Il est de ces feux dont le foyer est tel, qu'ils ne cessent de s'alimenter eux-mêmes de la seule énergie, inépuisable, qu'ils ont en eux...

Et tout ce qui vient, même jeté sans hâte et par petits paquets épars ; oui, tout ce qui y vient, attendu pour embellir ou faire grandir encore les flammes hautes et dansantes, est cependant nécessaire à ces feux...

... Embrasant de leurs foyers épars – qui ne sont cependant qu'un seul et même foyer – tous ces regards dans les paysages virtuels du monde ; ces feux inépuisables... Epuisent!

Dans les paysages réels du monde, les regards sont déjà pris, déjà épuisés ou indifférents...

Les regards sont toujours réels, même dans les paysages virtuels...

Si ces feux inépuisables étaient des personnages, des personnages pensants et conscients ( et ils le sont!)... Epuiseraient-ils les regards par provocation ou au nom de quelque “lumière blanche” dans leurs flammes? Ou, tout simplement parce qu'ils sont vrais, terriblement vrais et embrasant comme respirant?