L’exil intérieur est peut-être celui que l’écrivain porte en lui, qui le dépasse par la dimension de son espace et qui, peut-être aussi, n’est pas « contre le monde »… Mais dans une étrange symbiose avec ce monde dont l’écrivain, l’auteur, le poète, le penseur, le rêveur ; se sent pourtant séparé dans la vie qu’il vit réellement d’une part… Et dans la vie qu’il rêve d’autre part… Il y a là sans doute, dans une telle symbiose, aussi étrange, aussi complexe, aussi incertaine dans son évolution, l’espérance d’une œuvre à réaliser…