Il serait, je pense, moins aisé de faire d'une truie au cinéma, une composition musicale qu'un film de très court métrage...

Et quant à faire d'une truie au cinéma, une composition littéraire, là, je ne puis me prononcer : cela va de la description, par exemple, d'une plantureuse « cochonne » dont les flancs boudinés transpirent sur la salopette d'un retraité banquier, jardinier et cinéphile à ses heures... et ne mange pas de porc ; à un tout nouveau et tout aussi étodétonnant « Voyage au bout de la nuit » ou encore à une composition proustienne genre « A l'ombre des jeunes filles en fleurs »...

... Plus d'électricité, plus de téléphone, plus d'internet, plus d'automobiles ni de trains ni d'avions – et pas forcément des diligences – plus de journaux, plus de télé, plus de radio....

Sidi El Factor Crior descend de son âne et prend pied sur la place du village – ou sur le forum des Halles en face du Centre Culturel Georges Pompidou – et dans son porte voie annonce : « Avis aux amateurs : à vos plumes, à vos cartons à dessin, à vos flûtes, à vos violons, pour UNE TRUIE AU CINEMA... il y aura des prix pour tout le monde! »