La dureté qui construit ou détruit...

      Si un peu plus, ou plus de la moitié de ton être est un être dur, tu es un être dur.

Si un peu moins, ou moins de la moitié seulement de ton être est un être dur, tu es un être bon.

Les êtres bons ont aussi, comme les êtres durs, de la dureté qui détruit ou qui construit.

Mais les êtres bons tout comme les êtres durs, ont aussi de la dureté dont ils ne sont pas conscients. Et cette dureté là, involontaire, occasionnelle, irréfléchie et qui éclate comme une pomme de pin dans le feu, détruit le meilleur comme le pire.

L'on peut en dire autant de la dureté qui construit lorsqu'elle n'est pas réfléchie : elle édifie le meilleur ou accentue le pire.

La pire de toutes les duretés c'est cependant celle qui, consciente ou non, détruit le meilleur de l'être et en même temps, construit le pire...