Le Blog du Merdier

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mardi, décembre 5 2017

La disparition de Jean d'Ormesson

... Jean d'Ormesson, né le 16 juin 1925, décédé le 5 décembre 2017 (1925 c'est aussi l'année de naissance de mon père Paul Jean Sembic)... Jean d'Ormesson, pour "l'homme de gauche" que je suis (et aussi l'homme d'écriture, amoureux de la littérature française et de la poésie), est incontestablement "un Géant de la Littérature Française"...

Je savais qu'il avait dépassé l'âge de 90 ans, et que donc, "il ne serait pas éternel" (éternel physiquement, c'est à dire un homme avec un visage, une allure, une voix)... et qu'il disparaitrait un jour, un jour que j'espérais "le plus tard possible"...

Aussi suis-je très affecté par sa disparition, dans la nuit du 4 au 5 décembre 2017...

... "La classe, l'intelligence, la dimension humaine, l'élégance, le style... La profondeur de pensée... Le "total contraire" de la médiocrité, de la vulgarité, de la banalité, du "tape à l'oeil"... Et un homme d'une grande simplicité, d'une grande clarté, d'une grande pureté, d'une grande intégrité... Le genre d'homme que l'on "n'achète pas" et qui ne se compromet pas...

Il incarne à mes yeux et dans mon esprit, Jean d'Ormesson, pour l'homme de gauche que je suis, alors que je savais qu'il était de droite... La littérature française dans toute sa dimension et dans toute sa portée de langage, de pureté, de profondeur, de nuance... Dans tout ce que porte en elle la littérature, de plus beau, de plus noble dans la pensée et dans la manière d'exprimer , de plus indépendant -et de loin- par rapport à la politique, aux affaires de ce monde...

D'ailleurs, Jean d'Ormesson a été un admirateur de Louis Aragon, homme de gauche.

La littérature dans sa dimension et dans la portée de son langage, se situe -pour autant qu'il soit possible de la situer- très au delà (ou en deçà)- de tout parti, de toute politique, de toute religion (ou de "non religion")...


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mercredi, octobre 4 2017

L'étape ultime -et la plus dangereuse- de l'insécurité liée au terrorisme

... Il se pratique dans notre pays, une "culture de la précaution de langage" à mon sens -et c'est ainsi que le ressentent des millions de gens en France- aussi abjecte, aussi révoltante, que la réalité de la violence, des attentats... Elle est même, elle se révèle, cette "culture de précaution de langage" (cette manière de ne pas nommer les choses ou de douter) en partie responsable de l'insécurité ambiante dans la mesure où elle laisse se développer une idéologie radicaliste et meurtrière aux côtés ou en parallèle d'organisations déclarées, puisqu'elle incite des individus isolés à commettre des actes de terrorisme... Ces individus, en général, ne sont pas connus de la Justice, ou ont été repertoriés en tant que délinquants ordinaires pour des délits dits "mineurs"... Inconnus qu'ils sont, de la Justice ou seulement repertoriés en tant que délinquants mineurs, ces individus sont d'autant plus dangereux qu'ils se radicalisent eux-mêmes en un temps très court (donc sans préparation, sans progression par étapes, et sans être directement influencés par d'autres individus d'un groupe) et qu'ils peuvent avec un couteau, ou au volant d'une voiture en fonçant sur des gens, semer la terreur dans un lieu public...

Ainsi le tueur isolé, qui n'a pas une kalachnikov ou une ceinture d'explosifs sur lui, qui n'est pas un spécialiste d'engin explosif ; peut-il agir à tout moment n'importe où, par n'importe quel moyen à sa portée...

C'est à ce stade d'insécurité qui est celui du risque existant en permanence désormais, que nous en sommes arrivés, ce stade étant l'étape ultime (et la plus dangereuse) d'un processus qui a commencé à se mettre en place il y a une quarantaine d'années et n'a cessé de franchir les étapes successives...

... "La République est ce lieu magique qui permet à des gens de vivre dans l'intensité de leur religion" ... Dixit Emmanuel Macron, le 1er octobre 2016...

Ce qui me gêne dans le vocable " l'intensité de leur religion", c'est que forcément -cela me paraît évident- que "l'intensité de leur religion" évoque ce qu'il y a d'excessif, de radical, d'extrême, dans la religion, dans une religion quelle qu'elle soit... Et dans ce cas, selon le propos d'Emmanuel Macron, le "lieu magique" qui est la République, devient un lieu de violence, de peur, de discorde, d'insécurité, de division entre les citoyens... N'ayant plus en conséquence la moindre "magie" et qui devient à vrai dire un enfer !

