En écriture personne, jamais, n'égale ou n'égalera, comme en musique... Mozart !

L'on peut ne pas aimer Émile Zola, ne pas “porter aux nues” Arthur Rimbaud ou Victor Hugo... Mais il me semble difficile de ne pas aimer Mozart.

Je me souviens – pour l'avoir vu trois fois – de “Out of Africa”, ce film “légendaire”... Et donc de cette scène où l'on voit une troupe de singes (de grands singes) parcourant la savane et tout à coup, immobilisée devant un phonographe diffusant de la musique de Mozart...

L'opérateur tourne la manivelle et la musique emplit tout le paysage, les singes s'approchent et se groupent en position assise...

Il y a dans cette scène, quelque chose de surréaliste et de fantastique mais en même temps, d'une saisissante crédibilité... D'une crédibilité bien plus “crédible” à mon sens, que par exemple dans un film qui montrerait un ange justicier et flamboyant foudroyant de son épée une troupe de méchants guerriers à la solde d'un dictateur ou d'un sorcier sanguinaire...

Dans l'écriture, toutes les écritures... Qu'on le veuille ou non, que l'on s'en défende ou pas, il y a toujours, inévitablement, directement ou indirectement... quelque chose de “manichéen”.

Dans l'écriture mais aussi dans la philosophie, dans les idées, dans la pensée même...

Mais peut-être la poésie est-elle une forme d'expression, un art, plus proche de la musique qui elle, me semble d'une dimension plus élargie et plus universelle dans son langage...

J'ai dit une fois que j'aurais préféré être musicien – et si cela avait été possible un grand musicien – plutôt qu'un homme d'écriture...

Mais je n'avais que mon écriture...