« Puis- je… Pour ne pas dire, après avoir dit : pouvais-je »?
Voilà : je suis un autre ami de Diocène sur Pisistrate. Je m’appelle Bèquedanhèle. Avant, j’étais surtout présent sur Zoroaste, sur Le Centaure et sur Pégase… Mais sur les forums de Zoroaste, du Centaure et de Pégase, il y avait toujours un groupe d’Humanuscules décideurs et plus ou moins censeurs qui filtraient les personnes de mon espèce venues d’univers proscrits ou réputés pollueurs…
Et c’est vrai que je viens de l’un de ces univers là, mais en vérité je vous le dis, je n’y étais pas très heureux dans l’univers d’où je viens et où j’ai vécu une grande partie de ma vie…
Néanmoins les Censeurs et Prescripteurs de Zoroaste, du Centaure et de Pégase m’avaient accepté parce que dans les histoires que je racontais, les personnages dont je parlais n’étaient que des marionnettes créées de toutes pièces pour l’histoire, et le fond de l’histoire en fait, était comme l’arrière d’un décor de théâtre…
L’on voyait bien cependant, que les marionnettes et le décor de théâtre représentaient d’une certaine manière des personnages et des situations de la vie réelle, mais il n’y avait pas là matière à s’offusquer outre mesure du fait de l’ambiguïté même, entre la fiction et la réalité… Les gens ne se sentant pour ainsi dire jamais concernés lorsqu’on écarte les rideaux d’un théâtre de guignol et qu’on agite devant eux des marionnettes avec de drôles de petites têtes pouvant bien leur ressembler parfois… Par contre ils se marrent en pensant à une personne en particulier (qu’ils détestent ou désapprouvent ou décrètent qu’elle est différente d’eux)…
    A force de dire des histoires sur Zoroaste, sur Le Centaure et sur Pégase mais aussi sur d’autres « constellations - forums » ; et comme toutes ces histoires si nombreuses « crépitaient telles des rafales de mitraillette » sur un champ de bataille où la bataille d’ailleurs semble perdue d’avance… Il vint un temps où les histoires ne furent plus des « projectiles » mais de minuscules papillons blancs que l’on voyait voler sans les regarder…
Et mon ami Diocène me dit « viens sur Pisistrate! »
Alors me voilà… Je m’appelle je vous l’ai dit, Bèquedanhèle. Je suis comme un « gros p’tit oiseau » qui frétille de régal dans les mains des femmes qui me plaisent et je bèque donc en elles… (c’est ce qui me caractérise).
Bon, c’est pas tout ça… mais que vais-je raconter sur Pisistrate? Ma mitraillette est enrayée et les petits papillons blancs ne veulent pas crever!