La démocratie dans son sens originel et vrai, c'est comme un ciel d'un bleu très pur sous la voûte duquel en tout lieu du globe terrestre nous devons, nous les êtres humains, apprendre à respirer ensemble...

Mais contrairement à ce que la nature avait organisé à l'origine dans l'éventualité de la venue de l'être humain, il se trouve que l'être humain se comporta comme un oiseau à grand bec et à gros trou de bale...

L'oiseau, de son trou de bale, fit toutes sortes de vents... Des vents qui produisirent des nuées. Et les nuées obscurcirent le ciel.

Il fallut en outre que selon la grosseur du trou de bale de l'oiseau, toutes ces nuées de tant de différentes couleurs puissent s'étendre en prenant place dans le ciel. Et les nuées se superposèrent, s'entremêlèrent, s'épaissirent, se diversifièrent, formèrent des nappes de brouillard... Alors les oiseaux peu à peu respirèrent de plus en plus difficilement. Il n'y avait plus de démocratiel...

Il y eut un temps, imaginé par des oiseaux à aussi grand bec mais à “trou de bale doré”, une immense coupole censée remplacer le ciel, sous laquelle il n'était plus possible de “faire le vent qu'on voulait”... Et sous la coupole alors, l'on respira... Mais l'on respira un air vicié.

Et la coupole un jour se fissura puis éclata en morceaux. Et le ciel revint tout d'abord tel que l'avaient rêvé les oiseaux sous la coupole.

Sous le démocratiel revenu, crépitèrent plus fort que jadis, les trous de bale...