... Ce que je critique dans la médiatisation des gouvernants (et de tous les gens qui détiennent du pouvoir, de l'aura, qui ont de l'influence et du rayonnement)... C'est cette manière (souvent "un peu facile", ordinaire et vulgaire - et à la portée de n'importe quel bricoleur quelque peu imaginatif)... De produire des images, des documents vidéo, des formules en paroles ou en écrits... qui ne sont en vérité que des "effets spéciaux" visant à impacter un public qui n'attend que cela (et en redemande sans cesse)...

... Ce que j'attends des critiques de tous bords, de la médiatisation par les différents "officiants de l'orchestration", c'est bien autre chose que de simples "effets spéciaux", bien autre chose que cette sorte de "staracadémy du pavé lumineux dans la mare" (la mare qui pue, d'ailleurs)... Là est le rôle, déjà, en premier lieu, des artistes, des écrivains, des intellectuels, des comédiens, des cinéastes, des bouffons, des comiques... qui, par le rayonnement qui est le leur, par la responsabilité qui est la leur... Peuvent être "d'une grande efficacité" contre ce ou ces pouvoirs abusifs et prédateurs...

Ensuite, vient, au delà et dans le même élan que l'élan des artistes et des écrivains ; le rôle des journalistes de l'actualité et de l'information : l'effet par la plume, par la manière de dire, par l'image... Et enfin, ce qui est loin, très loin d'être négligeable ; l'expression populaire lorsque cette dernière parvient à se libérer tant soit peu de la réaction "épidermique"...

Ainsi dans ce que j'entends par médiatisation (médiatisation des personnages au pouvoir ou en vogue)... et que je viens d'exprimer... Alors là, oui, je suis "pour" la médiatisation...