... Mondo, j'ai lu ; ainsi que La ronde et autres faits divers ; et Révolutions...

C'est curieux mais lorsque je lis Jean Marie Le Clésio, Albert Camus et Antoine de St Exupéry, ces trois auteurs là; j'ai l'impression de me trouver dans un territoire (un pays ou un lieu) qui m'est familier...

C'est comme si, astronaute et découvreur de planètes, dans chacun de ces trois mondes (pourtant différents comme peuvent l'être des mondes habités de vie) je retrouvais dans chacune des atmosphères de ces mondes, comme un "air commun" en dehors duquel l'ailleurs, presque partout dans le vaste univers, me serait un territoire étranger... Parce que dans cet "ailleurs", je m'y sentirais en exil... Ou "en porte-à-faux"...

Mais j'ai tout de même découvert récemment Gérard Mordillat (avec les vivants et les morts), qui, dans une certaine mesure, m'a "désexilé" comme Camus, Le Clésio ou St Ex...

Dans mes lectures, en règle générale, il m'est assez difficile d'entrer vraiment dans un livre ( une histoire, un récit, une aventure, un roman)... Si je ne ressens pas au fond de moi-même l'existence de ce "territoire" familier, celui des écrivains dont je viens de parler...