes plus complexes.

La numérisation c'est un “voyage dans l'espace” : l'image, le son, le mouvement sont émis en un lieu et reçus en un autre lieu.

La numérisation est une forme de traitement et de transformation de l'image, du son et du mouvement jusqu'à la reconstitution.

Numériser un atome, une molécule, une odeur, une fragrance, une goutte d'eau, un grain de poussière, un organisme simple... Puis un être vivant, c'est traiter et transformer tout cela pour le reconstituer en un ieu ou en un espace donné.

Une fois numérisée, la matière peut-être, tout comme l'image, le son et le mouvement, stockée ou enregistrée sur un support informatique, ou directement transmise vers une destination précise.

... L'ère de la numérisation du vivant, sera-t-elle l'ultime étape du développement de la technologie?

J'imagine ceci :

Je viens te voir dans un mail, en pièce jointe. Si tu me supprimes, je ne suis pas mort, je suis sur une clé, je suis sur un disque dur, je suis sur un fichier dans “windows live sky drive” ; je suis aussi “au vrai” pour le temps de mon existence, et encore “au vrai” dans le fichier où je suis numérisé... Jusqu'à la fin des temps ou l'usure complète du support ou le “tilt final” de windows live... Je peux me diffuser, multiplier les “copier/coller”, et si ce n'est plus moi qui me diffuse, d'autres me diffuseront.

Tu ne peux pas me tuer! Tu peux seulement me zapper, me mettre en corbeille, effacer la pièce jointe...

Et si la numérisation du vivant existait déjà dans la “mécanique du cosmos” sous la forme de “reproductions” n'étant jamais des “clones” mais des “ressemblances” aussi diverses et uniques les unes que les autres?

Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

dimanche, janvier 13 2008

Questions...

     Bleu de ton âme, où est ton ciel?
Gros toutou, quand tu fais « waouh waouh » très fort et très méchant, ne veux-tu pas en fait me dire bonjour?
 Grosse vache, si, au lieu d’être brune, rousse ou blanche, tu étais bleue ou verte, est-ce que les limaces auraient des pattes? ¨
Pourquoi le petit oiseau ne vient-il pas picorer dans ma main alors qu’il y a plein de bonnes choses entre mes doigts?
 Peux-tu être sale dans ton cœur avec un aussi joli visage?
 Pourquoi le crapaud a-t-il si mauvaise presse?
 Pourquoi c’est que les Huiles qui sont dans le journal et à la télé?
Pourquoi être né, puisqu’on doit crever?
 S’il y a tant d’amour sur Terre, est-ce que c’est pas parce qu’il y a aussi tant de haine et de violence?
Est-ce qu’un curé ou une bonne sœur va forcément au Ciel?
 Pourquoi une femme ou un homme peut dire « je t’aime » en te regardant tout droit dans les yeux et, le jour même ou un autre jour, être dans les bras d’un autre?
 Est-ce que les ordinateurs qui ne bouffent ni du poulet Belge, ne boivent pas de Coca Cola, ne mangent ni de cochon ni de vache folle, peuvent te chier une pendule au milieu de l’écran?
Pourquoi le gros intestin d’une jolie fille bien habillée peut-il émettre d’aussi mauvais gaz que le trou de bale d’un vieux fonctionnaire à crâne d’œuf?
 Pourquoi demain et pas aujourd’hui alors que demain je serai peut-être mort?
 Pourquoi c’est si important, quatre sous de plus, pour un Riche?
Si les pauvres pouvaient devenir aussi riches que les riches, est-ce qu’ils feraient encore plus suer le burnous que les riches qui nous exploitent aujourd’hui?
 Arriverait-on à dresser des singes comme on dresse encore, même après l’abolition de l’esclavage, des hommes?
 Quand on met deux euros dans le Dada, pourquoi ça trémousse si peu de temps?
 Et pourquoi d’ailleurs, être obligé de mettre tout le temps, deux euros dans le Dada?
Est-ce uniquement une question de rentabilité, de mettre deux euros dans le Dada?
Si ta tête ne m’a pas plu, pourquoi je te dis pas bonjour avec le même sourire qu’au joli visage qui m’a émerveillé?
 Si l’Homme descend du Singe, pourquoi la Vache ne descendrait-elle pas de Pythagore?
 Et si toutes ces vérités, ces repères, ces croyances, ces définitions, ces postulats, ces concepts, ces Humanusculeries… Ce n’était pas, en fait, pour nous voiler à tout prix cette incommensurable « Non Connaissance »?
 La Religion, la Philosophie, la Science, la Politique… Ne seraient-elles que « croquettes pour toutous de meute »?

Évaluer ce billet

0/5

  • Note : 0
  • Votes : 0
  • Plus haute : 0
  • Plus basse : 0

- page 1 de 2