J'emploie les guillemets dans les cas suivants :

-Pour accentuer un mot (ou un groupe de mots) comme un accent tonique si je puis dire, afin de donner à ce mot ou groupe de mots, tout son sens, le sens dont je veux souligner l'importance.

-Lorsque j'emploie un néologisme ou un barbarisme de facture personnelle, me paraissant « aventureux ».

-Lorsque je prête intentionnellement un sens différent du sens habituel au mot : dans ce cas, c'est le contexte qui peut permettre de comprendre le sens dans lequel j'ai employé ce mot.

-Lorsque, dans un contexte particulier, un ton de langage, j'emploie une formule d'usage très familière ou « toute faite » dans le genre de ce que l'on entend dans les bistrots ou dans la rue.

-Dans le cas d'une identification, à titre de précision soulignée.

Autre précision : le point de suspension :

-Dans une phrase longue, question de rythme, de respiration.

-Pour exprimer un « non dit » à la suite de ce que je viens d'écrire, et avant de poursuivre. (Un « non dit » qu'il est cependant possible de percevoir)

-Pour suggérer une réflexion ou une interrogation à la suite de ce que je viens d'exprimer, et avant de poursuivre.

-Dans un certain contexte particulier, le point de suspension chez moi peut aussi nuancer une affirmation, un regard que je porte, une idée que j'avance.

Disons que chez moi, l'emploi des guillemets et du point de suspension, dans une fréquence sans doute plus marquée qu'il n'est normal (ou grammairien)... Serait une forme de « négritude ». Et dans cette « négritude » là, il y aurait en quelque sorte ma signature...