J'ai écrit dans mon dernier billet (Révolution Tunisienne, suite) :

"...Soigner un corps malade en ôtant les parties gangrenées l'une après l'autre..."

Cette image d'un corps malade et gangrené ne me semble pas, après réflexion, correspondre au regard qu'au fond de moi, je porte sur le monde et sur les gens... En ce sens que je trouve finalement cette image trop "académique" si je puis dire... Ou trop "manichéenne"...

Je pense qu'il existe déjà une contestation de la manière dont le monde tourne, dans la mesure où cette contestation remet en question des valeurs -ou des vertus- censées être celles du plus grand nombre mais ne sont en réalité bénéfiques qu'à un nombre restreint de privilégiés...

Il y a aussi cette réalité selon laquelle la contestation demeure encore dispersée et inorganisée, spontanée dans ses manifestations et cherchant à établir des liens voire des réseaux entre les personnes et les lieux de son existence, afin de se faire mieux connaître et de se rendre plus efficace...