... Accepter de vivre dans une société (et avec une politique) qui conçoit de "vivre l'intensité de sa religion" (l'intensité avec tout ce qu'implique cette intensité)... Ce n'est guère "préférable" à devoir vivre dans une banlieue ou un quartier dit "difficile".


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samedi, décembre 10 2016

Le réel mis en scène

      Le réel est saisi sur le vif, soit dans son authenticité, soit selon une représentation orientée dans un sens ou dans un autre, soit encore il est représenté de manière à faire effet, à faire spectacle, autant dire qu'il est "mis en scène" ; mais il n'est pas, il n'est plus l'expression poétique ni la transcendance de ce qu'il porte en lui ; et c'est bien là que réside l'imposture, une imposture qui va toujours de plus en plus loin et qui s'impose dans l'art, dans la littérature...

La presse, les critiques, les éditorialistes, en somme toute une "nomenklatura" d'intellectuels et de faiseurs de prix, soumise aux modes du moment, au sensationnel, à l'émotion, à tout ce qui fait événement et qui s'exprime dans une langue de dominants, une langue d'effets de style et de formulations n'ayant plus rien à voir avec la littérature et que d'ailleurs le "commun des mortels", l'homme, la femme de "la vie qui court", ne comprend pas ou fait semblant de comprendre afin de se donner le genre qui est celui de "l'air du temps"...

Il demeure cependant de par le monde, des gens, des artistes, des écrivains, des êtres qui à eux seuls, chacun d'entre eux, sont une culture, un style, un langage, et sont par là même dirais-je, des "créateurs d'atmosphère"... Lorsque disparait l'un ou l'autre de ces êtres là, c'est à chaque fois, toute une culture, tout un style, tout un langage, qui disparait avec l'un ou l'autre de ces êtres. Mais il reste la trace, l'empreinte, comme sur un mur ou comme sur un chemin du monde. La trace, l'empreinte, vivante... et le souvenir.

Le réel mis en scène sans expression poétique ou sans transcendance de ce qu'il porte en lui, n'a pas d'autre avenir que celui d'une pièce jouée dans un temps et dans un espace limités, une pièce dont les décors se succèdent avec des personnages en vue et des spectateurs qui vont et viennent...


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dimanche, décembre 4 2016

Alep et Mossoul


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vendredi, décembre 2 2016

La multiculturalité

     La multiculturalité lorsqu'elle n'est que totems érigés sur les places publiques, tous ces totems entourés de sectateurs... N'élargit pas les voies par lesquelles passent et se rencontrent les hommes, mais les rend plus étroites...

La multiculturalité actuelle, depuis surtout la fin du 20ème siècle dans la civilisation de progrès, de développement économique et de sociétés se disant "démocratiques" est une constellation de courants d'idées et de pensées pour la plupart progressistes qui tous, au nom de la modernité, exercent une domination dans un ordre de pensée unique, consensuel et sujet à polémiques, à débats le plus souvent sans issue... Ou bien elle est l'expression ostentatoire, revendicatrice et fanatique parfois il faut dire, de minorités de gens cherchant à exister et à être représentés à tout prix dans une société en évolution...

Cette multiculturalité de totems et de sectateurs était déjà présente il y a plus de deux mille ans dans le monde Hellenistique puis dans le monde Romain, notamment en Palestine au 1er siècle de l'ère chrétienne, dans toutes ces régions du Moyen Orient qui étaient alors un espace multi ethnique, multi religieux, et le foyer permanent de conflits entre sectes issues du Judaïsme et des débuts du christianisme sous la domination politique et économique de l'empire Romain.

Dans les sociétés du Paléolithique Supérieur puis du Néolithique, la multiculturalité était une réalité naturelle dans laquelle les échanges et la communication s'établissaient entre des peuples ou des groupements humains, sans états ni gouvernements organisés ni royaumes ni empires...

Ainsi donc, la multiculturalité n'est plus, depuis le début des civilisations, des états, des royaumes et des empires, des systèmes politiques et économiques, et depuis les religions monothéistes, ce vaste espace naturel et originel de peuples, de langues, de cultures, de croyances et de modes de vie où l'échange primait sur la manifestation et sur l'expression de la différence.

