... Se raidir c'est déjà se positionner dans un ressenti, dans une sorte d'intime conviction en soi, qui ne se laisse pas attaquer sans réaction...

Et « se reidir » (comme se peigner avec un peigne et non avec les doigts) c'est, « yugcibiennement parlant », faire en sorte si possible que l'attaquant (s'il attaque) n'ait pas, avec le coup qu'il porte et qui lui serait naturel de porter, en plus, l'avantage de sa position...

Je veux bien encore, même si ça fait mal, « prendre un coup de bâton » (en essayant cependant de l'éviter)... Mais il est pour moi hors de question de laisser l'attaquant se sentir conforté et avantagé dans sa position.

Je n'aime pas les « certitudes » lorsqu'elles ressemblent à des cultes... des cultes qui, par la hauteur qu'ils prennent, deviennent inexpugnables, et que l'on s'épuise à assiéger... Il ne faut donc pas, à mon sens, laisser aux « certitudes » la possibilité de bivouaquer sur quelque hauteur : il faut « tirailler » dans les fourrés de la pente.

Mais je conçois les « certitudes » lorsqu'elles sont comme un « ciel en soi », un ciel dont on vit et sous lequel on respire... Un ciel qui n'a peut être pas toutes les étoiles que l'on voudrait voir, mais dont la couleur, dont l'air et la musique de l'air nous sont indispensables...

Un culte s'impose ; un ciel sous lequel on vit se défend et si possible, se partage...