Je n'imaginais pas qu'une guerre civile d'une telle violence et d'une telle détermination à s'imposer par la force et par la brutalité entre deux populations d'un même pays, qu'un tel chaos, qu'une telle fracture sociale ; puissent à ce point se manifester après une semaine de révolution en Egypte...

C'est bien là, le pire des scénarios !

Quelle rude école, que l'école de la révolution !

Mais peut-être une école qui a ses directeurs, ses organisateurs, ses partenaires cagoulés et ses puissants alliés d'un "certain ordre du monde à perpétuer"...

Une révolution qui ne pense pas, qui ne détruit pas les écoles qui la forment, qui met en place un pouvoir différent mais tout aussi dominateur, qui remplace des inégalités par d'autres inégalités, des injustices par d'autres injustices, un dogme par un autre dogme, qui se donne des chefs ou des meneurs à suivre en foules passionnées et se pare de symboles... C'est une révolution ratée...

Car ce sont toujours les mêmes gens que l'on voit prospérer : ces anciens nouvellement "convertis", et ces nouveaux "passés désormais de l'autre côté de la barrière"...