Pour moi la multiculturalité c'est avant tout et pour l'essentiel, l'échange, et non pas la manifestation partisane, ostentatoire, revendicatrice, de la différence... Ni la "reconnaissance obligée" de tous les totems et sectateurs qui caractérisent cette multiculturalité complètement déconnectée de sa vocation originelle et naturelle hors idéologies hors religions hors cultes hors systèmes...

... Mais dans les sociétés anciennes d'avant les civilisations et d'avant les religions monothéistes cependant, la représentation matérialisée et symbolique des phénomènes naturels était une réalité, une nécessité, pour des peuples qui n'avaient alors que le regard qu'ils portaient sur ces phénomènes naturels, que l'image leur venant à l'esprit pour seule "explication"...


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jeudi, décembre 1 2016

Au soir du dimanche 27 novembre 2016

... A l'annonce du résultat de la primaire de la droite et du centre (François Fillon 65%) je suis "assommé" (mais pas cependant "atterré")... J'espère tout simplement que la médiocrité consensuelle ambiante depuis 2007, avec l'arrogance jusqu'en 2012 d'une droite sarkoziste décomplexée, puis après 2012 avec l'arrogance d'une gauche progressiste d'intellectuels coupés du peuple... que cette médiocrité consensuelle ambiante donc, "mordra la poussière"...

L'intelligence dont je rêve de voir au pouvoir,"humaniste et sans concession à la médiocrité,

proche des gens et non pas des lobbyies"... Existe bel et bien dans ce pays qui est la France, mais cette intelligence là, de la relation humaine, est encore minoritaire...

Je pense qu'avec François Fillon Président de la république Française en 2017, la médiocrité consensuelle mordra la poussière, mais aussi, hélas, les pauvres (je veux dire les très pauvres) mordront la poussière encore plus qu'ils ne l'ont mordue sous le Hollandisme...

Ce que je peux en dire, de ce choix de François Fillon par bon nombre d'électeurs de droite, mais aussi par un certain nombre de "déçus de la gauche" ou de "déçus de Nicolas Sarkozy et autres "droites et centres consensuelles", c'est que nous risquons fort d'être à partir de mai 2017, dans une "droite dure" qui ressemblera question "valeurs sacrées" à la France des années 1960, et en même temps sur le plan économique et social, à l'Angleterre des années 1980... Avec cependant, "une orientation radicale dans la ligne d'un libéralisme actualisé années 2020"...

Nous aurons donc, grande probabilité en mai 2017, un duel entre "L'homme de fer" et "La Panthère"...

"Enterrés" -sans regrets- il faut dire, "L'Agité dans le bocal"(NS) et "Le Constipé"(FH), incarnations de la médiocrité française consensuelle et aussi pourfendeurs l'un que l'autre qu'ils furent, des pauvres ; des pauvres qui continueront à galérer et à souffrir sous la "pogne de l'Homme de fer"...


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lundi, novembre 28 2016

Moi Daniel Blake, film de Ken Loach, sorti 26 octobre 2016

     Ken Loach est un réalisateur Britannique né le 17 juin 1936 à Nuneaton. Son oeuvre, films de télévision et grand écran à partir des années 1980/1990, s'articule sur une étude sans concession et d'un réalisme absolu, de la misère sociale en Grande Bretagne, et du ravage, de la casse des politiques publiques, notamment lors du gouvernement de la "Dame de fer" Margaret Thatcher, et ce jusqu'à nos jours avec la mondialisation libérale, la financiarisation de l'économie...

Ken Loach a reçu 2 fois la Palme d'Or du festival de Cannes, une première fois en 2006 avec "Le vent se lève", une deuxième fois en 2016 avec "Moi Daniel Blake".

... Entre d'une part ce film, "Moi Daniel Blake" d'une durée de 1h 40... Et d'autre part tout ce que j'ai pu écrire depuis 10 ans au sujet des "éclopés de la vie" -et cela je le dis avec une certaine gravité et avec une conscience aiguë- il faut d'abord voir ce film avant de lire tout ce que j'ai écrit et posté ; ce film qui en une heure quarante minutes, séquence après séquence, est plus explicite, plus parlant, que les dizaines de pages (histoires, anecdotes, notes, textes) que j'ai pu produire sur les "éclopés de la vie", sur cette vie qui court et galère et souffre...

