Entre la manière dont une femme s’habille et la manière dont un écrivain « tourne un livre », je sens qu’il peut exister une ressemblance… Ou une analogie.

 Il est de ces élégances, de ces mises et de ces arrangements qui « vitrifient » de bien être et vous arrachent un cri, un râle, un rêve fou d’étreinte attendue et inespérée…

 Il est, comme ces ravissantes silhouettes, de ces écritures en lesquelles l’on se jetterait d’un seul coup, d’un seul cri, d’un seul jet, de tout son visage et de tout son être…

 Entre un habillement de femme et une écriture de poète ou de romancier, il y a bien là une « possibilité orgasmique » d’essence souveraine… Et sans effet dévastateur puisque c’est le rêve à l’état pur qui, par la magie de la rencontre d’une femme bien parée, d’une amitié littéraire féminine sans équivoque, ou la lecture d’un livre bien écrit ; étreint et révèle, tout en éveillant l’imaginaire.