Ecrire est peut-être plus fort… Que l’acte d’amour.

Et pourtant, pourtant… Comme il est fort, l’acte d’amour !

Ecrire n’implique-t-il pas que l’on soit amoureux de la langue de son pays, la langue que l’on parle, en l’occurrence le Français pour un citoyen du monde de langue Française ?

 Et quand on est amoureux, ne devient-on pas fort dans les fleurs que l’on offre ? Ne se fait-on pas, aussi, un atelier doté des meilleurs outils ?

 Et ne se hasarde-t-on pas à quelque alchimie secrète dont le destin est de s’extravertir ; à quelque pirouette d’écolier parce qu’on est amoureux fou de la maîtresse, et cela au risque qu’il n’y ait ce sourire ou ce regard, en réponse, dont on a tant rêvé ?

 Ecrire c’est « forcer le passage »… En faisant en sorte que le « passage » s’ouvre de lui-même…