Dans une réalité aussi brute, exprimée par Ken Loach, nous sommes au delà d'un simple "reportage" ou documentaire "thématique". Au delà de la crédibilité s'impose la portée de l'oeuvre. Cela n'a rien à voir par exemple, avec "Le Titanic", qui fut à l'époque de sa sortie, le film le plus vu, par des centaines de millions de spectateurs, dans tous les pays du monde...

C'est un film, "Moi Daniel Blake", qui parle des gens, des gens qui souffrent, qui parle en même temps de cette solidarité des humbles dont les médias ne parlent pas ou si peu mais mettent en avant l'égoïsme des uns et des autres, l'âpreté dans la relation, la violence, la délinquance, les abus de ceci de cela, etc.

Il y a bien là à mon sens, dans la négation ou dans l'indifférence ou dans la méconnaissance de la solidarité des humbles, une véritable injustice, une vision déformée et dénaturée de la réalité du monde...

Les centaines de millions de gens de "la vie qui court et galère" mais néanmoins disposent de revenus même modestes, ont un toit, un travail, bénéficient d'une couverture médicale, d'aides sociales s'il en faut, et qui se heurtent au quotidien à une administration tatillonne, parviennent tant bien que mal à "joindre les deux bouts"... Et, à plus forte raison les privilégiés dont les revenus sont plus que confortables, et les maisons fort belles et fort bien aménagées... Et qui pour bon nombre d'entre eux compatissent à la misère, font des dons aux restaurants du coeur ou envoient de l'argent à des organismes humanitaires... Les centaines de millions de gens que nous sommes donc, "du bon côté de la barrière" même un peu à la limite ; ne sont jamais dans la peau même, dans le vécu au quotidien de ceux qui vraiment souffrent... mais parviennent mieux à survivre par la solidarité entre eux, que par la charité de ceux qui "ont les moyens" (charité souvent "de principe ou de bon aloi" et qui d'ailleurs fait carrément défaut parfois)...

http://www.avoir-alire.com/moi-daniel-blake-la-critique-du-film


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jeudi, novembre 17 2016

Clash sur l'accord sur le réchauffement climatique

... Donald Trump remettant en cause l'accord sur le réchauffement climatique, ce n'est pas "une grande surprise" : au moins, ce que l'on peut dire, ce que j'en dis, c'est qu'on ne peut pas le taxer, Donald Trump, d'hypocrisie à ce sujet !

Cependant, les américains, les citoyens américains sont parmi les premiers sur cette planète à subir déjà depuis plusieurs années, les colères de la nature (tornades à répétition, inondations, incendies gigantesques, sècheresses, tempêtes, côtes envahies par les eaux, etc.) qui à chaque fois, font tout de même pas mal de victimes...

Les cinq plus grands groupes de l'agrochimie, dont Bayer et Monsanto, détiennent un monopole sur les semences autorisées. Si un maraîcher n'utilise pas les standards imposés, il s'expose à une forte amende. Cette mainmise des multinationales menace gravement la biodiversité, à tel point qu'aujourd'hui, depuis 1955, environ 80% des espèces végétales comestibles ont disparu ou sont en voie de disparition.

Les conférences, les sommets, les débats, les accords sur le climat, qui réunissent à chaque fois les principaux acteurs économiques et politiques de quelque 190 pays dans le monde, sont donc, constituent une hypocrisie monumentale. En effet, il n'existe aucune contrainte réelle, aucune obligation expresse à se conformer à quelque ordre que ce soit ; chaque pays étant seulement "invité" à une réflexion, à une "modération" ; et tout "accord" signé par bon nombre de ces 190 pays, ne se traduit que par un "rapport de confiance" entre les intervenants de chaque pays.

Ce sont donc les lobbyies et les multinationales qui demeurent, de fait, les décideurs. De la même façon qu'au moyen âge dans les guerres entre seigneurs, les hommes d'armes et de cavalerie ravageaient les cultures et les villages dans les campagnes.

La puissance et la domination des lobbyies est telle, si organisée, si planifiée, si omni présente, qu'elle interdit pratiquement toute forme de résistance. Tout au mieux, la résistance qui essaye de s'organiser est celle de quelques associations qui parviennent à mettre en place des initiatives, des actions locales, mais se heurtent à un moment ou à un autre, à l'énorme machine judiciaire dont disposent les multinationales. Les lois qui sont censées "protéger" ou "défendre" les citoyens, sont en réalité établies pour qu'au final, elles profitent aux décideurs, aux puissants, aux détenteurs de la propriété et du capital.

