Les ateliers d'écriture?
Par yugcib le vendredi, août 31 2007, 23:35 - A cru et à coeur...et sans fioritures - Lien permanent
Les ateliers d’écriture ? J’ai à leur égard le même ressenti que pour les études universitaires… Ou toute formation visant à la maîtrise d’un art.
Je pense que tout cela est sérieux, fiable, utile, parfois nécessaire (selon ce vers quoi on tend et dans quel domaine)…
Mais pour ma part, ayant mené ma vie telle que je l’ai menée, en « clodo littératoque », sans rien construire dans cette vie, sans « Grand Objectif » à long terme, « par monts et par vaux », en faisant « l’école buissonnière », sans trop écouter les profs… Sans courir après le pompon, et cabriolant comme un fou dans les cours de récré du Monde (lorsqu’il y avait récré)…
Eh bien l’atelier d’écriture, moi… Je m’essuie bien/bien les pieds avant d’y entrer, je dis bonjour à la maîtresse, je m’assois très sagement, j’écoute, oui, j’écoute…
Mais s’il y a un oiseau qui sautille sur le rebord de la fenêtre, ou deux minous qui se poursuivent dans la cour et grimpent au platane, je ne prends pas de notes dans le beau cahier avec de belles lignes qu’on m’a donné pour l’exercice à faire…
Tant pis si je suis puni !
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Commentaires
Mon cher Guy,
Tu es, comme moi, de la race des autodidactes.
Si tu dois être puni, je le serai avec toi car, moi aussi, je me méfie des ateliers d'écriture et n'en vois pas la nécessité sur un plan purement littéraire.
Nous sommes des francs-tireurs ou encore, ces fameux petits moutons noirs qui s'égarent loin du troupeau. Quand j'étais toute petite - ma grand-mère vivait encore - je voyais ce petit mouton, toujours placé dans les bras d'un enfant Jésus venu spécialement pour le retrouver, lui et pas les autres. Je ne sais pourquoi mais je crois bien que, malgré mon anti-cléricalisme foncier, c'est dans cette vision que j'ai puisé très jeune ma fascination envers les moutons noirs qui ne suivent jamais le troupeau mais prennent le chemin des écoliers.
Bises et bon week-end à toi et à ton épouse.
W. ;o)
Je suis comme toi Guy, une "marginale" qui apprend sur le tas et pourtant... je reste persuadée que la théorie est nécessaire mais dans mon métier, rien de tel que d'être sur le terrain, les deux pieds dans la gadoue ou dans la "merde" et débrouille-toi.
L'Afrique a été pour moi une excellente école de débrouillardise et elle m'a aussi permis de ne pas suivre le troupeau sauf si j'en avais envie.
Pourtant, j'ai parfois envie d'être normalisée et de suivre aveuglément ce troupeau, sans me poser de questions... cela serait moins fatiguant.
En ce qui concerne les ateliers d'écriture, j'en ai suivi un durant une année scolaire et à ce jour, je me pose la question si cela m'a servi à quelque chose.... vraisemblablement que cela m'a permis de renforcer mon envie d'écrire, je crois.