L'acte solitaire dans l'écriture, c'est cette semence de soi qui sourd, au moment où les visages rêvés qui ont fait exploser la semence, n'ont pas même encore de virtualité. Et la finalité au bout du chemin d'écriture, c'est la communion absolue avec l'autre – si possible – Et, dirais-je, dans une « virtualité vraie »... Cette virtualité dont on a rêvé le chic, le fou, l'inespéré, et qui s'est enfin « visagée » pour de vrai...

... En fait ou plutôt en réalité, la communion absolue avec l'autre ; la "virtualité qui s'est "visagée de vrai"... Cela est L'UNE DES MULTIPLES FINALITES... Au bout du "chemin d'écriture". Et d'ailleurs, les "finalités" diverses, peuvent être des finalités DANS et DURANT le temps du chemin d'écriture...
Il y a, assurément, des "virtualités" qui se "visagent de vrai", mais qui n'ont pas été rêvées ou attendues... Ou des visages vrais qui surgissent dans notre vie, sur notre chemin, qui n'ont pas de virtualité tant ils sont réels.
Et auxquels nous n'avons jamais donné de "virtualité"...
L'une de ces "multiples finalités" de l'écriture, entre autres - et sans doute l'une des plus belles - c'est celle par laquelle on écrit pour "exister" l'autre, les autres, ces visages vrais qui ont surgi dans notre vie, sur notre chemin...