Je ne suis pas un adepte du « tout dico, rien que le dico » même si je pense que le « dico » ( le Quillet ou le Robert, par exemple ), reste la plus sûre des références en matière d’expression de la langue Française.

D’aucuns appellent « néologisme » des mots inventés ou déformés qui ne sont que d’indigestes ou insipides « vocables » dont on se demande bien s’ils n’ont pas été écrits au nom de je ne sais quelle mode ou par exercice de style de « façade »…

L’expression écrite que l’on qualifie parfois à la légère, de « littérature », a aussi ses modes et ses tendances, avec ses « habillements », ses habitudes de « consommation », ses outrances, ses engouements, ses libertés prises sur l’orthographe et la grammaire, qu’une « cour » de bouffons bénis, de journalistes à la solde des marchands de culture et de « monsieur madame Lambda » déguisés en « pi » et en « mu » ; érigent en valeurs reconnues.

Il est cependant de ces mots et de ces locutions… Ou même de ces libertés que le dictionnaire et la grammaire ignorent, qui viennent ainsi, tout à fait spontanément… Comme, oserais-je dire « du fond de ses tripes »… Dans le contexte particulier d’une émotion, d’un sentiment, d’un ressenti, exprimé alors sans artifice, sans souci du « qu’en dira-t-on »… Et que l’imagination soudain éveillée, colore ou redimensionne, en outre.

De tels mots sont-ils heureux ou malheureux ? Y a-t-il là du génie ou de la vulgarité ? Devaient-ils être écrits ? Chacun en juge à sa manière, selon ses repères… culturels ou autres.

L’Histoire a parfois retenu de ces phrases que des générations d’écoliers ou même de gens que nous sommes, ont repris en chœur ou individuellement. Pourquoi ces mots là, ces phrases là, plus que d’autres ?

Et à propos de ces mots…

Certains pourraient dire : « Ces mots, ne sont-ils pas tes maux ? »

Il est en réalité d’autres « maux » bien plus graves que ces « mots » qui seraient mes « maux ».

Il en est un, excusez moi pour le « néologisme » : ENNEMOUR, auquel je réserve « un chien de ma chienne »…

Et deux autres : CONDESCENDANCE et HYPOCRISIE… Avec leurs visages « caramélisés », leur vocab’ de jeune loup en costard cravate, leur rouge à lèvres pétant et leur sourire carnassier…

Et d’autres encore, de ces « maux » assassins… Pour les quels je nourris une HAINE féroce, moi qui n’ai pas de haine…

Bonjour la compagnie ! Quand je suis en pétard, je vous emmerde ! Les Riches comme les Pauvres ! Et, de toute ma « morale », je baise toutes les morales ! Ne vous en déplaise…