Les êtres humains sont les seuls êtres vivants de la Terre à se livrer entre eux à des guerres générales... Ou, depuis le 20ème siècle de l'ère Chrétienne, à des guerres mondiales entre des coalitions de peuples... Ou encore à d'autres formes de guerres qui elles, se font davantage par des systèmes économiques dont la puissance, la domination et la violence sont plus redoutables et efficaces que les armes avec lesquelles combattent les soldats sur les fronts de bataille.

Déjà dans l'antiquité, du temps des premiers empires, des civilisations du moyen orient, de l'Egypte, de la Grèce et de Rome ; existaient ces guerres qui, par l'ampleur des enjeux de territoires, de stratégies commerciales et économiques ou parfois pour des raisons de pure politique ou de conflits dynastiques, entraînaient peuples et armées vers les lieux de bataille...

L'on évoque dans l'histoire contemporaine la première guerre mondiale de 1914 à 1918, mais du 17ème au 19ème siècle en Europe, il y eut au moins deux grands conflits de dimension Européenne et même pour l'époque, mondiale, durant lesquels périrent lors de chaque bataille entre 30 et 40 mille combattants :

la guerre dite « de succession d'Espagne » qui fit rage de 1701 à 1713 ; puis de 1805 à 1814, les guerres napoléonniennes. Ces deux guerres ont mobilisé dans tous les pays d'Europe, plusieurs centaines de milliers de gens... Sans compter, ce qui fut une horreur , une épouvantable boucherie, la guerre de trente ans de 1618 à 1648 ; puis les guerres de Louis XIV dans la seconde moitié du 17ème siècle et la guerre si peu glorieuse pour la France, de sept ans, de 1756 à 1763 sous le règne de Louis XV.

      Les mouches, les fourmis et les rats par exemple, se livrent-ils entre eux à des guerres générales ou planétaires?

A ma connaissance les êtres vivants « non humains » ne se livrent bataille entre eux ou entre représentants d'une même espèce, que pour des raisons naturelles liées à la survie, à la perpétuation de l'espèce, à la reproduction et à la recherche de nourriture. Et cela dans un territoire géographique n'excédant jamais la superficie d'une région du monde ou d'un lieu ou environnement déterminé...

Certains auteurs de science fiction ont imaginé des guerres menées par des insectes, des fourmis, des mouches, des araignées ou autres animaux, contre l'espèce humaine dans un dessein bien déterminé : anéantir l'espèce humaine.

Autant par un « heureux hasard » purement littéraire et idéologique dans le sens où l'être humain apparaît plus « intelligent » ; que par une triste et évidente réalité... Il s'avère quasiment impossible, surtout selon l'idéologie et le « romantisme » des auteurs de science fiction, que l'être humain perde la guerre contre les mouches, les fourmis ou les rats.

Dans une triste et évidente réalité donc, l'être humain par la technologie et les armes de destruction massive dont il dispose aujourd'hui, et si l'on ajoute encore dans l'arsenal tout ce qu'il est possible de faire avec la biochimie et la génétique... En peu de temps les humains peuvent anéantir 99% de la population de n'importe quelle espèce d'insecte ou autre être vivant s'ils en manifestent la volonté par la seule décision de quelques uns d'entre eux.

En fait, l'espèce humaine serait plus directement menacée dans un terme indéfini, par les effets secondaires et par les retombées d'une telle destruction massive d'une ou de plusieurs espèces vivantes.

      Les êtres vivants seraient, selon l'idée que j'avance, de deux grands ensembles différents :

-L'ensemble constitué par tous les êtres vivants d'une part, regroupant tout ce qui est organisé selon la structure du vivant, du microbe, de la bactérie et de l'organisme unicellulaire jusqu'à l'être humain en passant par les insectes, les reptiles, les oiseaux, les poissons, les mammifères...

-Et l'ensemble constitué par les virus, d'autre part.

Un virus est un organisme incomplet ou inachevé, de structure différente de la structure du vivant, qui a besoin de « bouffer la vie » pour exister, proliférer (alors qu'il ne peut par lui même se reproduire comme le fait la cellule ou tout être vivant) et donc, essaimer et coloniser... Mais comme le virus est « une chose qui vit », il serait un être vivant mais un être vivant totalement différent de tous les autres êtres quels qu'ils soient. Et il y aurait peut-être autant sinon plus, de diversité dans les espèces de virus, que dans l'ensemble constitué par les êtres vivants...

Seuls, les virus, à mon sens, seraient capables de « gagner la guerre » contre les humains... Encore faudrait-il prêter aux virus, une sorte d'intelligence selon le concept par lequel nous, êtres humains, définissons l'intelligence.