Ma réflexion fait suite à mon texte intitulé « Scientologie, religions et sectes…
Si la famille est bien cet univers premier de l’être humain, elle ne doit jamais ressembler de près ou de loin à une religion ou à une secte, c’est-à-dire qu’elle ne doit pas exercer sur l’un de ses membres ou même sur la communauté des êtres qui la composent, une emprise telle que l’un ou l’autre de ses membres cesse d’exister, de s’exprimer ou d’être maître de son destin.
Et dans cet univers premier, prévaut le droit de l’enfant, ce droit qui garantit à l’enfant son intégrité physique, affective, émotionnelle, intime et psychologique…
Entre membres d’une même famille existent des souvenirs communs, des situations et des évènements qui ont été vécus ensemble depuis longtemps, ce qui n’est pas le cas avec des gens « entrés dans notre vie » à un certain moment de notre existence.
Le fait d’avoir vécu ensemble ces situations et ces évènements, et cela depuis la petite enfance, c’est un peu comme une « marque », une empreinte que l’on a reçue en soi et dont on ne peut se défaire… Et si la « marque » est altérée, si l’on tente soi même de s’en « opérer » ou si des personnes rencontrées, par ce qu’elles entreprennent, dénaturent la « marque » ; alors c’est comme si l’on entrait en exil…
Mais l’exil peut et même devient nécessaire lorsque le père, la mère ou l’un des membres de la famille exerce un droit abusif, une pression insupportable et invalidante à l’encontre d’un fils ou d’une fille par exemple…
La rupture du lien familial alors, devient un « exil nécessaire » dans lequel entre l’être rejeté ou bafoué ; abusé ou sali, qui doit « reconstruire » sa vie…