Je n'aime pas du tout cette réflexion populaire et quasi universelle : “beaucoup d'appelés, peu d'élus”...

Ce n'est point ainsi que je “vois les choses” : quelques “zélus” forcément privilégiés et jouissant d'un statut particulier (et confortable), parfois sans aucun mérite, outrecuidants, “cocoricohants”, “chiant sur leur talent” ou “relativisant leur succès” pour mieux se démarquer soit-disant ; ou quelquefois même, se conduisant en parfaits salauds décomplexés ou féroces prédateurs ; tous bien placés du bon côté, du “côté du manche”... Et l'immensité des “appelés”, en fait des “venus à la vie” qui jamais de leur vie ne seront élus quoiqu'ils fassent...

Cet “ordre des choses” me convient si peu, que je ne cesse de le contester... Mais ce que je conteste encore davantage, ce sont ces gens qui adhèrent à cet “ordre des choses”, le trouvent “juste et bon”... [ ah, putain! “juste et bon” : on entend ça à la messe!] Ces gens là, qui sont légions, n'ont de considération que pour les élus, les “référencés”, les “ceu's qu'ont bien percé” et qui squattent les scènes publiques (y compris les ceu's qui ont “quelque talent”)...

Merde aux Elus! Vive les proscrits! Pipi dans la crème! Merde aux privilégiés de la parole et du pouvoir! Merde au top du top!