Englué qu'il se tient dans les mots qu'il tisse, il ne peut que s'envoler dans ce ciel qui est en lui...

L'on s'envole toujours dans le ciel que l'on a en soi. Et le vrai ciel, celui dans lequel on respire chaque jour, celui dont on balaie les poussières aux quatre coins pour qu'y volent ces chers et beaux oiseaux tant attendus et parfois nous visitant ; ce ciel, oui, nous le rayons par d'autres mots que nous tissons avec de la paille de fer... En particulier lorsque ne viennent pas ou plus, les chers et beaux oiseaux...

Englué qu'il se tient dans les mots qu'il tisse, il se fait un ciel irréel... A dire vrai, un désert d'azur...Une liberté engluée...

La liberté est à deux pas... Désengluée des mots tissés qui collent aux pattes des oiseaux et aux écharpes arrachées de ce ciel en soi...

L'on finit alors par s'envoler, dans cette liberté dont on ne balaie plus les poussières aux quatre coins...

La liberté, c'est comme un ciel bleu avec la poussière des chemins qui tourbillonne, s'élève et se fond dans l'azur... Et qu'importe qu'il y ait cette fidélité, cette indifférence ou ces cris aigus des oiseaux de passage...