Si les gens à Mexico, dans la rue, dans les lieux publics, et partout au dehors mettent des masques sur leur visage... L'on se demande si, revenus chez eux dans leur maison ou leur appartement en présence de leurs enfants, de leur famille, de leur femme ou de leur mari , ils gardent encore leur masque, s'embrassent, se touchent...

Au travail, à l'atelier, au bureau, à l'usine, dans les boutiques... Et dans les bordels... Quelle épouvantable contrainte que de garder un masque sur le visage! Et alors, dans les bars et les restaurants, pour boire, manger? Et dans la rue quand on s'arrête devant une sandwicherie ou quand on veut fumer une cigarette?

Ils ont fermé les écoles! Et peut-être les marchés, les stades, les musées... Et bien d'autres lieux de rencontre... Oui, mais tout cela va durer combien de temps? Imaginez un pays sans écoles pendant 3 ou 4 ou 6 mois ou encore plus longtemps? Imaginez des couples qui ne s'embrassent plus, de très jeunes enfants que l'on ne touche plus alors qu'il faut bien les changer et les laver et leur donner à boire et à manger? Imaginez la vie que c'est, pour les gens, au quotidien, s'il faut vivre ainsi, barricadé du nez et de la bouche toute la journée!

... En France ou en Europe, s'il fallait vivre comme cela, pour moi c'est hors de question de me conformer à toutes ces mesures d'hygiène : je veux vivre comme je vis d'ordinaire! Pas de masque!

... Je ne vois qu'une seule “prophylaxie” possible en face d'un fléau tel qu'une épidémie de grippe ou d'autre chose et qui ferait mourir beaucoup de gens :

Laisser le mal progresser et se développer de lui même jusqu'à ce qu'il s'éloigne peu à peu, tout comme autrefois s'en allaient le choléra, la peste, le typhus et toutes les grandes maladies épidémiques...

Plus on invente des vaccins nouveaux, plus on met au point des antibiotiques de plus en plus puissants, et plus on “aseptise” la planète, plus on “bétonne” et sécurise... Et plus, justement, les virus et autres organismes combattus, finissent toujours par trouver de nouveaux passages, à s'adapter à l'environnement que l'humain leur impose, et à se reproduire en développant une plus forte résistance...

C'est comme pour une bouilloire sans aucune soupape, totalement hermétique et pleine d'eau à ras bord, et que l'on laisserait sur le feu : le récipient sous la force de la pression accrue, éclate...

Autrefois, durant les épidémies de fièvre aphteuse, les éleveurs enterraient les bêtes mortes avec de la chaux vive ; sur un troupeau de trente têtes il s'en perdait dix ou douze... Mais l'on ne menait pas tous les animaux à l'abattage sur ordre préfectoral parce que chez le voisin à dix kilomètres il y avait une vache “suspecte”...