Les éditeurs savent déjà depuis au moins quelques années, que le livre (ou l'écrit) sur Internet, peut être une évolution intéressante à leurs yeux... Mais ils ont laissé à mon avis trop de temps s'écouler déjà, à l'expansion et à la diffusion de l'écrit sur Internet.

De telle sorte que le marché de l'édition classique (toujours aussi florissant cependant) a de plus en plus tendance à se laisser rattrapper par un autre genre de "marché" qui lui, à terme, ne sera plus du tout un "marché"...

L'on entre plus aisément (et avec beaucoup plus de chances d'être lu ou découvert, et de "rayonner")... Sur la Toile que dans le monde de l'édition classique.

Car, avant même de "gagner de l'argent" l'aspiration essentielle de la plupart des écrivains, c'est d'avoir un public, des lecteurs, des interlocuteurs... Voilà pourquoi le "marché" - du livre et de l'écrit - (qui est encore ce qu'il est) va évoluer et entraîner avec lui, peu à peu... tous les autres marchés (du loisir, de la culture, et même du bien ou service ou produit de consommation courante et nécessaire)... Vers ce que j'appellerais "une civilisation de la relation". Alors les données, les repères, les valeurs, les règles (si tant est qu'il y en ait encore) ne seront plus du tout les mêmes...

Les utopies, les modes, les hypocrisies, les mythes... Et presque tous les pouvoirs actuels tomberont les uns après les autres...

Certains pourraient voir dans cette évolution que j'évoque, la "faillite" d'un système... Tout comme la faillite du Communisme ou le "pourrissement" du Capitalisme... Il n'en sera rien : il n'y aura pas de "faillite" mais une "transition".