COMMENT PEUT-ON ETRE « RICHE ET SEC »?

... Quand on a le coeur dur et que l'on est un écrivain, un romancier, un littéraire, un intellectuel?

L'on ne peut alors être « riche » que d'une richesse acquise par formation avec tout l'esprit qu'un monde formaté aux valeurs du monde fait entrer dans le coeur... Ajoutons à cela quelques dispositions personnelles, quelque intelligence, quelque imagination, quelque « coup de piston », quelque « coup médiatique », quelques « bonnes relations », quelques références, un auditoire, une bonne culture générale, une belle vitrine, deux ou trois « très fortes certitudes », une « vision du monde » bien crédible et bien argumentée... Et vous avez là un être « riche ».

Riche, oui, mais sec!

... Mais comment ça, sec? Ils vous parlent avec le sourire, vous regardent, vous écoutent, sont polis, ils vous font une belle dédicace, ils sont « abordables »...

... Ils sont « soft ». Et le « soft », ça dilue bien, très bien même, le sec!

... Et QUI?... A le coeur dur?

Il faut déjà les entendre, les lire, les écouter, les gens...

Est-ce qu'ils parlent, s'expriment, discourent?

Il y a une nuance dans ces mots : parler, s'exprimer, discourir...

Parfois au bout de cinq minutes, l'on a compris...

Et d'autres fois... Je pense à la chanson de Léo Férré « Avec le temps... »

Avec le temps tout s'arrange... Ou se défait...

Avec les « métissés » l'on peut « s'arranger »... Sans doute à cause de la « négritude » qu'il y a en eux...

Mais avec les « blancs francs », si l'on « n'engage pas le fer à tout bout de champ », un jour vient où tout se défait, car le temps n'arrange pas les arrangements...