Acte d'amour, acte d'écrire
Par yugcib le jeudi, mars 6 2008, 18:24 - Chroniques Yugcibiennes - Lien permanent
N’y a-t-il pas dans l’acte d’écrire mille et mille récritures de ce que l’on n’écrit qu’une seule fois? Mille manières de composer sur un même thème, autour d’une même idée, d’une même interrogation, avec un même étonnement ou émerveillement, d’aborder un même sujet de réflexion?
Et n’y a-t-il pas dans l’acte d’amour mille et mille redécouvertes de l’être aimé, un nouveau visage à chaque étreinte, et une nouvelle histoire d’amour à chacun de ces regards d’un même être mille fois déjà « tracé » mais jamais comme les mille fois d’avant?
L’acte d’amour « de pure hygiène » et répétitif comme une mécanique bien huilée et bien rythmée ; ou l’acte d’écrire sans récriture sous un autre regard de ce que l’on a déjà écrit, sans autre vue que de gagner de l’argent ou de la reconnaissance du plus grand nombre… C’est aussi banal que de se rendre aux cabinets…
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Commentaires
Écrire est effectivement un acte d’amour. J’assimile un peu cet acte à celui d’un accouchement. En écrivant, nous donnons la vie. Vie de nos pensées, de nos désirs, de nos joies, de nos peines ou frustrations. Un même thème peut être différemment orienté et à chaque fois nous le redécouvrons. Avons-nous su bien définir ce que nous voulions exprimer ? Étrangement, nous trouvons toujours un point que nous avons plus ou moins négligé, pas suffisamment approfondi…
Alors oui, écrire pour écrire, bêtement, a autant d’intérêt que l’acte d’amour « de pure hygiène ».
En fait, tous ces blabla, pour te dire que je suis d’accord avec toi à 1000 %