Rappelez vous au printemps 2001, la fièvre aphteuse, la “vache folle”... Puis en 2006 la “grippe du poulet”...

Et voici maintenant la “grippe du cochon” (grippe porcine) !

... J'ai toujours dit qu'un jour viendrait où il y aurait un “gros pépin” avec ces virus mutants.

De plus en plus, les souches de certains virus de type HIN1 ( celui par exemple de la “grippe espagnole” qui fit 100 millions de victimes dans le monde selon certaines évaluations récentes) et à présent le AH1N1 celui de la “grippe porcine” (dont un 1er épisode de contamination massive à partir du porc avait décimé des jeunes recrues de l'armée Américaine à Fort Dix il y a une trentaine d'années)... De plus en plus donc, ces souches de virus franchissent de nouvelles “barrières”, résistent aux vaccins et accroissent leurs capacités de développement...

Par contre la souche aviaire H5N1 ne s'accroche que beaucoup plus difficilement aux cellules de l'appareil respiratoire humain. (Mais cela ne veut pas dire que le potentiel de mutation, et donc de résistance et de passage à une autre espèce, soit moins élevé que dans le cas de la souche AH1N1 par exemple)...

En 2001 en Angleterre et même en France, l'on “brûlait à ciel ouvert” dans des tranchées profondes de plus de cent mètres de long, des milliers de bovins morts (que l'on avait euthanasiés afin de “protéger” les autres bovins “moins exposés”)...

Et l'on détruisit ensuite lors de la “grippe du poulet” en 2006, des millions de volailles...

Rappelons que pour les besoins de la planète entière l'on élève par an 25 milliards de poulets ... Et quatre milliards de vaches (ou boeufs)! (Mais je ne sais pas combien de cochons – sans doute autant ou plus).

Je pense aux Musulmans qui ne mangent pas de porc : hélas pour eux comme pour tout le reste des Chrétiens, des Juifs et autres... Le virus se moque bien des religions et même dans un pays sans cochons, la “grippe porcine” affectant les Humains, “tout le monde risque d'y passer” !

Stephen King, le grand romancier Américain avait imaginé dans son livre “Le Fléau” une épidémie de “grippe” (une grippe extrêmement sévère) décimant 97 pour cent de la population des Etats Unis d'Amérique.

Essayons d'imaginer ce que serait la vie sur Terre dans de “grands déserts urbains emplis de cadavres” et sur d'immenses territoires totalement dépeuplés!

Si cela devait arriver, pour ma part, j'aime mieux encore mourir de cette grippe plutôt que de survivre sans la présence des gens que je connais et aime, et en rencontrant de ci de là quelques “fadas” ou personnages “diaboliques” et sanguinaires... Car je suis persuadé que moins on serait nombreux sur Terre, et plus ce serait dangereux et invivable!

... Ce qu'il faut noter dans le traitement de l'information lors de ce genre d'évènement par les médias (presse, radio, télévision...) puis par les gouvernements, les autorités sanitaires ; c'est cette dualité du langage utilisé :

-Un langage qui, d'une part, inquiète les gens et entretient la peur, notamment lorsque des précisions au sujet du nombre de victimes et des régions touchées par l'épidémie sont communiquées et répétées plusieurs fois dans la même journée...

-Un langage “sécuritaire” d'autre part, qui donne à penser aux gens que, par des mesures d'hygiène, un vaccin et des traitements appropriés, l'on parviendrait à limiter la progression de l'épidémie...

Mais le “citoyen lambda” n'est en fait jamais vraiment rassuré et si l'évènement prend une certaine ampleur dans la manière dont l'information en est traitée ; alors tous les autres sujets d'actualité (et en particulier les plus sensibles ou les plus “fédérateurs” d'opinions pouvant générer une “dynamique” sociale) se trouvent minorisés voire éclipsés... Ce qui de toute évidence renforce et entretient la domination des “décideurs économiques”, des grands monopoles et lobbies ; permet aux gouvernements et aux autorités de mettre en place toutes sortes de mesures visant à restreindre les libertés et à accroître les dépendances aux “drogues dures” d'une civilisation de loisirs faciles et de consommation... De surcroît, d'autres évènements sans doute aussi “graves” qu'une grande épidémie et aux conséquences durables, passent inaperçus et demeurent inconnus des populations...

... Et passe la “vache folle”, la “grippe du poulet”... Et viennent et s'ouvrent ces paysages barricadés et aseptisés, ces univers formatés et policés... Et s'exacerbent les égoïsmes, se diluent les confrontations ou les rapprochements dans une sorte d'indifférence générale... Se renforce la pression économique, politique et sociale des lobbies planétaires... Jusqu'à – peut-être – la “grippe du cochon, de la mouche ou de l'hirondelle” qui elle, ira plus vite que les médias et fermera la porte de l'histoire des hommes...