J'ai beaucoup hésité, car je n'aime pas le mélange des genres.

Mais l'enjeu est d'importance et il est des moments où se taire serait être fautif.

Alors, puisque je dispose de cette tribune, aussi minuscule soit-elle, et même si elle ne devait servir qu'à orienter une seule décision, je vous livre les réflexions qui emportent mon choix pour le 6 mai prochain :

  • Je ne veux pas pour mon pays d'une société de la peur, de la division, du rejet.
  • Je ne veux pas pour mon pays d'un chef brandissant les tables de la Loi comme autant de menaces.
  • Je ne veux pas pour mon pays d'un homme qui tente de mettre la France au service de son destin personnel.
  • Je veux une France pacifiée, fraternelle, équitable ;
  • et je crois que tout commence par l'école et l'emploi :
    • l'école de la République, creuset de la citoyenneté et de la fraternité ;
    • l'emploi, source de la dignité et de la responsabilité.
  • Je ne veux pas d'une france donneuse de leçons, prisonnière de son passé et de ses habitudes.
  • Je veux que dans ce pays, on se parle avant de se mettre en grève, que les patrons considèrent leurs employés et leur donnent une juste part des bénéfices de leurs sociétés.
  • Je veux plus de morale dans les affaires publiques et privées.
  • Je veux que le sens de l'intérêt général prime sur les intérêts particuliers.

Oui, je sais, je rêve un peu, sans doute...

Mais je veux que revienne le temps de la confiance et s'achève celui de la suspicion, du chacun pour soi et de la violence.

Je crois aussi que le temps des femmes en politique est venu et que la France s'honorera de confier à l'une d'elles sa représentation nationale.

Enfin, je crois que celle qui se présente à nos suffrages a fait la preuve de ses capacités à conduire une politique humaniste, volontaire, libérée des dogmes et résolument tournée vers l'avenir.

C'est pourquoi je voterai et appelle à voter pour Madame Ségolène ROYAL, dimanche 6 mai pour l'Élection à la Présidence de la République.

Pierre-Alain GASSE