Pèteducoxis, métissé de Pisistrate et de Zoroaste... Et de bien d'autres mondes ; se sentit de coeur et de pensée, tout occis à l'idée que des évadés de Pisistrate allaient se rencontrer sur ce joli caillou d'Orion qui naguère, au temps des premiers sauts spatiaux, avait accueilli sous son ciel vert des Pisistratiens...

Tout occis, Pèteducoxis, parcequ'il aurait tant aimé lui aussi, “Zoroaster” sur le joli caillou d'Orion!

Dame! C'est un “métissé”, que ce “Pèteducoxis”!

... Et nous sommes tous des “métissés”... C'est pourquoi “race” n'a aucun sens, ni aucune sorte de mot par lequel on identifie une appartenance, une caste... Ou que sais-je encore.

Mais on a fait encore plus compliqué, plus absurde, plus fou, plus scélérat, plus assassin : c'est la “vignette pour le droit d'exister”... Et des “vignettes”, il y en a encore plus que de métissés sur un seul monde connu.

La “vignette pour le droit d'exister” vous donne le droit d'exister auquel vous avez droit... Le tout dernier droit, l'ultime, vraiment le dernier des derniers c'est celui de ne pas exister du tout... Et le destin d'un “inexistant”, c'est un “charter de l'espace” après séjour sous la “coupole de rétention”...

Pèteducoxis, amoureux fou sur Pisistrate, amoureux fou sur Zoroaste, amoureux fou partout... Se fout de l'ennemour qu'il y a partout.

L'ennemour n'a ni sang, ni boyaux ni pensée lorsqu'il est une intelligence qui n'émeut pas et à laquelle on ne se sent pas relié.

Comment l'ennemour pourrait-il exister autrement qu'avec du sang, des boyaux et une pensée “de synthèse”? Ou encore le plus communément, avec du sang, des boyaux et une pensée réels mais avec aussi et surtout un visage qui ne vous regarde pas?