J’ai osé faire ce rêve là, comme s’il était possible de choisir les rêves que l’on va faire dans son sommeil…

Un rêve bête, une histoire idiote de pognon connement gagné…

Voilà… Je reçois une drôle de lettre, à l’en tête de TF1. Je regarde le timbre, l’adresse, je tâte la lettre, je la retourne, je m’interroge : « Mais que me veulent-ils ? »

Voyons, me dis-je, « Sidi el Factor » n’a jamais été le Père Noël. Encore une connerie à la mord-moi-le-nœud !

Je prends un couteau pour ouvrir l’enveloppe. Oui, même la pub sous pli fermé la plus insipide, je ne l’étripe pas avec mes doigts !

Je vous fais grâce du laïus avec du Monsieur Sembic long comme le bras et les « sentiments distingués »…

En bref, j’étais invité à participer à une émission de téléréalité genre Loft Story. Y’avait 1000 euro à gagner en 30 minutes par séquence journalière. A la fin de chaque séance, les téléspectateurs devaient voter par SMS pour désigner le candidat à éliminer.

J’ai accepté l’invitation. Je me suis dit : « Même si je n’y reste qu’un soir, j’aurai gagné 1000 euro en 30 minutes ! Et puis, il en passe tant, de gens, à la télé, que, trois jours après, personne ne me reconnaîtra dans la rue… Sauf peut-être à Tartas dans les Landes ou à Bruyères dans les Vosges : tiens, le mec à la télé, l’autre soir, il ressemblait au monsieur qu’on voit souvent en vélo avec des pinces à pantalons »…

J’ai tenu trois jours ! 3000 euro ! On m’a demandé de faire sauter des œufs dans une poêle, torse nu en caleçon à fleurs roses et de péter devant un frigo ouvert ! J’ai fait un énorme bras d’honneur, jeté la poêle par terre et brutalement refermé le frigo… sans péter.

J’étais « Popy », le nouveau, le « trou du cul de la bande »…

Six millions de Français et quelques Belges et deux ou trois Suisses et le quart d’un Québécois ont voté Popy…

Mais j’avais 3000 euro en poche !

… Il est crasse, ce rêve, non ?