L'esprit critique
Par yugcib le mercredi, septembre 19 2007, 20:14 - Tags et petites pensées - Lien permanent
J’ai observé que l’esprit critique s’exerce pour l’essentiel dans le sens de ce que l’on conçoit de critiquer… Mais jamais dans le sens de ce à quoi l’on adhère ou souscrit…
C’est la raison pour laquelle je n’ai, à l’égard de l’esprit critique, qu’une reconnaissance de principe. Comme ces chevaux de bois qui tournent avec le manège et dans le sens du manège.
Il est parfois très amusant de s’asseoir sur le cheval, le temps d’un tour de piste, et de faire « à dada » bien dans le mouvement giratoire…
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Commentaires
Bonsoir Yugcib,
Sur mon blog j'ai écris un article concernant l'esprit critique, suite à la manière dont Bruno avait commenté l'ouvrage de Janik Pilet... cela m'avait littéralement mis hors de moi...
"Le "mode" critique littéraire
Maintenant que le calme semble revenu à l'horizon d'Alexandrie, je souhaiterai revenir sur le "mode" critique lors des commentaires des ouvrages se trouvant dans la Bibliothèque d'Alexandrie.
En effet, je reste persuadée qu'aborder un texte en "mode" critique, nuit au plaisir que l'on peut ressentir à sa lecture. Il faut me semble-t'il se laisser porter par les mots et la voix de l'auteur.
Dans ce cas, je ne pense pas que l'auteur doit se remettre en question pour un lecteur car, ce qui ne plaît pas à l'un, plaît très certainement à d'autres...
En effet, lorsque l'on écrit, il est une chose dont l'on doit apprendre à se prémunir, ce sont les critiques, surtout lorsqu'elles sont mauvaises ou qu'elles visent à faire mal.
Il serait donc intéressant de souligner ce qui suit et qui est destiné à tous ceux qui fouettent pour soi-disant améliorer :
- ce qui stimule d'abord peut museler si cela devient excessif,
- l'injustice invite au combat puis au renoncement,
- si le fond de l'histoire tourne rond, inutile de pinailler; l'auteur peut être las de devoir justifier ses choix
et ses musiques intérieures,
- aborder un texte directement en mode "critique" biaise d'entrée la relation avec les mots et nuit au plaisir
de ressentir l'histoire,
- respecter la voix et le style de l'auteur ou ses aîles se briseront,
- ne pas corriger pour le principe car il est inutile de démontrer une quelconque supériorité vis-à-vis de
l'auteur,
- si le lecteur n'a rien d'essentiel à dire, qu'il ne dit rien; cela vaut mieux.
- les critiques positives et/ou négatives constructives aident mieux à grandir que les coups.
Qu'en penses-tu ?
Excellente soirée à toi et à Irène
Carine
Ce que j'en pense, de ce que tu dis, ma chère Carine?
Je te rejoins!
Je dis que "relationnellement", et surtout lorsque cela "voyage" (et donc, que des "voyageurs" s'arrêtent et regardent)... Qu'il ne faut plus "critiquer" mais dire ce que l'on ressent... Ou ne rien dire, garder pour soi. Et, dans tous les cas, se faire "avocat de la défense" (mais avec la plus grande crédibilité possible)...