Vers la lumière, de Mary-j-Dan

A première lecture, il y a là, dirais-je... "Une dimension d'écrivain".

C'est "d'une trempe" assez nettement différente (et qui m'émeut davantage) que "Embarquement Direct" par exemple...

Oui, il y a bien là une dimension de pensée et de réflexion, une force, une intimité qui n'est à aucun moment, ostentatoire...

... Je cite ici une phrase :

" Quelqu'un a-t-il eu l'idée, après avoir constaté l'infidélité de son ange gardien, de téléphoner à Zorro? Est-il venu sur son fier destrier noir? Si oui, je voudrais bien son numéro de téléphone!"

Chère Mary, l'ange gardien que tu évoques (ce qui vit en nous de plus intime et de plus profond, et de meilleur), n'est jamais, je crois, vraiment infidèle : c'est nous mêmes qui lui faisons quelques infidélités!

Zorro, pourait être un imposteur (puisque son numéro commence par un préfixe numérique n'existant dans aucun logiciel ou répertoire)... Ou parce que son numéro, qui existerait, sonne toujours "occupé"...

Mais ce n'est pas exactement ni précisément cela : Zorro n'est pas tout à fait un imposteur... Il n'a pas d'épée flamboyante et ne caracole pas sur un fier destrier noir! Il est un être tout à fait ordinaire qui devient à un certain moment particulier de notre vie... Un être exceptionnel, un être joignable et attentionné...