En conséquence de tout cela, de cette injustice généralisée, de cette domination des lobbyies et des multinationales avec la complicité intéressée des gouvernants, mais aussi de la dépendance (pour ne pas dire parfois de la dévotion) de centaines de millions de consommateurs dans les pays "développés" -et en "voie de développement- , ce ne sera point 2 degrés maximun de plus en 2100, mais 4 sinon 6 ou 8 même, dès 2080 !

"Normalement" une période glaciaire, celle qui fera suite à celle de Würm (de -115000 à -12000) devrait commencer, soit dans cent ou deux cents ans, soit dans moins de deux millénaires. (L'écart entre les glaciations tend à se réduire depuis 2 millions d'années)...

Les ères géologiques, la nature, l'univers, la géographie, les étoiles... ont un pouvoir infini et éternel par rapport au pouvoir des lobbyies...

... L'antarctique hors périphérie, c'est à dire le continent lui même s'il était totalement libéré de glace, est recouvert en très grande partie, de 2000 à 4000 mètres d'épaisseur de glace.

Le volume global de glace antarctique est évalué en gros à quelque 25 millions de kilomères cube...

Chaque année depuis 2003, l'antarctique perd 128 kilomètres cube de glace par an. Ce qui représenterait en un siècle 12800 kilomètres cube...

A ce rythme de 128 km cube par an, il faudrait quelque 1950 ans pour qu'il n'y ait plus que de la terre et de la roche sur le continent antarctique. Je pense aux climatosceptiques qui remettent en cause le réchauffement climatique et ses conséquences... En effet, il faudrait tout de même 1950 ans pour que le niveau des océans s'élève sur toute la planète, de 70 mètres (ce qui changerait complètement le contour des côtes de l'Europe, de l'Amérique, de l'Afrique, de l'Australie, en fait, de chaque continent).

Qu'est ce que cela représente 1950 ans, pour les lobbyies? "L'éternité" dont ils se satisfont pour assurer leur domination déjà au 21 ème siècle et ensuite pour "un bon bout de temps" !

Qu'est-ce que cela représente pour les lobbyies, un ou deux mètres en plus de niveau des océans et des mers en un siècle? Cela ne change pas grand chose il faut croire, puisque les lobbyies n'ont que faire de quelques millions de "réfugiés climatiques" en général des millions de réfugiés de pays "pauvres" ? Les lobbyies auront toujours -à peu près- et cela durant au moins les 3 ou 4 siècles suivants, la même clientèle de un à deux, et même trois milliards de consommateurs. Qu'importe donc, pour les lobbyies, quatre milliards de "petits ou très petits" consommateurs dont deux milliards ne consomment pour ainsi dire RIEN ! (Mais qui vivent dans une forme d'esclavage et de précarité, ce qui permet et entretient l'aisance relative de trois milliards de "clients" des lobbyies)...


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mardi, novembre 15 2016

La couleur des sentiments, film de Tate Taylor, 2011

     Dans un état du Sud des Etats Unis d'Amérique, le Mississipi, au début des années 1960, dans une société raciste de même type que celle de l'Afrique du Sud avec l'apartheid, une jeune femme blanche écrivain défend la cause des domestiques noires victimes de la ségrégation.

Ce film est une adaptation du roman de Kathryn Stockett.

J'avais déjà vu "Le majordome", l'histoire véridique d'un Noir attaché au service de la Maison Blanche durant plus de 50 ans jusqu'à la présidence de Barack Obama, et dont une scène de ce film "Le majordome" m'avait particulièrement frappé ( un commando du Klu Klux Klan qui arrête un bus de Noirs et qui brûle ce bus en empêchant les occupants de sortir du véhicule en flammes -cela se passait dans les années 1970)...

Extrémiste -je n'ai pas peur de le dire- que je suis contre le racisme, le film de Tate Taylor me renforce dans ma conviction que les Etats Unis d'Amérique ne peuvent pas, n'ont jamais été -et ne seront sans doute jamais- un "modèle de civilisation"... Mais je loue, toutefois, ces "grandes et belles âmes" d'écrivains, d'artistes, d'intellectuels, et de quelques personnages politiques fort rares, qui, hier, aujourd'hui et demain, dans ce pays que sont les Etats Unis d'Amérique, combattent pour défendre les Noirs et leurs droits.

En dépit de huit années de présidence Obama, force est de constater que les tensions raciales existent toujours aux USA, et que même depuis deux ans elles se renforcent, et que l'on voit sous les yeux des policiers, des autorités, agir des commandos du Klu Klux Klan au grand jour, oui, en 2016 !

