La technologie, l'éducation, la communication et l'information instantanées, les loisirs, la consommation de produits alimentaires et autres, tous d'usage courant, de nécessité ou contribuant au bien être général... Et l'économie de marché ; c'est donc tout cela l'essentiel de ce que l'on définit comme étant une « société développée »...

Et dans toutes les sociétés développées de notre monde, s'établit la relation entre les êtres. Et dans cette relation entre les êtres, lorsqu'elle n'est ni conflictuelle ni seulement le fait de l'existence d'intérêts personnels ou privés... Il manque presque toujours l'essentiel : cette forme de gentillesse ou de bonté, spontanée, profonde, emplie de délicatesse et parfois d'humour, émouvante ; sans préjugés et dénuée de toute arrière pensée, mais aussi sans compromission, sans « angélisme », sans concession à un « ordre du monde » fondé sur des valeurs d'argent et d'apparence...

Il n'est pas tout à fait sûr que cette forme de gentillesse puisse davantage exister dans les sociétés « moins développées » comme l'on pourrait le croire parce que les gens seraient moins assujettis aux contraintes et aux concepts d'une civilisation avancée en éducation et en technologie... Et que dans ces sociétés donc, la relation entre les êtres soit réellement différente, plus conviviale, plus chargée d'émotions, plus empreinte de chaleur humaine...

En somme, dans une sorte de « meilleur des mondes possible », lorsque la misère peut paraître moins amère, et que les armes se taisent... Ce serait comme un ciel tout bleu qui n'aurait presque jamais – ou si peu souvent – une certaine nuance de bleu rendant le ciel vraiment différent...