Le fait le plus marquant dans le film de Tate Taylor, c'est celui -à mon sens- parcequ'il est "particulièrement révélateur", de la mise en place dans les maisons bourgeoises et de l'aristocratie blanche des états du sud, de toilettes pour domestiques noirs...

Aujourd'hui encore, les salaires perçus par les Noirs, sont inférieurs (d'environ 30%) aux salaires perçus par les Blancs, aux "Etats Unis d'Amérique"... Et il en est de même d'ailleurs, pour les salaires perçus par les femmes, qu'elles soient Noires ou Blanches. Car ce pays, les "Etats Unis d'Amérique" n'est pas seulement un pays raciste, mais en plus, un pays sexiste !

Je rappelle qu'à la fin de la guerre de secession 1861-1865, dans les états du nord on disait aux Noirs "sois libre et que le diable t'emporte" et que dans les états du Sud on disait aux Noirs "sois esclave et que dieu te garde" !

"Sois libre..." donc, oui... Mais-autrement dit- "travaille comme un nègre que tu es, pour que puissent s'enrichir les patrons d'industrie et d'agriculture" ! ... et- sous entendu- "crèves si t'es malade ou trop vieux" !

...En ce qui concerne ma position au sujet du racisme, je précise -c'est important- que j'ai exactement la même détestation, que je fais le même rejet du racisme "anti blanc" dont l'origine n'est pas forcément liée au colonialisme des Européens en Afrique et ailleurs dans le monde durant les siècles passés. Ce racisme "anti blanc" est présent en effet, un peu partout non seulement dans des pays d'Afrique mais aussi dans des pays européens où sont concentrées des communautés noires, arabes et autres... Il y a là manifestement un "rejet de l'autre", un rejet de la culture et du mode de vie de l'autre", une haine, ou une détestation de cet "étranger à la communauté qui est le "blanc" suspect, dont on se méfie et qui n'est pas accepté...


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samedi, novembre 5 2016

Les fondamentalismes religieux et le libéralisme mondialisé

... Les sectes fondamentalistes, Chrétiennes, Catholiques, Ortodoxes ou autres -fort nombreuses faut-il le dire-, Musulmanes (je pense au Wahabisme et au Salafisme ), Judaïques et "Gouroutiques"... toutes aussi nombreuses les unes que les autres, auquelles j'ajouterais certains courants de pensée "pseudo philosophique" ou ésotérique censés remplacer les religions... Et jusqu'à un "athéïsme militant" tout aussi fondamentaliste et sectaire dans la pensée qu'il véhicule... "Offrent" tous au moins -et cela est indéniable- à leurs croyants, à leurs fidèles, en fait à beaucoup de gens qui se sentent perdus, exclus, sans repères, en général pauvres, marginalisés, sans perspective d'avenir ; un "modèle", une "transcendance", un sens à leur vie, une croyance et donc des repères, et une sorte d'espérance soit en une vie meilleure "ici bas" ou dans un "au delà"...

L' "athéïsme militant" toutefois, qui combat les modèles, qui combat toutes les religions, qui ne croit en aucun Dieu ; est davantage une pensée, une "culture de la réalité et de la science"... qu'une "vision du monde avec des repères, une espérance, une foi en un "ailleurs" , en un "autre monde"...

... Les puissances économiques et politiques libérales mondialisées -soit dit en passant "le plus souvent alliées aux religions Catholique, Musulmane, Orthodoxe et autres"- n' "offrent" quant à elles, qu'une perspective matérialiste dans un mode de vie axé pour l'essentiel sur la consommation de produits (de produits autant alimentaires que de confort, de services, de loisirs, de culture, d'équipements)... Et, à travers cette perspective matérialiste, passe un "courant de pensée" comme l'air qui circule, comme une masse nuageuse uniforme dans le ciel qui se fracture par endroits mais qui se meut dans le même sens... Dès lors, la "transcendance" disparaît, le besoin se substitue à l'espérance.

... Les sectes fondamentalistes d'une part, et les libéraux mondialisés d'autre part ; sont deux fléaux différents l'un de l'autre, mais la conséquence de chacun de ces deux fléaux est la même : nous glissons dans la barbarie et dans l'obscurantisme sans nous en apercevoir (ou avec l'illusion que nous combattons contre la barbarie et contre l'obscurantisme)...


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